Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Every Day (Aujourd’hui est un autre jour au Québec) prendra l’affiche le 23 février prochain. Ce film, du réalisateur américain Michael Sucsy et adapté du roman éponyme publié en 2012 par David Levithan, est une ode à un amour qui voyage au-delà des limites des genres et explore l’essence même de l’identité.
Partez à la découverte d’un amour transcendant !
Dans Every Day, une adolescente découvre l’amour, le vrai, en rencontrant « A ». « A » n’est ni homme ni femme, ni beau, ni laid, « A » est noir ou blanc, habite loin et habite près, car « A » n’a pas de corps. En effet, le film présente habilement l’histoire d’une personne qui voyage à travers les corps des autres, habitant chaque jour une nouvelle image, une nouvelle vie, une nouvelle identité. Toutefois, le jour où « A » rencontre Rhiannon, il (elle) fait face à la difficile réalité d’habiter un corps différent tous les matins. De son côté, la jeune fille doit apprendre à aimer et retrouver son âme sœur, sans savoir qui elle sera demain.
Afin d’en découvrir davantage, voici la bande annonce de Every Day :
Cette histoire d’amour étrange et complexe s’inspire du roman de David Levithan. Ce dernier est notamment connu pour ses écrits destinés aux adolescents, et questionnant les conflits touchant aux orientations et identités sexuelles tels que Boy Meets Boy, publié en 2003. Le roman est adapté à l’écran par Jesse Andrews, et le film est réalisé par Michael Sucsy, après The Vow (2012), et Grey Gardens (2009) pour lequel il remporte le prix du meilleur réalisateur aux Producers Guild of America Awards. En vedette, on y voit la jeune actrice australienne Angourie Rice, dont le talent a déjà été remarqué dans The Nice Guys de Shane Black sorti en 2016, Spider-Man: Homecoming de Jon Watts, sorti en 2017, et bien évidemment Les Proies de Sofia Coppola, sorti en 2017. « A » est interprété par une multitude de jeunes acteurs, hommes et femmes, tels que Justice Smith, notamment connu pour sa performance dans la série The Get Down, ou même Owen Teague, que l’on reconnait pour son rôle dans Bloodline ou dans l’épisode « Arkangel » de la dernière saison de Black Mirror.
Une dose de poésie, de romance et d’introspection au rendez-vous !
Qu’on s’attende à un drame romantique ou à une fiction pour adolescents, Every Day saura surprendre. En effet, très vite, le film n’est plus uniquement dédié à la jeunesse et on passe rapidement outre son aspect fantastique, afin de se consacrer au véritable message. On embarque pour un voyage au cœur du sens de la vie, de l’identité et bien évidemment de l’amour. Aller visionner cette œuvre, c’est passer un moment hors du temps, où seules nos interrogations sur la fondation de ce que nous sommes a de l’importance. Au sein de ce témoignage au-delà des conventions, on suit Rhiannon, qui apprend à se défaire de ses croyances et suppositions pour vivre un amour pur. Elle aime une personne sans tenir compte de son paraître, en se fondant sur qui elle est vraiment. Le spectateur est alors, à son tour, invité à explorer ses propres limites : sommes-nous corps ou conscience ? Est-il possible que notre identité ne se résume pas à qui nous sommes au sein de notre vie, mais que sa définition soit plus spirituelle ?
Le personnage « A » change de corps toutes les 24 heures, tandis que le spectateur sera hors de son propre corps pendant près de deux heures, lors de son périple autour de sa réflexion sur l’être et l’amour. « A » se transforme chaque jour; néanmoins, même le spectateur en oublie les différents acteurs qui l’interprètent et finit, lui aussi, par voir et reconnaître « A », malgré ses différentes façades. Every Day nous rappelle que nous sommes plus que des coquilles vides à apparence humaine, et que nos présomptions nous font parfois oublier qui nous sommes, ou pourquoi nous aimons qui nous aimons. Toutefois, l’amour n’a pas de limites, qu’elles soient physiques, sexuelles ou intellectuelles. La recherche journalière de Rhiannon de celui qu’elle aime, et le changement perpétuel de « A » suggèrent que chaque personne est une éventualité. Ainsi, peut-être, nous aussi, apprendrons-nous à laisser leur chance à tous, ainsi qu’à suivre nos instincts et sentiments, au lieu d’instaurer des limites naissant dans la logique, le paraître ou la convention. Ne l’oublions pas, l’amour n’est pas rationnel, il est aveugle.
Every Day, en salles en version originale ou française partout au Québec dès le 23 février, n’a pourtant rien d’extraordinaire et finit comme il débute, sans artifices. Toutefois, son contenu poétique, illustré par un impressionnant jeu d’acteurs, laisse le spectateur avec une sensation d’espoir, de tolérance et d’optimisme, ainsi qu’avec une nouvelle appréciation pour la beauté de la vie. Afin de réserver vos places pour la première, vous pouvez cliquer ici !