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Jusqu’au 16 octobre, un volet de la culture égyptienne s’offre à nous grâce à l’exposition Akhmîm, Égypte : 4000 ans d'art textile, présentée au Musée des Métiers d’Art du Québec. On se plonge dans une tradition artistique nous venant tout droit de l’Égypte antique, qui à survécue aux siècles et s’est préservée jusqu’à aboutir sous nos yeux.
Akhmîm, Égypte : 4000 ans d'art textile est avant tout le récit d’une émancipation féminine. Si les métiers à hautes lisses - donc actionnées manuellement - étaient exclusivement réservés à la gente masculine, ce n’est plus le cas aujourd’hui. L’exposition met en lumière le travail acharné d’un groupe de 200 femmes de la ville d’Akhmîm. En plus de marcher dans les pas de leurs ancêtres en faisant voir la ville de Haute-Égypte comme un lieu important d’art textile contemporain, elles reproduisent des pièces uniques datant de l’époque copte et islamique. C'est également une manière pour elles de s'affranchir d’une certaine autorité patriarcale.
Depuis 60 ans, dans un centre communautaire au cœur de la ville d’Akhmîm, les femmes égyptiennes pratiquent la broderie sur du lin écru ainsi que de la broderie spontanée. Cette dernière classe leurs pièces comme faisant partie de l’art naïf, un style artistique ne respectant pas les règles de la perspective et de l’intensité des couleurs.
Grâce à ces pratiques, on assiste à un retour dans le temps: les femmes engendrent des œuvres textiles répliquant des motifs classiques qui rappellent le passé de la Haute-Égypte. Le visiteur voyage au sein de quatre millénaires grâce aux œuvres mises en photos et en vidéos, mais aussi par l’exposition d’art textile récent tout comme venant tout droit du passé égyptien.
À travers l’explication de chaque cheminement créatif et l’exposition du parcours artistique de certaines tisseuses - la plupart commençaient à tisser dès que leur motricité le permettait! -, c’est non seulement une partie de l’histoire qui nous est révélée, mais aussi la manière dont une communauté à réussi à faire perdurer leur patrimoine culturel.
Jusqu’au 2 octobre, le MUMAQ permet aussi aux plus avides de connaissances de se renseigner plus en profondeur sur l’art textile égyptien. Cinq conférences données par les co-commissaires et des invités sont accessibles en présentiel.
Alors que, le 7 et le 24 août, c’est le croisement entre l’histoire de l’Égypte et l’art textile qui est abordé par Samir Chacour, la conférence du 4 septembre, donnée par André Azzam, se tourne plutôt vers la genèse du projet du centre communautaire d’Akhmîm. Le 1er octobre, ce sont les répercussions sociales positives engendrées par la production de broderies que les conférenciers André Azzam et de Siham Wasfi mettent à l’honneur. Enfin, le 2 octobre sera une occasion d’entendre les réflexions de Michel Forest - muséologue et directeur du Musée international d’Art naïf de Magog - quant à l’art naïf qui impreigne les broderies de la ville d’Akhmîm.
Akhmîm, Égypte : 4000 ans d'art textile, c’est l'occasion de découvrir une parcelle de l’histoire de la Haute-Égypte à travers des œuvres artistiques qui allient le passé, le présent et, on l’espère grandement, l’avenir. Pour en savoir plus sur l’exposition, c’est par ici.