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Où est la justice lorsqu’on perd son enfant, mort prématurément, dans son sommeil? Peut-on continuer à vivre comme si rien ne s’était passé? Antoine a perdu sa petite fille, s’est éloigné d’Elizabeth, sa femme, a une nouvelle conjointe, des amis, un boulot, la vie continue, mais la vie demeure peuplée d’injustices, dehors, dans les journaux, partout. Un jour, alors qu’il est au bar de son meilleur ami, il sauve la vie d’un chef du crime organisé à Montréal, Sir Chuck Péloquin. Dès lors, ce dernier a une dette d'honneur envers Antoine: il aura droit à cinq vies, plutôt cinq morts, à son choix. Sur qui, sur quoi, les choix d’Antoine se reposeront? Le livre Dis-moi qui doit mourir de l'auteur Marc-André Chabot est le premier roman du réalisateur-concepteur connu pour sa participation active à la télévision avec entre autres L'enfer c'est nous autres, Le point J, Deux hommes en or, Les coulisses du palais etc.
"Une des règles importantes dans mon code est de toujours régler mes dettes, particulièrement des dettes d’honneur. J’ai beaucoup d’amis siciliens, des hommes honorables que j’admire pour leur intransigeance sur certaines choses de base. Je me suis largement inspiré de leurs règles pour dicter les miennes. Ça donne des règles dures, implacables, mais toujours justes (...) Selon cette coutume, lorsqu'on sauve la vie d’un homme, on sauve aussi celle de sa famille." -Sir Péloquin
Sir Péloquin a une femme et trois enfants. Sa famille compte cinq personnes. Antoine est un simple citoyen, un homme sans histoire hormis celle de sa vie privée, celle d’avant, celle qu’il partageait avec sa femme Elizabeth et leur fille Béatrice, décédée de la mort subite du nourrisson à onze mois. Antoine avait une vie ordinaire jusqu’au jour où il a sauvé Sir Chuck Péloquin. Alors que le chef du crime organisé est menacé par une arme à feu dans un bar, Antoine n’écoute que son instinct; il se jette devant le mafioso et lui sauve la vie. Boom! La vie d’Antoine ne sera jamais plus pareille.
Antoine croyait échapper à cette dette en gardant le silence, mais le chef du crime organisé est homme de parole; Antoine doit lui donner cinq noms rapidement. Sir Péloquin n’est pas patient. Antoine est un homme bon et juste, comment pourrait-il en vouloir à quelqu’un au point de vouloir le faire tuer? Mais toute bonne personne éprouve un jour ou l’autre ce mépris pour les crimes impunis, pour les décisions irrationnelles et inhumaines prises par des tribunaux qui défendent les droits de leurs criminels, mais négligent souvent les victimes qui ne peuvent souvent avoir un avocat pour se défendre, faute de preuves, faute d’argent.
Antoine ne peut fuir Sir Péloquin et doit impérativement lui donner cinq têtes. Mais qui?
"Un tueur d’enfants qui se fait descendre, ya pas grand monde qui va être fâché de ça." - Elizabeth
Un pédophile récidiviste est acquitté faute de preuves. L’avocat qui le défendait sort du tribunal avec le sourire, fier d’avoir gagné sa cause. La famille n’a pas eu le droit à un avocat fourni par l’aide juridique. Mais le criminel, oui. Gratuitement. C’est la loi. Qu’importe la vérité, l’ordre, certains avocats ne veulent que gagner, ils défendront leurs clients sans soucis de ce qui est juste, toujours dans l’intérêt de ceux qu’ils représentent. La morale? Quelle morale?
Voilà celui qui sera la première victime d’Antoine. Si la justice n’existe pas, lui, Antoine, rétablira l’ordre et l’équité. Tel un justicier invisible, Antoine choisira minutieusement ses victimes selon ses valeurs.
Est-ce que Sir Péloquin réussira à souiller l’âme d’Antoine, à en faire un meurtrier, à lui donner le goût du sang? Car après ce premier meurtre, Antoine ne ressent aucune culpabilité, que de la puissance, comme s’il pouvait rétablir la justice et en finir avec les bourreaux acquittés. Chaque homme possède en lui une part sombre, une soif de vengeance. C’est ce qui relie les hommes comme Antoine et ceux comme Sir Péloquin: ce désir de rétablir l’ordre.
Antoine est-il un tueur ou un super héros venu défendre les droits des honnêtes gens?
Un travail acharné de recherche pour être le plus près de la vérité possible
La beauté du livre Dis-moi qui doit mourir de Marc-André Chabot ne tient pas seulement à l’histoire enivrante d’Antoine, mais également au travail précis et minutieux de l’auteur dans la précision des faits de l’histoire. Rien n’est laissé au hasard. L’auteur a réellement visité les lieux décrits dans son livre, a interrogé des policiers et un juge, a consulté les lois et les droits des victimes et des criminels. Ce premier roman est donc issu certes de l’imagination et des recherches du réalisateur qu’est Marc-André Chabot depuis des années, mais il est également imprégné de ses formations en droit et psychologie. On dénote un souci d’équité et de justice très sincère dans l’histoire d’Antoine, mais également un questionnement, une remise en question sur les valeurs de l’honnête citoyen.
En quoi peut-on différencier le meurtre d’une personne au nom de la justice et le meurtre d’une personne sans histoire? Marc-André Chabot nous déstabilise avec Dis-moi qui doit mourir, nous confronte à nous-mêmes, nous oblige à prendre position, à avouer notre part trouble et indignée face aux décisions injustes de tribunaux supposément là pour défendre la justice.
En lisant ce roman, chaque image, chaque mot nous obsède. Il n’y a rien de prévisible dans Dis-moi qui doit mourir. On prend plaisir à découvrir les personnages, à sonder la plus grande noirceur de l’être humain, à vivre avec nos propres peurs, nos doutes, on joue dans la tête du lecteur avec minutie, on psychanalyse les scènes, on assiste à un monde si près de nous.
Ce livre est en soi une oeuvre issue de toute l’expertise de Marc-André Chabot, artiste multidisciplinaire, pour qui la justice aura toujours le dessus sur l’histoire. Pour les lecteurs qui n’apprécient guère les histoires policières, sachez que ce roman se démarque de son style littéraire. L'histoire d'Antoine est captivante et profondément humaine.
Marc-André Chabot a également écrit la biographie Étienne Boulay - Le parcours d'un battant. Espérons que l’auteur nous offre d’autres romans de sa plume. Suivez Marc-André Chabot sur sa page d’auteur et procurez-vous son livre aux Éditions Libre Expression.
Dis-moi qui doit mourir
Marc-André Chabot
Éditions Libre Expression