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C’est bien connu, j’adore ce festival qui propose son lot de diversité en arts circassiens. Et cette 15e édition met la barre haute pour les prochaines en termes de diversité! Voici trois spectacles à voir dans la même soirée, de 18 h à 21 h 30!
Ce que j’en pense
Déjà, le titre m’intriguait… mon sourcil a continué à s’élever à mon entrée dans la salle : la lumière est si tamisée, qu’on a de la difficulté à trouver notre siège.
Cette ambiance pour le moins feutrée met la table pour ce spectacle qui m’a parfois placée dans un état suscitant un malaise, comme quand on regarde un film d’horreur (n’étant pas une fervente de ce type de cinéma, je ne suis peut-être pas une référence !) En tout cas, le mot qui m’est venu souvent à l’esprit c’est : bizarre…
La scène représente un intérieur de maison, avec une table, des assiettes, des chaises, un placard avec deux portes, des fauteuils au salon, une lampe et un plafonnier… Les six artistes, souvent couplés, s’articulent simultanément, ce qui fait qu’on ne sait plus trop où porter notre attention.
Ai-je dit « articuler » ? Je devrais dire se démembrent ! On dirait que ces femmes et ses hommes n’ont pas de colonne vertébrale. L’un glisse du divan comme les montres molles de Dali ; l’autre réagit par secousse en lançant le haut de son corps vers l’arrière comme un soubresaut. L’affaire, c’est que sa tête touche presque au sol, derrière ses mollets ! (J’ai eu une pensée pour le film The Exorcist.)
Leurs corps se mélangent au point où on ne sait plus à qui appartiennent cette jambe et ce bras ! Chaque duo se tombe dans les bras l’un de l’autre, se sépare, retombe dans d’autres bras, se repousse… Comme un mouvement perpétuel. Ces acrobates sont d’une souplesse incomparable et exécutent parfaitement de la danse contemporaine.
On y voit un mariage d’acrobaties, de danse, de théâtre physique; des assiettes tiennent en équilibre sur des tiges oscillantes (ça faisait longtemps que je n’avais pas vu ça !), la table s’incline permettant un numéro d’équilibre et de glissade, un artiste se tient en équilibre sur des bouteilles de vin… Vraiment original.
Les duos racontent des histoires aux apparences anodines, mais qui relèvent du surréaliste. Tout pourrait être réel, mais semble jouer avec l’irréel. Tout le long des 70 minutes que dure la représentation, je me suis demandé quel était le rapport avec le titre. Play Dead… Jouer à faire le mort ? Je ne sais pas trop, mais ce n’est pas important.
Cette première création de ce collectif fondé en 2020, « observe la beauté tordue et le caractère parfois risible du comportement humain ». C’est ce qu’on lit dans le programme.
L’atmosphère est en tout cas, très intime avec ces jeux d’ombres et de lumières (plafonnier, lampe de poche), de musiques éclectiques (du classique, on passe à l’opéra puis aux bruits de la nature) et de longs et lourds silences.
Cependant, malgré ce qu’on croirait au départ, on comprend avec le dernier numéro que Play Dead célèbre la vie, à l’instar de gens qui dansent désespérément sur une ultime chanson avant la fin de la fête.
Ce que j’en pense
L’histoire du Lac des Cygnes, un des ballets les plus romantiques qui soient, est remodelée à la saveur circassienne, avec les plumes et des acrobaties à couper le souffle.
On y reconnaît sans contredit, le caractère physique qui fait la renommée de cette compagnie australienne, avec des numéros de main à main vertigineux, des pyramides qui n’en finissent plus de s’élever et dont la base n’est pas toujours l’homme de la situation !
Et on retrouve, dissimulée dans une musique moins classique, des passages du compositeur Tchaïkovski. D’ailleurs, j’aimerais bien avoir la trame sonore de ce spectacle que j’ai adorée !
Duck Pond, c’est drôle, ça divertit, mais c’est aussi touchant en raison de l’histoire du canard qui devient un beau cygne blanc, mais dont l’amour du prince est disputé avec un cygne noir. L’humour et l’énergie sont au rendez-vous dans ce conte qui fait subtilement un parallèle avec une histoire d’identité et de la recherche du vrai soi.
Le Cirque contemporain Circa existe depuis 2004 ; il a voyagé à travers plus de 40 pays et a diverti au-delà d’un million et demi de personnes. Leur réputation n’est pas à faire. Circa est pionnière dans des numéros physiques extrêmes qui repoussent les limites et mélangent la danse, le théâtre et le cirque pour donner des performances puissantes dont on se souvient longtemps.
De grands rideaux dorés à multiples panneaux subtils séparent les trois côtés de la scène des coulisses. C’est par là qu’entrent les artistes, en courses, roulades ou acrobaties diverses, et en sortent comme s’ils traversaient un mur magique. De grands tissus amenés par des artistes contribuent finement aux changements d’acrobates. J’ai bien aimé cette mise en scène.
Plusieurs sont vêtus en noir, l’une, de couleur pâle avec une collerette, laisse à penser qu’elle est le petit canard, et l’autre, en blanc et noir, pourrait représenter l’un des grands cygnes. On reconnaît le prince à sa couronne. Le cygne noir est représenté par une artiste portant des talons aiguilles (même lors de son numéro où elle marche sur son collègue et grimpe jusque sur ses épaules !)
Quand je disais que la musique de Tchaikovsky est sous-jacente, c’est justement sur celle des « quatre petits cygnes » - pour les connaisseurs de la version ballet, qu’arrive la famille de canard. Quand elle se pointe sur scène, avec les pattes jaunes palmées, on entend le public s’esclaffer (des rires d’enfants aussi !).
En plus des acrobaties et des pirouettes qui propulsent un acrobate des bras d’un duo à ceux d’un autre, on verra de magnifiques numéros de tissus, un autre de trapèze sur un anneau suspendu, et aussi, des sangles.
Et restez bien assis jusqu’à la fin ! Ça vaut la peine !
Ce que j’en pense
Si vous voulez faire partie du party anniversaire des 29 ans de Sophie, c’est là qu’il faut être.
Sophie, c’est une personne du public dont ce sera la fête ce soir-là ! D’ailleurs, pendant tout le spectacle, les artistes sur scène interagissent souvent avec le public en salle.
En fait de disciplines du cirque, on y retrouve de l’acrobatie, du main à main menant à des pyramides, de la corde lisse, un duo capoté (et courageux !) en patins à roulettes (ceux à 4 roues qu’on utilisait dans les roulathèques), des sangles, du trapèze, du vélo...
Cette compagnie de Londres, fondée en 2021, porte le nom de Three Legged Race parce que, d’abord, elle est formée de trois personnes, Katharine Arnold, Isis Clegg-Vinell et Nathan Price, et aussi, parce que selon ses membres, la course à trois jambes est la plus créative de toutes !
Ce spectacle de cirque et de cabaret immersif, la première création de cette petite compagnie, a été présenté pour la première fois à Londres à l’été 2021. Faisant fureur, il a immédiatement été choisi pour faire la une du Fringe d’Édimbourg l’année suivante.
Selon Three Legged Race Productions : « il n’y a pas d’idée trop bizarre, pas d’astuce trop douteuse et pas de blague que nous ne surjouerons pas » !
Les six personnages sont bien spéciaux par leurs coiffures, leur maquillage et leurs costumes. Oui, six, car aux trois fondateurs s’ajoutent Cornelius Atkinson, Guillaume Paquin et Francis Gadbois. Il y a beaucoup de comédie (c’est drôle et on rit !), et tout ce qu’on s’attend à voir dans un « party d’une fille de 29 ans » où sont invités des policiers... courtement (très !) vêtus. Vous comprenez pourquoi le spectacle s’adresse aux 14 ans et plus ?
Pour en savoir plus sur le festival et sa programmation, cliquez ici.