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Du 9 au 18 août, la place des Festivals fait rayonner la culture des peuples natifs en accueillant la 32e édition du Festival International Présence Autochtone. L’ambiance y est imbibée d’une atmosphère festive due à la reconnaissance ainsi que la renaissance des arts autochtones des Amériques et du monde sous toutes ses facettes.
Présence Autochtone, c’est un moment sacré où se rencontrent des arts multidisciplinaires des peuples natifs trop souvent tus au cours des dernières décennies. Cet été, pour remédier à cela, c'est le cinéma, les concerts et le théâtre qui se déploient au cœur d’un vaste éventail d’activités, d’animations, de master class et de prestations toutes aussi empreintes de joie et de lumière que de colère et d'espérance.
Le 9 août, sur la scène Québécor, Leonard Summer, chanteur et auteur-compositeur anishinaabe, brise la glace avec une prestation au cœur d’une scénographie inspirée de la cosmovision et la grande spiritualité propre à la culture autochtone. Musique nomade pointe le bout de son nez au cours de la journée du 11 août en présentant une belle brochette d’artistes performant au sein du concert Nikamotan MTL-new. Le 13 août met à l’honneur l’ancien artiste du groupe montréalais Three O’Clock Train, Mack MacKenzie.
Ce sera ensuite au tour de l’auteur-compositeur-interprète Matiu de nous offrir quelques pièces de son nouvel album Tipatshimushtunan, dont le spectacle officialise le lancement. Alors que les accents musicaux de folk-blues dansent avec des paroles qui mélangent le français et l’innu, c’est avec une touchante sensibilité que le chanteur délivre un récit musical traitant du quotidien, de la famille et de la quête identitaire.
Le reste du festival se poursuit à toute allure avec le concert Quelques part et autres lieux, ayant lieu le 14 août. Ce spectacle est aussi un lieu de récital où les textes de Joséphine Bacon prennent vie à travers les voix de Deantha Edmunds et Lorraine Vaillancourt, et ce grâce à l’arrangement musical de Tim Brady.
La scène Québécor se range aussi du côté de la dramaturgie en présentant le spectacle de l’Amitié Nuestroamericana se donnant le 13 août. Soulignant la valeur de la fraternité, il célèbre la solidarité qui règne entre les Premières Nations, les peuples de notre Amérique et ceux des autres régions et continents du monde. Le 15 août, c’est la pièce autobiographique Uteï, récit d’un survivant qui occupe la scène.
Le Cinéma du Musée soutient la résilience et la force des artistes autochtones à travers des œuvres cinématographiques telles que Adeus, Capitão de Vincent Carelli et Tatiana Almeida, relatant le récit du leader de la Nation brésilienne Gavio.
Les femmes cinéastes sont aussi mises en lumière avec la présentation de films comme Returning Home, We Are Unarmed, Powerlands, Tysnaden in Sapmi ou Flores de la llanura. Discutant du mouvement des chandails oranges, de l’organisation de la résistance à Standing Rock, de la dénonciation des violences au cœur des communautés et des féminicides, ces œuvres parfois symboliquement violentes permettent toutefois de remettre les pendules à l’heure quant à la vie des femmes autochtones ou le traitement réservé à ces dernières.
Pour les amateurs de création, des leçons de cinéma dans les locaux du ONF seront offertes par des réalisatrices comme Courtney Montour et Sonia Bonspille-Boileau.
Chants, danses mohawks, cirque, tambours et kiosques d’exposants se déroulent à la Place des festivals du 10 au 15 août dans le cadres des fameuses et très appréciées activités continuelles, alors que des concerts-midi prennent place aux Jardins Gamelin afin de plonger le festivalier dans une ambiance enjouée perpétuellement remplie d’attractions.
En plus de la remise de plusieurs prix et le lancement du nouveau format de la revue PANORAMA-Cinéma, le festival offre un colloque international qui enlève le caractère occidental à la vision que l’on porte sur notre monde : Regards autochtones sur les Amériques.
Le Festival International Présence Autochtone a pour mission d’affirmer la présence des peuples autochtones en mettant de l’avant les arts dans toutes leurs diversités, car c’est souvent à travers ces derniers qu’une rencontre respectueuse si longtemps espérée peut enfin devenir possible. Pour plus d’informations sur la programmation, cliquez juste ici.