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Pour le 100e anniversaire de naissance de la légendaire Édith Piaf, Angélique Duruisseau et son orchestre ont décidé de lui rendre un hommage tout spécial au Gésù. Après douze ans d’interprétation des plus grand succès de la Môme, la chanteuse a décidé cette fois d’intégrer plusieurs compositions originales au répertoire du spectacle du 19 décembre prochain, qui pour la plupart paraîtront dans Signé Piaf en 2016.
Angélique Duruisseau a suivi un parcours quelque peu inusité. Ayant acquis une base dans des registres aussi variés que le jazz, le classique, le rock et la bossa nova ou encore l’électro, elle nourrit avant tout une passion dévorante pour la musique sous toutes ses formes, ainsi qu’une grande curiosité pour l’art vocal qu’elle a grandement exploré à travers ses différents projets artistiques.
Lorsque l'artiste a découvert la musique d'Édith Piaf, celle-ci a tout de suite décelé plusieurs similarités avec sa propre façon «d'interpréter, de projeter le son et sa gestuelle, sa manière d'utiliser les mains, de chanter avec tout le corps jusqu'au bout des doigts». On a d'abord engagé Angélique pour jouer le rôle de la jeune Édith du temps où elle tait chanteuse de rue, un contrat qui lui a fait apprendre les chansons les plus populaires de Piaf, puis de fil en aiguille, l'interprète a fait la rencontre de Marc-André Cuierrier, avec qui elle travaille depuis maintenant douze ans. «Marc-André est, depuis sa tendre enfance, un inconditionnel de la môme et c’est grâce à lui que j’ai véritablement fait sa connaissance, dans son essence.»
Deux projets d’albums sont nés de cette grande admiration pour la Môme, le premier Signé Piaf, dont les chansons sont de la plume même d'Édith Piaf et réÉdith Piaf, qui revisite des grands succès de la Môme. Sur les traces de l’interprète mythique, l’ensemble entreprend une tournée imaginaire, faites d’escales musicales dans plusieurs coins de pays visités par la chanteuse de son vivant. RéÉdith Piaf est déjà sorti en ligne, tandis que Signé Piaf est en cours de préparation.
Pour mener le projet à bon port, Angélique Duruisseau dit avoir rassemblé plusieurs musiciens qui sont eux-mêmes des créateurs sous le nom de I/O Band. La guitare, la contrebasse, les percussions, la batterie, l’harmonica, la clarinette et même un chœur seront mis à contribution dans l’orchestre étoffé du concert. « En plus de présenter nos créations musicales respectives, nous nous amusons à réarranger des chansons très populaires pour leur donner une nouvelle vie. Comme je suis une spécialiste du répertoire de Piaf et que c’est le 100e cette année, nous avons décidé de créer un hommage à cette grande dame, à la fois décalé par rapport à ce qui se fait et plus intègre, de ce que je crois être la personnalité d’Édith Piaf.», explique-t-elle, «En gros on improvise sur les chansons, souvent les mêmes, et on s’amuse à varier le rythme, voire parfois le groove, les sonorités, l’instrumentation, jusqu’à que ce que l’on soit satisfait.»
Pour Angélique, Édith Piaf était une femme d’avant-garde : « sa musique est actuelle, toujours à la recherche de nouveauté. Elle était bien de son temps et beaucoup de ses chansons sont encore extrêmement déroutantes et modernes.» Trois projets musicaux plus tard, la chanteuse offre dans son spectacle un portrait hautement nuancé de la Môme. «C'était une femme qui a énormément manqué d’amour, mais qui ne s’est pas aigrie pour autant», estime-t-elle, «Elle a cherché sans cesse cette reconnaissance, ce partage, cette fusion entre deux êtres. Elle a consacré sa vie entière à la musique et savait en outre, toujours y mettre ce "je n’sais quoi" qui fait que ça ne nous laisse pas indifférent.»
Dans ce nouveau concert, Angélique Duruisseau jongle entre la reprise et la création originale. «De nos jours on a tendance à privilégier le nouveau, l’inédit», dit-elle, «mais de tout temps, les chanteurs créaient leur répertoire en puisant dans le bassin de chansons et se les appropriaient. Édith Piaf elle-même reprenait parfois des chansons que ses compères venaient tout juste de créer.» Elle suggère que la création de chanson et l’interprétation sont en fait deux talents distincts: «Il s’agit de disciplines complètement différentes mais il arrive parfois qu’il y ait des artistes doués pour les deux. C’était aussi le cas d’Édith Piaf, qui a écrit plusieurs dizaines de chansons.»
Le deuxième projet Signé Jazz suit bien la démarche artistique d'Angélique Duruisseau au fil du temps. «Au départ, quand j’ai commencé avec mon concert Piaf – Un second souffle, je me collais beaucoup plus à sa manière de faire.», raconte-elle, «puis peu à peu je m’en émancipais tout en conservant l’essence de Piaf, les éléments qui font qu’on l’aime soit l’intensité, son total investissement dans la chanson, les longues notes, la gorge large, le son bien projeté dans le devant du crâne, ses roulement de 'r'. Avec ses compositions comme avec ses chansons moins connues, c’était plus facile.» Tout en réfléchissant au fait qu'elle voulait s'éloigner de l'interprétation originale et proposer la sienne, elle a donc produit Signé Piaf avec une ambiance plus jazz, voire lounge.
Dans un monde numérique peuplé de covers à toutes les sauces sur des plateformes de vidéos comme YouTube, la reprise de pièces, selon Angélique, est toutefois loin d'être chose facile. «Pour faire des 'covers' aussi intéressants que les originaux, et même surpasser l’interprétation que chacun préfère, il faut, je crois, beaucoup d’investissement., remarque-t-elle, «il faut savoir s’approprier la chanson, comme si elle avait été créée aujourd’hui, la teinter de son propre univers ou de sa sensibilité.»
Après tout ce temps à jouer et revisiter Piaf, Angélique Duruisseau croit avoir réussit à apprendre suffisamment du maître sans sombrer dans l'imitation et tout en développant son propre style. Cent ans jour pour jour après la naissance de la mère adoptive, l'oiseau quittera définitivement le nid en grand au Gesù le 19 décembre prochain.
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