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Selon moi, le chant, la danse et le jeu font partie des comédies musicales. C’est donc ce à quoi je m’attendais en allant voir Dirty Dancing et j’étais hyper enthousiaste d’y assister. Mais, soyez avisés, ce n’est pas une comédie musicale; c’est, comme le titre le dit, l’histoire racontée sur scène.
Le film… sur la scène
Cependant, attention : ce n’est absolument pas grave que ce ne soit pas une comédie musicale, pure laine. Au début, on trouve qu’il y a beaucoup de dialogues et on attend les chansons; mais une fois qu’on comprend que ce ne sera pas Les Misérables ou Cats, on s’y fait et on apprécie. Ceux qui ont vu le film ne seront pas dépaysés; tous les éléments sont là.
La famille de Baby, 17 ans (Frances) – ses parents et sa grande sœur Lisa, s’installent pour quelques jours dans les montagnes Catskills de New York dans un complexe vacancier. Contrairement à sa famille, Baby n’est pas très intéressée par les activités de l’endroit; le golf, les cours, trop peu pour elle. Se promenant sur le site, elle découvre la vie que mènent, en partie cachée des clients, les employés du complexe. Et ça, ça l’intéresse. Elle est surtout intriguée par les partys de danse, qu’on pourrait appeler lascive, par les relations entre ses gens qui sont au service de la clientèle.
Elle veut apprendre à danser, elle qui sait à peine mettre un pied devant l’autre. L’instructeur de danse du complexe, le beau Johnny, lui enseignera. C’est son travail. D’ailleurs, au départ, il voit cet enseignement comme une lourde tâche car son élève n’est vraiment pas très douée! Mais peu à peu, les deux se découvriront un… attachement. Pour Baby, disons que cet été lui fera découvrir la vie… et elle apportera un sens nouveau à celle de Johnny.
La production
Les chanteurs qui nous offrent les quelques chansons ont de très bonnes voix. Entre autres, Adrienne Walker qui joue Elizabeth, l’une des employées. Par contre, par moments, les micros ne semblaient pas bien fonctionner.
Mais la danse, elle, est très présente et les danseurs sont tous excellents. Ceux de l’ensemble, virevoltent, font des jeux de pieds rapides et on n’a du mal à compter les jambes en l’air! Les jupes des filles revolent de toutes parts dans des chorégraphies époustouflantes.
Jenny Winton, qui joue le rôle de Penny – la petite amie de Johnny, a des jambes à l’infini et un dos qui ne casse pas! On sent sa formation classique à travers ses numéros qui ont parfois le parfum des danses latines.
Et Johnny… Il cause toute une commotion dans le public lors de sa première apparition sur scène. C’est certain que les fans dans la salle pensaient à Patrick Swayze! La ressemblance est là et celui qui l’interprète nous fait rapidement oublier l’acteur. Quel danseur! Après avoir lu sa biographie, on comprend : Christopher Tierney a dansé avec les Ballets Jazz de Montréal, le Hubbard Street Dance Chicago et le Houston Ballet. Il est fort en technique classique, ça se voit et on l’apprécie.
Quant à Rachel Boone - Baby, quelle ressemblance avec l’actrice qui est son alter ego dans le film. Sans connaitre sa formation en danse, on inscrit qu’elle faisait partie de la distribution de Cats. C’est déjà dire… Son jeu est à la hauteur de ses mouvements de hanche et de danse. La chimie avec son partenaire se développe au long de son apprentissage et on le ressent bien.
Mise en scène
L’histoire se passe en 1963 et on s’y retrouve bien au niveau des décors. Les passages entre deux endroits (la chambre de Johnny, la salle à manger, la piscine…) sont simplistes, mais efficaces; un lit, une porte, un escalier, des tables sont apportés sur scène ou poussés sur des roulettes.
Les paysages (champs de blé, lac, extérieur du complexe vacancier…) sont créés par du multimédia. On rit parfois, tellement ça semble caricatural. À mon avis, ça gagnerait à être revampé, même si l’histoire se passe il y a 50 ans.
Les musiciens, installés au deuxième étage sur la scène font un excellent travail et sont omniprésents, car même s’il n’y a pas beaucoup de chants, il y a de nombreux numéros de danse. Parfois, lorsque leur présence est requise dans le scénario, un rideau s’ouvre et on les voit avec leurs instruments.
Eh oui… La foule réagit aux chansons à succès, comme « Hungry Eyes », « Do You Love Me? » et évidemment, celle que tous attendaient, à la fin du spectacle « I’ve Had The Time Of My Life ». J’ai parfois pensé me retrouver dans une représentation du « Rocky Horror Picture show » tellement les réactions du public étaient fortes!
Je vous le dis, on se retrouverait devant un super grand écran à regarder le film pour la xième fois. En tout cas, les fans sortaient souriants de cette soirée. Et moi, j’ai passé un super beau moment.
Jusqu’au 5 juin, à la salle Wilfrid Pelletier de la Place des Arts.