Nous croisons des centaines de personnes à tous les jours dans la métropole sans vraiment poser nos yeux sur elles. Nous ne voyons plus l’incroyable architecture des monuments historiques qui nous entourent, nous ne portons plus attention aux couchers de soleil, ni au brouillard qui camoufle le sommet du Mont-Royal. Nous ne regardons plus, nous nous contentons seulement de voir. Et voit-on vraiment? Drowster, jeune photographe montréalais, a compris que la beauté du monde est partout, qu’il suffit d’ouvrir les yeux, et c’est ce qui en fait l’un des photographes les plus prometteurs et talentueux de sa génération.

Ses explorations l’ayant mené jusqu’au sud-est de l’Asie, il présentera le vendredi 12 août prochain sa seconde exposition à la galerie d’art Artgang de Montréal, dans laquelle il nous présente trois miniséries des endroits l’ayant le plus marqué durant son périple: le nord du Laos, Phnom Penh et Bangkok.

«Les photos sont le résultat d'aventures qui m'ont marqué à tout jamais et j'ai sincèrement hâte de les partager aux gens. J’en ai publié quelques-unes dans la dernière année, mais la plupart sont restées cachées depuis la fin du périple», déclare Drowster.

Celui qui s’inspire des ambiances pour créer des moments photographiques sera accompagné de quelques amis lors de son exposition. Le groupe Big Dreams et le disc-jokey The Holy, entre autres, seront présents pour peaufiner l’ambiance de l’événement.Le concept d’ambiance est d’ailleurs essentiel pour Drowster. « Pour moi, c'est un amalgame de sensations qui, une fois additionnées, produisent une émotion. Réaliser dans un moment la combinaison du touché, de la vue, de l'ouïe et de l'odorat me permet de vivre dans le présent et de le savourer, d'étirer le temps et d'espérer le mémoriser éternellement», explique-t-il. Tous les sens doivent être stimulés pour créer des instants mémorables, et c’est ce qu’il tentera de faire dès 19 h le 12 août prochain.

C’est lors d’un voyage en solitaire en Europe que Drowster comprend qu’il n’a jusque-là, jamais apprécié le monde et sa beauté. Lorsqu’il revient en terre montréalaise, il développe rapidement des aptitudes lui permettant de prendre conscience de ce qui l’entoure. Équipé de son téléphone intelligent, en toute simplicité, il prend l’habitude de photographier ce qui l’entoure.

N’étant désormais plus un passe-temps pour lui, mais une passion, la photographie prend de plus en plus de place dans sa vie. Drowster s’équipe de sa première caméra en 2014, et ce fut le début de sa carrière montante. Depuis cette acquisition, il signe de nombreuses collaborations et multiplie les aventures et les explorations. Il désire maintenant parcourir la planète et continuer à poursuivre son objectif premier: montrer la beauté du monde qui nous entoure. «Je veux contribuer à l’humanité à ma façon. J’adore photographier Montréal et la culture qui fait vibrer la ville, mais je vise plus haut, plus grandiose», confie-t-il. Son terrain de jeu est principalement Montréal, mais rien ne l’empêche de découvrir d’autres régions du Québec et du monde. «La planète entière est mon studio et je désire photographier le monde pour l'archiver, pour faire prendre conscience aux gens la beauté de celui-ci, montrer l'amour qui y règne et non les guerres perpétuellement médiatisées.»

Il a le talent rare de trouver l’extraordinaire dans l’ordinaire, la lumière dans l’ombre et l’intimité dans l’inconnu. Ce photographe est un explorateur dans l’âme, un talentueux chasseur de beauté.

Et il la trouve à chaque fois.

Pour avoir de plus amples informations sur l'exposition qui se tiendra le 12 août, visitez la page Facebook de l'événement. Et si vous n'êtes pas encore décidé d'aller y faire un tour, visitez le site web de Drowster. Vous y trouverez plusieurs photos, de quoi vous convaincre assurément!