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Vendredi 9 Décembre dernier, j'ai assisté à la première du ballet Casse-Noisette interprété par les Grands Ballets Canadiens de Montréal. Cette adaptation du conte d'Hoffmann sur une partition de Pyotr Ilyich Tchaikovsky est présentée à la Salle Wilfrid-Pelletier jusqu’au 30 Décembre 2022. La brillante chorégraphie du regretté Fernand Nault continue d'émouvoir enfants et adultes de tout âge.
Dès la levée du rideau et tout au long des deux actes, je n'ai cessé d'être impressionné par un scénario grandiose. Même dans un premier acte qui peut manquer de rythme, les représentations classiques de l’architecture du manoir von Stahlbaum et du monde des rêves de Clara envoûtent et accueillent parfaitement chaque danse de cet incontournable ballet.
Lors de l’arrivée des invités de la famille Von Stahlbaum pour leur fête de Noël, la scène se remplit d'enfants dansant entre les parents. L’union de la grâce des pas de danse des adultes avec les bonds intrépides et harmonieux des enfants permettent une immersion dans l’esprit familial de Noël. Je voudrais notamment souligner le travail étonnant du maître des jeunes danseurs, André Laprise, qui a pu compter sur des danseurs de tous âges à partir de 7 ans.
Dans ce premier acte, Clara von Stahlbaum, brillamment interprétée par Athena Chen, reçoit en cadeau du docteur Drosselmeyer un casse-noisette en forme de soldat. La nuit venue, dans les rêves de Clara, une armée de rongeurs menée par le roi des souris tente d’envahir la maison des von Stahlbaum. Le docteur Drosselmeyer enchante alors les petits soldats de plomb du frère de notre héroïne ainsi que son Casse-Noisette. A l’issue de cette bataille Clara sauve la vie de son jouet, le délivrant de son sort et le transformant en prince.
Ce premier acte, bien que n'étant pas le plus enthousiasmant, constitue un préambule délicieux pour le deuxième acte.
Au cours de ce deuxième acte brillant, un hommage est rendu à Clara par les sujet du Royaume des friandises. La jeune fille assiste alors à des danses représentant des gourmandises du monde entier. C’est un régal de multi-culturalité manié avec grand brio par le chorégraphe, les producteurs et les danseurs.
Je garde en tête, dans ce deuxième acte, les sublimes costumes féeriques. Ces costumes dessinés en 1987 par François Barbeau ont une fois de plus donné vie sur scène au magnifique monde des rêves de Clara. Si dans le premier acte je retrouvais à la perfection le style vestimentaire de la bourgeoisie russe du XIX siècle, les dessins de Barbeau, revisités par Mélanie Ferrero, m'ont entraîné dans le pays des rêves, tel un tour du monde fantastique.
Grâce à des scénarios de première classe, une garde robe de haute qualité et la musique jouée à perfection par l’Orchestre des Grands Ballets, je ne peux qu'apprécier la chorégraphie de Fernand Nault qui continue, après plus de 50 ans, à émouvoir tous les enfants et adultes qui ont la chance d’assister à ce spectacle.
Avant de clore ce tableau enchanteur, je voudrais mettre en avant deux moments spécifiques, la danse Arabique et la Valse des fleurs qui m'ont particulièrement ému. La première, la danse arabique, magnifie une danseuse talentueuse évoluant dans une chorégraphie orientale, accompagnée des ondulations d'un grand voile manié avec délicatesse par ses six danseuses. La seconde, la Valse des fleurs, met à l'honneur huit danseuses et quatre danseurs faisant voler et virevolter une myriade de couleurs au son d'une musique qui me ramène à mes souvenirs d’enfance.
Pour finir, seul Fernand Nault peut exprimer si bien l'émotion ressentie à la sortie de la salle Wilfrid-Pelletier :
« J’attribue le succès de Casse-Noisette à plusieurs choses : au charme des enfants dans la scène de la fête, à un sentiment de nostalgie qui nous rappelle que la société vivait plus sereinement à cette époque, à l’innocence de la jeune Clara, à la danse classique merveilleusement interprétée sur la célèbre partition de Tchaïkovski. »
— Fernand Nault
Retrouvez l’univers enchanté de Casse-Noisette jusqu’au 30 décembre à la Salle Wilfrid-Pelletier !