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Mêlant l’illusion à l’humour et la danse à l’innovation, le spectacle « R^veurs définitifs, un voyage dans l’irréel » offre une série de performances unique en son genre qui sera présentée au Théâtre Saint-Denis jusqu’au 15 juillet, dans le cadre du Festival Juste Pour Rire.
Danse aérienne
L’étrange charme de la danseuse de hip-hop contemporain Ingrid Estarque ne s’oublie pas. Accompagnée au piano par Patrick Watson, la chorégraphe réalise le rêve de tout danseur : parfaire une danse aérienne en maniant l’art de la lévitation. Telle une figure gracile qui hante nos rêves, elle revient également sur scène accompagnée d’un double numérique prenant la forme d’une ombre fuyante, véritable mémoire de ses mouvements.
Charlie Chaplin des temps modernes
Au son de la talentueuse pianiste Isabelle Mathieu, le magicien Eric Antoine se donne des airs de Charlie Chaplin en composant un spectacle quasi muet, fait de comique de geste. Avec lui, tout semble possible, même s’enticher d’un ressort magique comme animal de compagnie! Pendant l’entracte, son compère Yann Frisch le rejoint sur scène pour réaliser quelques jeux de passe-passe hystériques en ne manquant pas de faire participer le public. Les mimiques clownesques du magicien chevelu rappellent les réveille-matins de Pierrick Sorin, tandis que la rapidité de ses tours de jonglerie lui vaut des rires tonitruants dans la salle. Comme l’artiste contemporain, il met en scène l’absurdité du quotidien, non sans une bonne dose d’humour, et se joue de la magie qui le transporte lui-même dans un ailleurs où les objets apparaissent aussi vite qu’ils disparaissent.
La traversée des apparences
À la manière d’un Georges Méliès, le pionnier du trucage au cinéma, le duo d’Eric Antoine et Calista Saint-Clair revisite avec tendresse et nostalgie la notion d’image de soi, omniprésente dans notre monde hyperconnecté. Avec un dispositif d’écrans assez minimal — pour ne pas dire invisible — les deux comédiens partent à la recherche de leur identité et se jouent l’un de l’autre, rendant ainsi compte de tout le pouvoir de l’illusion.
Magie noire : le sommeil de la raison
Le style de magie est réinventé avec la lanterne magique de la marionnettiste Léonie St-Onge qui nous propulse dans un imaginaire de l’objet débridé. Plongé dans le noir, le public suit du regard une lumière magique qui s’élève dans les airs et avance comme une tête chercheuse au son des cris de sa maîtresse. Ce mini récit revisite la figure du samouraï et du yokai dans un final digne de la pire magie noire.
Entre le style du cartoon et le cinéma de Méliès, le metteur en scène Raphaël Navarro écrit un spectacle d’illusion qui se joue des écrans et des formes pour questionner la réalité. Certains numéros joués à deux reprises gagneraient à être moins redondants, mais dans l’ensemble, le rêve d’illusion procure un divertissement de qualité. Sous l’œil amusé du fondateur du Festival Gilbert Rozon, les six artistes illusionnistes ont éveillé, dans un grand éclat de rire, l’âme de Merlin qui sommeille en chacun de nous.
Pour en savoir plus sur le spectacle, ainsi que sur le 375e de Montréal, cliquez ici.