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L’agence Téléfilm Canada a soumis le film Félix et Meira, du cinéaste Maxime Giroux, afin de représenter le Canada aux Oscars. Bien heureux de cette nouvelle, atuvu.ca vous a concocté un palmarès des films québécois ayant été soumis aux Oscars depuis 2010. Une bonne raison pour visionner des classiques.
Tout d’abord, il faudrait féliciter nos réalisateurs québécois de produire autant de bijoux cinématographiques. La liste parle d’elle même, depuis les 6 dernières années les films proposés par Téléfilm Canada proviennent tous du Québec. Un heureux hasard ou une preuve de talent? Nous penchons pour la deuxième réponse!
2010 : J’ai tué ma mère de Xavier Dolan
Première fois comme scénariste et réalisateur, Dolan reçoit de hautes distinctions pour son film. Il y joue un jeune adolescent de seize ans, Hubert Minel, qui déteste sa mère, Chantal, joué para Anne Dorval, à en avoir des ulcères. Les goûts et la personnalité de cette dernière l’horripilent, tout comme son ignorance crasse. Au-delà des irritantes surfaces, il y a aussi la manipulation et la culpabilisation, mécanismes chers à sa génitrice. Un film qui transcende les âges.
2011 : Incendies de Denis Villeneuve
Finaliste dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère aux Oscars. L’œuvre de Denis Villeneuve a traversé des frontières. À la suite du décès de leur mère Nawal Marwan, les jumeaux Jeanne (Mélissa Désormeaux-Poulin) et Simon (Maxim Gaudette) se voient remettre deux lettres par le notaire Jean Lebel. L’une qu’ils doivent donner à leur père qu’ils n’ont jamais connu et qu’ils croyaient mort, et l’autre à leur frère dont ils ignoraient l’existence. Commence alors pour les jumeaux une longue quête vers leurs origines et la découverte de la vie de leur mère.
2012 : Monsieur Lazhar de Philippe Falardeau
Aussi finaliste dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère aux Oscars, c’est probablement mon film préféré de la liste. Lorsqu’on a la chance de voir de jeunes acteurs à l’écran on est toujours impressionné par leur sensibilité. À Montréal, une enseignante d’une école primaire se donne la mort en se pendant dans sa salle de classe. Bachir Lazhar, un immigrant algérien, est rapidement embauché comme vacataire pour la remplacer alors qu’il nage lui-même en pleine tragédie personnelle. Il s’attache aux élèves et eux à lui. Nous aussi on est attendrie par toute cette histoire, un scénario qui est adapté de la pièce Bashir Lazhar d’Évelyne de la Chenelière.
2013 : Rebelle de Kim Nguyen
Aussi finaliste dans la catégorie, Kim Nguyen Komona, une adolescente de 14 ans, raconte à l’enfant qui grandit dans son ventre l’histoire de sa vie depuis qu’elle fait la guerre. Tout a commencé à 12 ans, lorsqu’elle a été enlevée. Depuis deux ans, elle se bat avec une kalachnikov, entraînée de force dans l’armée des guerriers rebelles. Le seul qui l’aide et l’écoute est Le Magicien, un garçon de 15 ans qui veut l’épouser. Une belle histoire d’amour sur un fond de guerre et d’erreur du passé.
2014 : Gabrielle de Louise Archambault
Film signé d’une poésie musicale époustouflante. Non seulement la musique de Robert Charlebois brille dans l’ensemble de l’œuvre, mais ponctue aussi, par moment, les grandes émotions qui la transcendent. Gabrielle (Gabrielle Marion-Rivard) et Martin (Alexandre Landry), deux jeunes gens qui se sont rencontrés au centre de loisirs dans la chorale « Les Muses de Montréal », sont fous amoureux l’un de l’autre. Cependant, à cause de leur déficience mentale, leur histoire d’amour n’est pas bien vue par leur entourage notamment la mère de Martin.
2015 : Mommy de Xavier Dolan
J’ai été choqué d’apprendre que le film de Dolan n’était pas finaliste aux Oscars. Quand j’ai été le voir au cinéma, je n’étais pas la seule à être aussi touchée par tous les aspects de l’œuvre. J’ai non seulement pleuré, mais aussi rit. J’ai aussi eu les dents serrées de malaise. Une symphonie d’émotions grâce à un film avec une direction artistique impeccable.
Diane (Anne Dorval), veuve dont la situation financière est loin de permettre les avantages de l'épilation à la lumière pulsée, récupère la garde de son fils Steve (Antoine-Olivier Pilon), un adolescent souffrant d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), après qu’il ai été expulsé du centre de rééducation dans lequel il avait été placé peu de temps après la mort de son père. La mère et le fils forment un duo explosif – entre amour, violence, tendresse et insultes – que va venir compléter leur voisine Kyla, professeur dans le secondaire en « congé sabbatique » suite à un drame dont elle garde un bégaiement séquellaire handicapant. Tous les trois trouvent alors une forme d’équilibre précaire et même un certain bonheur.
2016 : Felix et Meira de Maxime Giroux
Évidemment, il est important de mentionner le nommé de cette année pour représenter dans le Canada à l’international. Une jeune femme (Hadas Yaron) déjà mère d’un enfant se morfond en compagnie de son mari, un juif hassidique très pratiquant qui lui interdit d’écouter la musique qui lui plaît. Elle rencontre alors un bobo excentrique (Martin Dubreuil) qui habite dans la même rue qu’elle et lui fait découvrir un monde bien loin de son quotidien.
BONUS - 2004 : Les Invasions barbares de Denys Arcand
Le seul film à avoir remporté dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère dans l’histoire est le majestueux long métrage de Denys Arcand.
Rémy, divorcé, la cinquantaine est à l’hôpital. Son ex-femme Louise rappelle d’urgence leur fils Sébastien, installé à Londres. Sébastien hésite - son père et lui n’ont plus rien à se dire depuis longtemps. Finalement, il accepte de revenir à Montréal pour aider sa mère et soutenir son père.
Dès son arrivée, Sébastien remue ciel et terre, joue de ses relations, bouscule le système de toutes les manières possibles pour adoucir les épreuves qui attendent Rémy. Il ramène aussi au chevet de Rémy la joyeuse bande qui a marqué son passé : parents, amis et anciennes maîtresses.
L’irrévérence, l’amitié et la truculence sont-elles toujours au rendez-vous ? L’humour, l’épicurisme, le désir peuplent-ils toujours leurs rêves ?
A l’heure des invasions barbares, le déclin de l’empire américain continue...
*Synopsis inspirés de Wikipédia.