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Samedi le 20 mai, avec le valeureux capitaine Francis Choinière à la barre de l’Orchestre Philharmonique et Choeur des Mélomanes (l’OPCM), nous avons navigué sur une mer dans tous ses états, évoquée dans deux œuvres plus ou moins houleuses, soit La Mer de Claude Debussy et La Symphonie de la mer No 1 de Ralph Vaughan Williams.
Je laisse l’OPCM (fondé en 2016) se décrire lui-même en ses termes : « L'Orchestre Philharmonique et Chœur des Mélomanes (OPCM) est le premier orchestre symphonique et chœur fondé à Montréal en 40 ans dédié à inspirer une nouvelle génération de mélomanes en présentant des œuvres vocales et symphoniques d’envergure. »
Pour les besoins de La Symphonie de la mer, à l’imposant chœur des mélomanes - réunissant 82 chanteurs - se sont ajoutés deux solistes invités, le baryton Christian Wagner et la soprano Aline Kutan en remplacement de Karina Gauvin.
Le concert a débuté après le préambule oratoire de Sam Champagne – chanteur au sein de l’excellent trio Lyrico et Directeur Exécutif de l’OPCM – visant principalement à vanter les vertus du mécénat et à l’encourager.
La première partie, d’une durée de 27 minutes, a été consacrée à La Mer de Debussy, œuvre en trois mouvements, créée en 1905, où mon oreille a cru découvrir une musique que je qualifierais d’impressionniste, d’évocatrice, tissée de contrastes et de subtilités. C’est du moins l’impression durable que j’en ai gardée après avoir passé un excellent moment à m’en laisser transporter. Si j’ai piqué votre curiosité, rendez vous, ici, sur YouTube pour voir et entendre la version offerte par l’Orchestre du Festival de Lucerne dirigé par Claudio Abbado.
La deuxième partie a été consacrée à la monumentale Symphonie de la mer No 1 – de Ralph Vaughan Williams - un chef-d’œuvre en quatre mouvements, créé en 1910, d’une durée totale de 70 minutes. Avec cette œuvre on se retrouve dans une mer plus agitée que celle de Debussy. En effet, les spectaculaires moments forts abondent et impressionnent. L’orchestre joue régulièrement à plein régime et le chœur, quasi constamment mis à contribution, s’en donne... à cœur joie. Le chant choral est particulièrement ensorcelant. Les solistes, quant à eux, interviennent tantôt individuellement, tantôt en duo, aux 1er, 2e et 4e mouvements.
Vous pouvez aller découvrir cette magistrale symphonie, ici, sur YouTube, interprétée par le Colorado State University Orchestra & Choirs.
Mes bémols
À mon humble avis – qui n’engage toujours que moi et ne force jamais personne – les deux solistes auraient eu intérêt à utiliser un micro, car ils ont été régulièrement couverts par l’orchestre et le chœur.
Aussi, comme le thème était la mer, il aurait été pertinent, je crois, d'en projeter sur écran des images ou vidéos contextuelles, pour donner un support visuel à une musique naturellement abstraite censée l'évoquer. Nous avons dû nous contenter de nos projections mentales personnelles.
Finalement, le chant occupe une grande place dans La Symphonie de la mer. C’est une œuvre pour grand orchestre, chœur et solistes. Le texte chanté, en anglais, revêt donc une certaine importance, pour ne pas dire une importance certaine. Or, nul feuillet – contenant les paroles, idéalement bilingues, des chansons - n’a été remis aux spectateurs à l’entrée de la salle. Et il n’a pas été jugé bon de projeter les paroles sur un écran qui aurait pu être placé au dessus de la scène. Résultat : je n’ai pas la moindre idée de ce qui a été chanté, et je n’en ai strictement saisi aucune parole. Pas une seule! Le chant était plutôt envoûtant, parfois puissant, omniprésent, mais sa signification demeure un mystère. J’ai peine à croire que, durant l’élaboration de ce concert, nul n’ait songé à se préoccuper de la compréhension du texte par les spectateurs. C’est ainsi qu’un pan du spectacle nous a carrément échappé.
Conclusion
Sachant que le thème de la soirée serait la mer, j’ai préalablement avalé deux comprimés de Gravol avant le début du concert pour prévenir un éventuel mal de mer. Précaution qui s’est avérée inutile puisque le chef, Francis Choinière, qui avait le vent dans les voiles, a mené l’imposant navire à bon port, en dirigeant avec énergie et autorité, contre vents et marées.
Ce n’était ni la première ni la dernière fois que j’assistais à un concert de l’OPCM qui ne cesse de m’impressionner à chacune de ses prestations. J’ai déjà hâte à la prochaine, car j’ai passé une excellente soirée en sa compagnie, malgré mes bémols.
À la fin, la foule s'est spontanément levée pour servir de longs et chaleureux applaudissements à tous ces méritants chanteurs et musiciens. Mes bémols personnels semblent donc avoir eu un impact négligeable sur l'enthousiasme collectif.
L’OPCM, Francis Choinière, Christian Wagner et Aline Kutan sont actifs sur Facebook. Vous êtes invités à fréquenter le site internet de l’OPCM pour en apprendre davantage à son sujet, consulter le calendrier de ses spectacles et vous procurer des billets.