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La période inédite de pandémie et ses confinements ont sans aucun doute changé notre perception du contact et des rapports humains. La série d'événements Paroles de corps - organisée par « Alchimies, Créations et Cultures » dans le cadre du Festival du Monde Arabe et du Festival Orientalys - se donne pour mission d’interroger et de replacer ces interactions au cœur de ses performances. Danse, musique, calligraphie et bien d’autres: tous les moyens sont bons pour rompre l’isolement et interroger l’influence de la pandémie sur les corps.
Dans le cadre intimiste de la salle Claude Léveillée, les danseuses Valeska et Florence Leclerc présentent « Mon corps, ce parfum aux dangereuses intentions », la première performance-causerie de Paroles de corps.
Crédit: Matias Ollivier
Même si les interprètes performent toutes les deux des danses traditionnelles perses et moyen-orientales, leur style si différents et complémentaires les distinguent. Florence Leclerc incarne un aspect très personnel et profond de ces danses, en retraçant avec puissance les facettes variées du rapport à soi et au corps. Son costume - une robe fluide et ample - lui permet de développer avec une grande aisance ses pièces chorégraphiques. Valeska, plus démonstrative, offre une performance de trois pièces sur les danses traditionnelles iraniennes, toutes d’une précision admirable. Le costume, confectionné par ses soins et mêlant des inspirations indiennes et moyen-orientales, fait rayonner l’ensemble chorégraphique.
Crédit: Matias Ollivier
Après les performances, les danseuses se rejoignent sur scène pour évoquer leur vécu en temps de pandémie et les solutions pour y faire face. Entre l’opportunité de donner des cours en ligne pour l’une et la persévérance dans la création à distance pour l’autre, chacune réussit à surmonter les difficultés pour avoir une pratique résiliente de leur activité. Cependant, la créativité peut parfois s’essouffler et a pu créer une certaine distance avec le corps, jusqu’à un « détachement de l’identité » selon Florence Leclerc. Évidemment, rien ne remplace vraiment la présence d’un public avec lequel les danseuses peuvent se connecter et qu'elles retrouvent enfin avec bonheur. S’en est suivi quelques échanges avec les spectateurs: le seul regret partagé par le public… que les performances soient trop courtes !
Entre représentations et performances-causeries, chacun peut trouver son bonheur grâce à la programmation variée de Paroles de corps qui a lieu jusqu'au dimanche 27 mars.
Le vendredi 25 mars à 19h, la performance-causerie « Filles de l’arbre, de la terre et de l’ailleurs, les 3 métamorphoses du corps » emploie le conte et la danse pour interroger les impacts de la pandémie, entre oppression et paix intérieure. À 20h, rendez-vous au Théâtre Plaza pour assister au concert « Balkis, chante-moi ton corps - Hommage à Nizar Qabbani », dans lequel Rami Badr et Najla Jaffel interprètent le répertoire du poète le plus populaire du monde arabe.
Le samedi 26 mars à 18h, assistez à une performance musicale et flamenco dans « À la recherche du corps perdu », suivi d’un échange avec les artistes sur le vécu des couples en temps de pandémie.
Pour finir en beauté cette semaine de performances, Paroles de Corps invite des artistes de renom tels que Mohamed Makhfi, la chanteuse Leïla Gouchi et bien d’autres pour un manifeste artistique mêlant calligraphie, danse, chant, poésie. Rendez-vous le dimanche 27 mars à 20h pour y assister !