Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Quand je vais voir un spectacle du Cirque du Soleil, je sais tout de suite qui m’accompagnera : ma fille Jade. C’est pour nous, une tradition mère-fille que d’assister ensemble à ces représentations.
Alors, on a décidé de souligner ça, en écrivant notre premier papier à quatre mains (pas deux, puisqu’on utilise un clavier et non un crayon!)
Crédit photo : Jade Christian-Roy
Scénario et personnages
Si nos souvenirs ne nous trompent pas, les spectacles du Cirque du Soleil n’ont pas toujours été basés sur une histoire. Cependant, Volta l’est.
Le récit est celui de WAZ, un homme au crâne couvert de plumes bleues au lieu de cheveux; une différence qui lui a attiré plusieurs moqueries quand il était enfant.
Adulte, devenu animateur du jeu télévisé très populaire Quid Pro Quo, WAZ vit dans un monde de téléréalité où l’accès à la célébrité est un but très convoité. Cette émission, dont le millième épisode se déroule sous nos yeux, invite des participants à concourir dans des épreuves.
Le gagnant deviendra une Élite, un statut recherché par les Gris représentant Monsieur et Madame Tout-le-Monde; enfin, il sera célèbre et pourra regarder de haut les individus de ce monde faux, un monde de gloire superficielle.
Parmi les personnages principaux arrive ELA. Elle fait partie des Esprits libres, des êtres naturels, bienveillants et amoureux de la vie.
Énergiques, souriants, ces personnages colorés nous semblent authentiques. Portés par leurs rêves et leurs pulsions, ils vivent leur vie à plein et tentent de partager leur bonheur avec les ternes personnages du monde des Gris.
Quand WAZ croise ELA, sa vie en est bouleversée au point où il met en doute son bien-être dans ce monde artificiel. Comme pour lui faire prendre conscience de ce qu’est devenue sa vie, de bons souvenirs d’enfance surgissent dans sa mémoire... D'ailleurs, on reverra souvent ce jeune personnage qui représente WAZ, petit garçon. Il est en quelque sorte l’ange gardien et l’alter ego de WAZ, l’adulte.
La partie téléréalité de ce scénario nous a paru un peu lourde, avec certaines longueurs. Nous nous sommes demandé s'il était vraiment nécessaire de mettre la table avec cette téléréalité; il devait y avoir une bonne raison, si ce n’est pour y accrocher de bons numéros circadiens.
Les numéros
Sans les décrire tous, permettez-nous de vous en présenter quelques-uns. La plupart méritent une cote d’excellence et d’originalité; d'autres, par contre, font partie de la catégorie du déjà-vu et ne restent pas gravés dans notre mémoire.
Je vous garantis que quiconque a joué à la corde à sauter dans son enfance n’a jamais réussi à tourner ces cordes doubles avec une telle rapidité! Les Gris le font tellement vite qu’ils créent une illusion optique! C’en est essoufflant!
On reste sans mots devant les mouvements de contorsion que doivent faire cinq des Esprits libres en passant à travers des cerceaux dans tous les sens et toutes les positions.
Et on sympathise avec l’artiste qui se fait soulever par le chignon sans aucune grimace! Ouch!
Selon nous, l'un des numéros marquants précède l'entracte. On y voit plusieurs artistes se balançant à des anneaux suisses à partir d’un pont surplombant la scène; impressionnant! Mais ce n’est pas fini: s’ajoutent à ces huit acrobates, coordonnées à travers leurs mouvements, deux femmes qui se lancent du plafond en bungee. À couper le souffle!
Notre numéro préféré a été celui du pas de deux entre WAZ, sur un BMX Flatland, et une artiste dont la formation en danse classique est évidente. Cette union peut sembler disparate, mais elle donne un dialogue surprenant de synchronisme entre l’artiste qui tourbillonne sur son vélo et les pirouettes de la danseuse défiant la gravité.
Nous ne pouvons parler de ce spectacle sans faire mention de l'agilité de l'artiste interprétant ELA. Se déplaçant sur des patins à quatre roulettes, elle déambule, virevolte, saute et pirouette avec une grâce déconcertante.
Le clou (et la fin) du spectacle reste un numéro hors du commun effectué sur vélos. Ne faisant qu'un avec leur BMX, les acrobates sautent, roulent et rebondissent d'une plateforme à l'autre sur l'ensemble de la scène et nous en mettent plein la vue.
Finalement, fidèles à la tradition du Cirque du Soleil, les numéros circadiens sont accompagnés par des musiciens et des chanteurs qui nous enivrent par leurs mélodies sorties tout droit de l'imaginaire et du fantastique.
Un léger bémol
Bien que ce spectacle soit divertissant, il n'en reste pas moins que les billets sont en général très dispendieux. Y amener une famille demande une planification budgétaire, surtout si on veut des sièges au centre de la salle, face à la scène.
Malgré que nous ayons passé une belle soirée, nous en venons à la conclusion qu'à ce prix, on se serait attendu à un spectacle encore plus à la hauteur de ce à quoi nous a habitués le Cirque du Soleil pour la plupart de ses créations. Selon nous, ce n'est pas le spectacle le plus incroyable que cette organisation ait produit.
Mentionnons que ce 41e spectacle est tout de même original par son utilisation inhabituelle de certains accessoires acrobatiques tels que les vélos, ainsi que par le jeu scénique des plateformes et des espaces de scène. Alors surveillez les rabais et profitez-en!
Installée au Vieux Port de Montréal jusqu'au 23 juillet, toute l'organisation se déplace ensuite à Gatineau où le chapiteau de Volta sera érigé du 3 au 27 août. Pour en savoir plus, cliquez ici.