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La semaine dernière, le Festival International de Jazz de Montréal a commencé sur les chapeaux de roue avec un beau line-up ! Les artistes n’ont pas hésité à nous partager leur sensibilité au fil de leurs chansons, garantissant une flopée de frissons. Petit retour sur trois artistes qui m’ont particulièrement marqué.
Le trio israélien qui devait jouer l’an passé est revenu cette année pour présenter son dernier album Shifting Sands au théâtre Maisonneuve vendredi 30 juin. Avishai Cohen, contrebassiste de renom, s’est pour cela entouré des talentueux Roni Kaspi à la batterie et Guy Moskovich au piano.
Il est assez rare de voir la contrebasse comme instrument phare et je dois dire que ce n’est vraiment pas désagréable, surtout quand le contrebassiste semble autant danser avec son instrument que l’utiliser de toutes les façons possibles pour créer des solos absolument saisissants! Il était cependant loin d’éclipser les autres musiciens qui ont tous deux offert des prestations remarquables. Le pianiste a su charmer l’audience avec des interventions aussi touchantes qu’impressionnantes, et on ne peut que saluer la performance de la batteuse qui, sur l’un des derniers morceaux, s’est lancée dans une improvisation plus que spectaculaire! Solo qui lui a d’ailleurs valu un standing ovation du public avant même la fin du morceau, il se peut qu’elle ait même (un peu) volé la vedette...
La complicité entre les trois musiciens s’est fait sentir tout au long du spectacle autant dans les passages plus lents au climat apaisant, que dans les moments plus rapides où les trois musiciens semblent se mouvoir en accéléré de manière totalement contrôlée. Le tout s'est fini en beauté alors que le Festival de jazz remit le prix Miles-Davis à Avishai Cohen, sous les applaudissements du public qui salue cette décision après un spectacle remarquable!
L’auteure-compositrice-interprète britannique a touché le public droit au cœur sur la grande scène TD vendredi après-midi. Difficile de ne pas se laisser emporter par la douceur de sa voix et par les mélodies aériennes qu’elle partage délicatement avec son audience. Sa prestance sur scène était en effet tout aussi touchante que sa performance musicale.
Elle nous a offert aussi bien de magnifiques harmonies avec la bassiste qui l'accompagne que des chansons en solo, voix et guitare. Inutile de préciser que là encore les frissons étaient au rendez-vous, tout au long du spectacle, alors que le public oscillait tranquillement au rythme de la musique.
La chanteuse, qui compose des chansons depuis sa jeune adolescence, aborde des sujets de société variés tels que l'opposition entre modernité et tradition ou encore la santé mentale, et vient de sortir Drop Cherries son quatrième album à seulement 24 ans.
Si vous l'avez manqué, jetez-y un coup d'œil, ça vaut le détour!
Le groupe londonien, composé de sept incroyables musiciens, venait fouler la scène de Montréal pour la première fois lors de la journée d’ouverture du festival. Au son de leur fusion jazz et afrobeat, ils ont emporté la foule venue les écouter dans une vague chaleureuse et relaxante. Avec des notes de basses aux accents funky de Duane Atherley, les riffs entêtants du guitariste Tobi Adenaike-Johnson et les percussions de Onome Edgeworth et de Ayo Salawu à la batterie qui donnent le gout de danser, le groupe a conquis le public qui vibrait en rythme.
Le pianiste Yohan Kebede nous a offert des solos jazz, tout comme les nappes de clavier, accompagnant à merveille les autres instruments. Sans oublier Sheila Maurice-Grey et Anoushka Nanguy qui n’ont pas manqué de me donner des frissons malgré la chaleur de l’été, à la fois à la trompette et au trombone, respectivement, mais aussi à la voix.
Découvert grâce à leur chanson emblématique Abusey Junction, n’hésitez pas à aller écouter leur dernier album Could We Be More’ où vous entendrez peut-être les influences de Fela Kuti et des musiques ouest-africaines.
Il vous reste encore quelques jours pour venir frissonner au Festival International de Jazz de Montréal! Pour lire nos autres articles du festival, rendez-vous ici.