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Révélé au festival Juste pour rire en 1999, l'humoriste français Franck Dubosc retrouve dès demain le public québécois pour présenter son tout dernier spectacle, Fifty/Fifty. L'interprète de Patrick Chirac dans Camping quitte son costume de French Lover et se livre avec sincérité, délicatesse et humour sur sa vie de papa poule cinquantenaire. Sa relation avec le public québécois ne s'est pas tarie et il a hâte de faire ses retrouvailles avec lui du 19 au 21 décembre!
atuvu.ca | Vous serez sur scène à Québec le 19 décembre et à Montréal les 20 et 21, pour votre premier spectacle dans la province depuis 2014. Comment se sent Franck Dubosc après 5 ans d'absence au Québec?
Franck Dubosc | Depuis mon arrivée, les premiers contacts avec les Québécois ont été très positifs, je ressens toujours autant de gentillesse et de bienveillance de leur part. Maintenant, je dois leur rendre la pareille, j'ai hâte de rire avec eux! Je n'avais pas proposé de spectacle ici depuis 2014, mais je suis revenu de temps en temps, notamment pour tourner un épisode des Beaux Malaises avec Martin Matte il y a environ deux ans. Ces dernières années, j'ai été très pris par mes projets au cinéma, en tant qu'acteur et réalisateur. J'ai également écumé les salles françaises pendant 18 mois pour Fifty/Fifty. Je voyais arriver la fin de l'exploitation de ce spectacle, je me suis donc empressé de trouver des dates pour le jouer à Québec et à Montréal. Dans ce spectacle, le French lover n'est plus à la mode; il est marié, père de deux enfants, il a pris un sacré coup de vieux. C'est plutôt l'homme que je fais découvrir maintenant, plus honnête, plus sincère (mais toujours pas mature).
atuvu.ca | Votre première visite à Montréal remonte à 1999, à l'occasion du festival Juste pour rire. Comment s'est passée cette date avec le public québécois ?
FD | À ce moment-là, l'humour était encore tout nouveau pour moi. J'étais habitué à faire du cinéma et un peu de télévision. Je faisais mes premiers pas, seul en scène, je pratiquais l'humour un peu comme ça, pour me changer les idées. Je jouais dans des bars et dans un petit café-théâtre parisien, le Café Trésor. À Montréal, au Cabaret Juste pour rire, c'était la première fois que je jouais sur une vraie scène avec une salle comble. Ce fut mon tout premier succès, j'ai même été reconnu comme révélation de l'année au festival Juste pour rire! Cette réussite m'a donné confiance en moi, cela m'a encouragé à persévérer dans l'humour. Quand j'ai vu ce public qui voulait rire à gorge déployée avec moi, ça m'a donné des ailes!
atuvu.ca | Depuis, votre relation avec le public québécois est une histoire d'amour qui dure!
FD | En effet, j'ai toujours eu d'excellentes relations avec le public québécois. Après le festival en 1999, il y a eu toutes ces animations avec Stéphane Rousseau, le public m'a toujours accueilli chaleureusement. Je ne faisais pas partie du paysage de l'humour québécois le reste de l'année, je suis un peu ce cousin français qui vient en vacances et qu'on reçoit volontiers pendant l'été pour partager des moments de franche rigolade. Venir jouer en dehors du festival, c'est tout autre chose, car il faut s'intégrer dans ce paysage qui est déjà plein d'humoristes talentueux. Le public m'a toujours offert une place de choix dans son cœur le temps du festival, j'ai toujours été très bien reçu et ceux qui m'aiment bien ici se sont habitués à mon humour plein d'autodérision! Et, à l'exception d'une représentation à Laval il y a très longtemps, je n'ai pas encore eu l'occasion de me produire en dehors de Montréal. La chose sera réparée dès demain, puisque je vais jouer à Québec.
atuvu.ca | Avez-vous un moment croustillant sur scène à Montréal à nous partager ?
FD | C'était à l'occasion de l'un des festivals Juste pour rire, que je co-animais avec Stéphane Rousseau. Nous étions nus comme des vers avec une pointe de pizza sur le sexe et une trompette au cul. On était face au public, et à un moment ou l'autre, nous devions nous retourner et montrer la trompette. Ni l'un ni l'autre n'avait envie de commencer la blague! On se regarde, « qui va le faire en premier ? » Finalement, on le fait, mais on n’était pas très fiers de nous (rires)! Je nous revois tous les deux face au public à ce moment décisif où nous devons passer de la pizza à la trompette au cul, et il fallait l'assumer. Mais j'avais le bon pote à côté de moi pour l'assumer à deux!
atuvu.ca | Quand on est habitué au public français, comment aborde-t-on le public québécois ?
FD | Il n'y a pas vraiment de grande différence entre eux, tout dépend de la personnalité de l'humoriste et de ce qu'il peut apporter. Ceci dit, le public québécois est peut-être plus exigent, d'autant plus avec le choix qu'ils ont avec tous leurs humoristes. Ici, quand le public est content, il le montre clairement et il est moins pudique dans le rire que le public français. Après, quand c'est drôle, c'est drôle, le plus important est que le public, ici ou ailleurs, prenne du plaisir.
atuvu.ca | Avez-vous des projets, des envies en lien avec le Québec ?
FD | Pour le moment, je n'ai pas de projet particulier autour du Québec. Toutefois, il y a des acteurs que j'adore par chez vous, avec qui j'aimerais tourner un film, comme Patrick Huard, Martin Matte ou encore Julie Lebreton. Je ne désespère pas de travailler un jour avec eux. Sans oublier mon acolyte de toujours, Stéphane Rousseau!
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