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La déesse des mouches à feu, c'est le roman à succès de Geneviève Pettersen paru en 2014 qui plonge à pieds joints dans le déluge de l'adolescence. Mis entre les mains de la réalisatrice Anaïs Barbeau-Lavalette, ce livre a su se transformer en un film beau, sincère et criant de vérité. Il sera à l'affiche partout au Québec ce vendredi 25 septembre.
C'est l'histoire de Catherine, 16 ans, adolescente de Chicoutimi-Nord marquée par le divorce de ses parents et le roman de Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…
C'est l'histoire aussi, surtout, des premières fois, des cris de jouissance, des envies de tout voir, tout essayer, des liens qui se brisent et d'autres qui se créent, c'est l'histoire de l'intensité dans tout ce qu'elle a de plus marquante.
Quand ses parents décident de se séparer, c'est l'éclatement de Catherine. C'est aussi d'une certaine manière sa renaissance.
Des interprètes lumineux
Pour pouvoir remplir cette charge émotive, il fallait trouver celle qui saurait habiter Catherine. Les yeux de la réalisatrice se sont arrêtés sur Kelly Depeault, qui a su remplir sa mission dans la plus grande des justesses.
Le film est porté par des talents bruts, chacun des comédiens crève l'écran à un moment ou à un autre de l'histoire. On voit que dans le choix de ses comédiens, Anaïs Barbeau-Lavalette a décidé d'aller à la rencontre d'êtres humains qui avaient quelque chose à raconter.
D'ailleurs, pour avoir la chance de tisser des liens plus intimes, la réalisatrice et les acteurs ont partagé une fin de semaine dans un chalet. Certains moments forts de ce week-end ont été captés et mis à l'écran. C'est un autre aspect qui rajoute de la véracité au récit.
Mathieu Charbonneau, qui orchestrait la musique du film, a aussi fait un travail incroyable. Restant fidèle au roman tout en se laissant une certaine liberté, la musique a su accompagner justement la mer d'émotions qui se cachait dans chacune des scènes.
Certains diraient que c'est un film qui s'adresse aux adolescents. Ils font erreur. Je crois que l'histoire porte un message universel. Sans jugements, sans tabou, parfois peut-être trop cru pour certains, on traite des aspects de la vie dans lesquels plusieurs se reconnaîtront.
Il y a des scènes intimes qui feront sûrement parler, un usage de la drogue très présent qui pourrait choquer, mais ceux qui s'arrêteront à ces jugements passeront à côté de ce que le film tente réellement de mettre de l'avant. C'est l'éclosion d'une énergie vibrante qui veut se sentir vivre. C'est un rite de passage qui traverse les générations.
Un tournage vert
Il est aussi important de souligner que ce film a été filmé de façon écoresponsable. On peut voir dans le générique que le film a été certifié du sceau « tournage écoresponsable ».
Pour rendre ce projet possible, chaque chef de départements a rencontré un consultant spécialiste pour pouvoir apporter les changements nécessaires pour un tournage avec une faible empreinte écologique.
Le processus est d'ailleurs complètement documenté, il pourra donc être utilisé à titre de référence si d'autres productions souhaitent entreprendre la même initiative.
Allez voir ce film, il mérite d'être vu et compris.