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Les vendredis et samedis du 26 août au 3 septembre ainsi que le 10 septembre, la Promenade Wellington se transforme en théâtre urbain avec le Festival Marionnettes Plein la rue. Durant cette période, c’est plus de vingt spectacles qui sont offerts en grande majorité gratuitement dans le quartier de Verdun, permettant à tous d’expérimenter un art riche en émotions.
Pour sa 11e édition, le Festival Marionnettes Plein la rue n’y va pas de main morte : marionnettes habitées, marionnettes à gaine, marionnettes à tiges, expositions, déambulation dans les rues et marionnettes géantes sont au centre des festivités. Entre théâtre, poésie visuelle et arts vivants, toutes ces marionnettes témoignent d’une longue tradition qui se poursuit aujourd’hui dans les parcs et les lieux de diffusion jouxtant la Promenade Wellington.
Marionnette habitée Marionnettes à gaine Marionnettes à tige
Jouant un rôle central dans les cérémonies religieuses de la Grèce et l’Égypte antique et étant utilisée depuis trois mille ans en Chine, les marionnettes ont vraisemblablement vu le jour sous le signe du sacré. Les théâtres de marionnettes, très populaires dans les foires françaises et prisées au sein des théâtres ambulants italiens, ont ensuite permis de fuir quelque peu l’impératif de censure et d'œuvrer dans la parodie, le pastiche ou la caricature. Bref, les marionnettes avaient souvent pour mission de faire rire.
On retrouve d’ailleurs cette volonté comique dans les spectacles Napoléon et Colomban ainsi que Pantition, présentés le 27 août, ou bien Ti-Gus magicien qui aura lieu le 3 septembre. À l’aide de la musique, de la danse et du théâtre d’objet, c’est une véritable ode au rocambolesque et à l'extravagance qui nous enlace au cours de ces spectacles.
Après la Grande Guerre, le monde des arts est retourné dans tous les sens, et le théâtre des marionnettes n’y fait pas exception. Elles offrent à ce moment et jusqu'à aujourd'hui une ouverture pour explorer une nouvelle expression artistique, voire un nouveau langage. Un objet quelconque peut devenir une marionnette et celle-ci peut maintenant représenter l'abstraction de la vie, la nature ou les émotions, comme c’est le cas au cœur de plusieurs spectacles du Festival Marionnettes Plein la rue.
Que ce soit le caractère sylvestre des marionnettes déambulatoires du Chant de l’arbre ou l'immersion dans le caractère aquatique de Vagues, tous deux présentés le 26 août, c’est le lyrisme de l’ « autre qu’humain » qui prend d'assaut le festival avec ces représentations.
S’insère aussi Le roi boréal au coeur des festivités. Le 2 septembre, cette marionnette géante à l’effigie d’un orignal est le lieu d’une rencontre entre un squelette technologique et une poésie des sens inspirée par la nature. C’est une rencontre paradoxale et pourtant sensée entre l’électronique et l’animal. Témoins des possibilités qu’offrent les marionnettes, ces spectacles ne font que confirmer la singularité de cet art et la portée de son langage technique et esthétique.
Les marionnettes disent quelque chose du monde d’une manière très particulière. Que ce soit dans la représentation de l’abstraction, à travers le rire ou tout simplement en offrant un bon moment, elles permettent à tous d’apprécier les arts vivants sous une forme que l’on ne voit pas autant qu’on le devrait. Pour en savoir plus sur le Festival Marionnettes Plein la rue et sur sa programmation, rendez vous ici.