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Derrière un son percussif hypnotique et exalté se cache une démarche artistique sortant les tambours traditionnels et la batterie de leurs rôles usuels. En grande première à Montréal, ce groupe légendaire vient enflammer la ville de ses rythmes explosifs!
À l’origine des Tambours de Brazza, on trouve un homme batteur et percussionniste, spécialiste du jazz, amateur des rythmes de son pays, le Congo-Brazzaville : Emile Biayenda. Initié au ngoma, un tambour congolais, dès son plus jeune âge, le musicien s’intéresse à la batterie dans son adolescence et apprend à en jouer de manière autodidacte. Il accompagne alors divers groupes et ballets.
En 1991, il rassemble pour un projet ponctuel plusieurs dizaines de percussionnistes. Il adapte les rythmes des ngomas à des tendances plus occidentales. Le résultat plaît, une cinquantaine de percussionnistes souhaitent continuer l’aventure. Les Tambours de Brazza étaient nés ! Dès 1994 sort l’album Congo Drums, suivi de celui intitulé simplement Les Tambours de Brazza (1996).
En 1997, alors qu’ils sont en tournée, une guerre civile éclate au Congo-Brazzaville, empêchant les musiciens de retourner chez eux. Ils partent donc pour Pointe-Noire, une autre ville du Congo-Brazzaville, et y restent deux ans. Mais, lors d’une grande tournée en Afrique de l’Ouest, une deuxième guerre civile éclate dans leur pays. Ils se voient alors obligés de s’installer à un nouvel endroit. Ils choisissent le Bénin. Ils y resteront durant deux années, puis s’exileront en France en 2001.
Ces déracinements successifs présentent l’avantage de leur avoir donné une ouverture extraordinaire sur d’autres pratiques musicales, sur d’autres rythmes, sur d’autres instruments, nouveautés dont ils s’enrichissent. Ainsi, au cours des années, à la batterie et aux percussions s’ajoutent une basse, d’autres percussions. Leur album Tandala, sorti en 2003, accueille même un piano. Par ailleurs, alors qu’il était souvent accessoire jusque- là, le chant prend de plus en plus d’importance au cours des années. Finalement, le résultat est un impressionnant mélange de tradition et de modernité, un aller-retour incessant entre des rythmes ancestraux et des sons actuels. Leur jeu de scène évolue, lui aussi. Les musiciens, qui sont aussi danseurs, donnent aux prestations scéniques une dimension supplémentaire et une énergie communicative.
Après leur installation en France, ils enchaînent enregistrements d’albums et tournées internationales. Successivement sortent Tandala (2003), le CD et DVD live Zangoula (2004), Ahaando (2004) et Brazza (2008). Chaque fois, est relancée la volonté d’approfondir la pratique du ngoma et de multiplier les échanges avec d’autres traditions ou innovations musicales. Une curiosité sans cesse renouvelée.
Après avoir parcouru le monde entier, c’est la première fois que le groupe passe par le Canada, spécialement pour les Nuits d’Afrique.
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