Elle est de retour sur sa terre natale. Geneviève Morissette, chanteuse et humoriste québécoise, revient de France pour présenter dimanche son spectacle intitulé De Chicoutimi à Paris. Rendez-vous au Verre Bouteille à Montréal, le dimanche 12 janvier à 20 heures.

C’est une véritable boule d’énergie qui va enflammer la scène du Verre Bouteille ce dimanche 12 janvier à 20 heures. Geneviève Morissette soigne son retour dans son Québec natal en y présentant son spectacle, De Chicoutimi à Paris, qui mélange musique et humour. Créé en France et joué à l’Olympia en avril 2019, elle dévoile la version québécoise de son spectacle, qu’elle compte faire rouler cet été à travers différents festivals. Un CD reprenant quelques titres interprétés en live à l’Olympia, ainsi qu’un documentaire retraçant son parcours sortiront également dans le courant de l’année au Québec. 

Dans le style de Lynda Lemay

Elle a le sens du show dans la peau et dans le sang, la Morissette. Sur scène depuis sa plus tendre enfance, c’est en chanson qu’elle se démarque au Québec à travers de nombreux concours. Le style unique de l’artiste, non sans rappeler celui de Lynda Lemay, a convaincu plusieurs de ses paires. La chanteuse de Saguenay a remporté en 2009 la 15e édition de Ma Première Place des Arts, ainsi que plusieurs titres au Festival International de la Chanson de Granby en 2012, dont le prix LOJIQ-Voix du Sud. Ce dernier prix lui a permis de se rendre l’année suivante en France dans le cadre des Rencontres d’Astaffort, parrainé par Francis Cabrel. « À ce moment-là, je me suis dit qu’il y avait tellement de choses à faire avec nos cousins français. Ils sont tellement différents de nous, mais tellement intéressants d’un point de vue créatif », souligne Geneviève Morissette. 

De retour en France en 2014, elle est invitée par Lynda Lemay à monter sur la mythique scène de l’Olympia pour y interpréter l’un de ses titres, La femme en beige.

« C’était pas du tout prévu… J’étais arrivée à l’arrache avec un accent de Chicoutimi encore plus prononcé qu’aujourd’hui, puis je me suis retrouvée à chanter sur la scène qu’ont foulé Édith Piaf et Jacques Brel. C’était une révélation, il fallait absolument que je continue sur cette voie ! »

Geneviève Morissette s’installe l’année suivante en France et multiplie les concerts dans l’Europe francophone, avant de sortir en 2016 son premier album, Me V’là. C’est en se produisant régulièrement sur la scène du cabaret de chanson et d’humour parisien du Don Camilo qu’est née l’idée de son spectacle. 

Tendres chansons et franche rigolade

« J’adore chanter, composer, parler au public, le faire rire et partager ma culture. De Chicoutimi à Paris n’est pas seulement un stand-up ou un concert, c’est un mélange des deux. Je chante, je m’arrête entre deux chansons ou en plein milieu pour défoncer le 4e mur, avec des textes préparés ou en impro. Je raconte qui je suis, mon voyage, le choc culturel, mes observations sur les Français et les Québécois », détaille l'artiste.

Geneviève Morissette voit son spectacle comme un party de famille, au coin du feu avec une guitare. Elle veut propager de l’énergie positive et communicative pour que chaque personne dans le public se sente bien et reparte de la salle heureuse.

« Cette énergie que je donne sur scène, je l’ai depuis mon enfance. J’ai fait les 400 coups, ma mère était parfois un peu désespérée! J’ai été très influencée par Janis Joplin et Diane Dufresnes, ces femmes qui mordent la vie à pleine dent comme des lionnes enragées. »

Si pour sa musique, ces nombreux artistes, dont Robert Charlebois, l’ont beaucoup influencé, elle s’inspire, côté humour, de Florence Foresti, Philippe Laprise, Rachid Badouri ou encore Tony Saint-Jean. Son spectacle est un véritable pont culturel entre la France et le Québec, tendre et incroyablement drôle, qui laisse place à une belle interaction avec son public. C'est en tout cas l'effet attendu par Geneviève Morissette à l'occasion de la présentation De Chicoutimi à Paris ce dimanche 12 janvier au Verre Bouteille.