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Le 9e film de la réalisatrice et galeriste Hélène Bélanger-Martin suit le peintre et sculpteur André Desjardins dans la réalisation d’une statue monumentale haute de huit pieds, intitulée « Libre ». Ce projet donne l’occasion de découvrir l’histoire d’un artiste aussi libre que son œuvre. En sélection officielle au 40e Festival international du film sur l’art (FIFA), Libre sera présenté pour la première fois le 19 mars au Centre canadien d’architecture de Montréal puis le 20 mars au Musée national des beaux-arts du Québec. Le film prendra par la suite l’affiche en avril à la Cinémathèque québécoise.
Depuis son refuge situé en Estrie, l’artiste André Desjardins entame la création de sa sculpture « Libre » en grand format, destinée à être exposée sur les berges du lac Memphrémagog qui a bercé son enfance et son adolescence. Entouré de nature, on observe le sculpteur progresser silencieusement, la vie de la forêt et le frottement des outils comme seuls bruits de fond. Les plans fixes et rapprochés rendent compte du travail minutieux et exigeant d’une telle création, tout en lui en conférant cet aspect méditatif qui entoure l’élaboration de la sculpture:
« Il y a une lenteur dans la sculpture que je dois respecter. Il y a une lenteur comme quand on fait une méditation, comme quand on conduit une voiture sans radio. »
Ce suivi de bout en bout - du croquis préparatoire à l’inauguration, en passant par le moulage et l’assemblage - donne la sensation agréable d’être un spectateur témoin, presque accompagnateur du projet que nous voyons naître sous nos yeux. Étape par étape, d’un « petit projet » à un autre, la figure agenouillée du personnage prend forme et prend vie dans chaque détail. De manière apaisée et apaisante, le film Libre nous fait voir la création artistique dans toute sa splendide simplicité.
Hélène Bélanger-Martin - à la fois muse et conjointe de l’artiste - nous invite dans le cadre intimiste de l’atelier, propice à la confession. André Desjardins nous dévoile sans détour des pans de son histoire personnelle et leur influence sur son processus créatif. La mort de son père alors qu’il n’a que 12 ans est sans doute l'événement le plus déterminant dans son parcours de vie et l’on comprend alors que, plus que des passions, la sculpture et la peinture sont des échappatoires vitales pour lui.
« Je peins une paix intérieure. Je l’associe beaucoup à l'innocence perdue après la mort de mon père où j’essaie de revenir à cette espèce de moment parfait que je vivais avant cette vague de tristesse-là. »
Les regards croisés des personnes gravitant autour de lui - amis, famille et mécènes - dépeignent le portrait sensible d’un grand créatif qui n’a cessé d’inventer et de construire tout au long de sa vie, mais aussi d’une force de la nature humble et altruiste, qui place l’humain au cœur de son œuvre.
« Pour moi, André c’est quelqu’un qui est connecté, comme un poète. Sa poésie, il l'écrit avec ses sculptures et ses peintures. Et puis les poètes, ce sont ceux qui donnent un sens à notre vie. » - Luc Paquet, collectionneur d’art et mécène
Si le titre Libre s’inspire en premier lieu de la sculpture façonnée au fil du documentaire, il désigne aussi ce qu’incarne véritablement André Desjardins: la liberté d’un artiste qui ose. Celui qui ose quitter un travail peu épanouissant pour se consacrer à son art, qui ose se tromper et qui « laisse venir l’imprévisible », qui se sépare d’une agence américaine pour suivre son propre rythme de travail, en indépendant. La liberté, enfin, d'un artiste qui prend son temps et reste à l’écoute de sa créativité. Hélène Bélanger-Martin signe ainsi un film qui, tout en désacralisant l’espace de l’atelier, en donne un aspect poétique et chaleureux permettant de mieux comprendre la complexité de l’humain derrière l’artiste.
La première mondiale de Libre aura lieu le samedi 19 mars à 14h30 au Centre canadien d’architecture de Montréal. Le dimanche 20 mars à 13h30, Libre sera projeté dans la salle du Musée national des beaux-arts du Québec. Le film prendra par la suite l’affiche en avril à la Cinémathèque québécoise.