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L'Agora de la danse vous invite à faire le vide, à vous couper du superflu avec ce nouveau spectacle, Se dissoudre. Ce solo présenté du 11 au 15 mai s'annonce comme un nouveau souffle salvateur duquel vous sortirez régénéré. Rencontre avec la chorégraphe Catherine Gaudet.
« Avec Se dissoudre, ce qui m'intéresse c’est de voir le mouvement de l'interprète se transformer au long de la pièce où la question du temps devient prenante. » - Catherine Gaudet.
La contemplation. C’est le maître-mot de cette nouvelle création de la chorégraphe Catherine Gaudet. Sans glisser vers la simplicité, celle qui s’est souvent nourrie des enjeux sociaux dans ses créations s’intéresse à présent au mouvement et à la captivité qu’il opère sur le regard du spectateur.
« Je suis dans une nouvelle période artistique depuis 2018, où je délaisse l’aspect théâtral [...], c’est une évolution naturelle pour aller vers quelque chose de plus contemplatif », explique l’artiste. C’est un arrêt sur image, une invitation à s’ancrer dans l’instant qui s’étire, s’étiole, suspendu au mouvement de l'interprète Marie-Philippe Santerre.
Fruit d’une résidence entamée en 2019, Se dissoudre naît de la rencontre entre ces deux artistes pour qui la création de ce solo s’est rapidement imposée comme une évidence.
« Il n’y avait pas d’ambition au départ, on voulait seulement s’amuser. D’une certaine façon, le contexte actuel a servi de desire-là. »
En effet, l’Agora de la danse a approché Catherine Gaudet dans l'idée de transformer la performance en un spectacle abouti pour l’automne 2020.
Alors que toute vie culturelle se mettait en pause, une équipe de travail pleinement disponible et sans contrainte horaire s’est activée autour de Catherine Gaudet et de Marie-Philippe Santerre.
« On a eu la chance de bénéficier de deux semaines de présence en salle, une sorte de résidence. On est arrivé à un résultat qui nous satisfaisait et j’ai juste hâte de le présenter », rigole la chorégraphe qui trépigne depuis de nombreux mois pour dévoiler Se dissoudre au public.
Catherine Gaudet, photo: Julie Artacho
Dans une société qui peine à ralentir, Catherine Gaudet souhaite offrir un répit, une pause, un silence à son public et le tout pour bien moins cher qu’une retraite de yoga! Avec Se dissoudre on essaye de se détacher du bruit ambiant. Pas seulement les parasites sonores, mais le trop-plein d’information, le trop-plein de distraction visuelle.
Avec son équipe dont Justine Bernier-Blanchette à la scénographie et aux costumes, Alexandre Pilon-Guay à l’éclairage et Antoine Berthiaume à la conception sonore, la chorégraphe tend vers un dénuement de l’espace. « On a tous essayé de s’arrimer sur la visée du plus petit dénominateur commun. On a essayé de dépouiller l’objet scénique pour l'épurer au maximum. »
Ce nettoyage d’ambiance se ressent jusque dans la musique où « grand dépouillement » côtoie « grand raffinement, quasi baroque. »
Cet éloignement de la scénographie et de la création complexe et léchée est vécu comme une nécessité pour Catherine Gaudet; « J’ai besoin de nettoyer mon regard, de me tenir en portafaux face à ce bruit ambiant qui nous entoure. »
Avec Se dissoudre, le spectateur est invité à venir prendre « une respiration, comme une reprise de souffle ». Un bol d’air frais à ne pas manquer du 11 au 15 mai prochain à l’Agora de la danse. Les billets sont déjà en vente ici.