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Jeudi le 9 juin, à la Maison Symphonique, c’était la finale du volet Aria de la 20e édition du Concours Musical International de Montréal (CMIM), Voix 2022, suivie de la traditionnelle cérémonie de remise de prix où deux chanteuses se sont particulièrement vu récompensées, soit Simone McIntosh (du volet Aria), mezzo-soprano canadienne, et Meredith Wohlgemuth (du volet Mélodie), soprano américaine.
La finale du volet Aria a débuté avec une pièce orchestrale – l’ouverture de l’opéra Le Barbier de Séville (Rossini) – magnifiquement bien rendue par l’Orchestre Symphonique de Montréal (OSM) sous la direction de maestro Jacques Lacombe.
De gauche à droite sur la photo qui suit, voici les cinq finalistes du volet Aria: Nils Wanderer, Valerie Eickhoff, Simone McIntosh, Sarah Dufresne, et Hugo Laporte.
C’est Valerie Eickhoff, mezzo-soprano allemande, qui s’est exécutée en premier pour nous offrir des extraits de La clemenza di Tito (Mozart), Les contes d’Hoffmann (Offenbach), et Il barbiere di Siviglia (Rossini). J’ai trouvé son chant excellent et son jeu suffisamment convaincant. Ma seule réserve la concernant est au chapitre de sa prononciation française dans Les contes d’Hoffman : je n’ai réussi à saisir que de très rares paroles.
Le deuxième aspirant à la couronne de laurier a été le contre-ténor allemand Nils Wanderer dans des extraits de Mitridate, Re di Ponto (Mozart), Sea Pictures, Op. 37 (Elgar), et Amadigi di Gaula (Händel). Ça m’a plu, mais je n’en ai pas conservé un souvenir impérissable. C’est un très bon technicien dont la tessiture vocale et le répertoire me laissent toutefois quelque peu sur mon appétit. La voix haute perchée d’un contre-ténor ne m’émeut pas autant que celle d’un ténor.
Je profite de l’occasion pour dire à quel point je suis fort étonné que le formidable ténor sud-coréen Jihoon Son – dont la voix m’a remué – n’ait même pas été sélectionné pour la demi-finale. Un seul ténor a été retenu pour ce prestigieux concours, qui réunissait pourtant un total de 32 chanteurs et chanteuses : c’est donc dire à quel point c’est difficile de dénicher un ténor d’envergure internationale et combien ce type de voix est rare et précieux.
La troisième prétendante au trône, Simone McIntosh, mezzo-soprano canadienne, nous a fait une très convaincante démonstration de ses qualités vocales et théâtrales dans du Strauss (Ariadne auf Naxos), du Händel (Giulio Cesare) et du Rossini (La Cenerentola). On la sentait confiante et en contrôle, et elle a été éblouissante.
La quatrième aspirante à la gloire, Sarah Dufresne, soprano canadienne, a fait grande impression dans des airs de Mozart (Die Zauberflöte), Verdi (Rigoletto), et Gounod (Roméo et Juliette). Selon mon évaluation personnelle, ce sont Simone et Sarah qui ont reçu le plus d’applaudissements, bien que le dernier candidat, Hugo Laporte, ait lui aussi été grandement applaudi. Disons qu’entre ces trois-là l’applaudimètre ne savait plus trop où se situer.
C’est donc Hugo Laporte, le très articulé baryton québécois, qui a clos la compétition de spectaculaire manière, m’a-t-il semblé, dans du Verdi (Un ballo in maschera), du Tchaikovsky (Pikovaya dama), et du Rossini (Il barbiere di Siviglia). Son interprétation du « Largo al factotum » a, selon moi, été exemplaire. Et ses deux premières arias n’ont pas été en reste non plus, en nous révélant, encore une fois, un Hugo versatile et parfaitement capable de nuances et de contrôle. Qu’il n’ait pas remporté l’un des trois premiers prix me laisse pour le moins... perplexe.
Après une interminable attente de soixante minutes bien comptées, qui a mis la patience de plusieurs spectateurs à rude épreuve, à tel point que plusieurs s’en sont allés, l’éclairage a soudainement baissé et la cérémonie de remise des prix a commencé, enfin!
Animée par la journaliste et animatrice Marie-Claude Lavallée et Zarin Mehta, président du jury international (composé de huit membres), la cérémonie prévoyait rien de moins que la remise de 220 000 $ en prix et bourses.
Pour éviter que ça ne devienne carrément fastidieux, je vais vous épargner, ici, la longue nomenclature des vingt-et-un différents prix et de tous les noms des lauréats pour m’en tenir qu’aux trois premiers prix du volet Aria – dont j’ai couvert les deux épreuves initiales, et la finale, mais non la demi-finale – et aux deux grandes gagnantes non équivoques du concours, celles qui ont été les plus récompensées.
Le Grand Prix en argent (Ville de Montréal) de 30 000 $, pour la 1re place du volet Aria, a été remporté par Simone McIntosh. Le Prix Pierre-Péladeau et Raymonde-Chopin (Québécor) de 15 000 $, pour la 2e place, est allé à Sarah Dufresne. Et le Prix Stingray Classica de 10 000 $, pour la 3e place, a été remis à Valerie Eickhoff.
La grande gagnante du volet Aria, Simone McIntosh, a également remporté trois autres prix. Soit le Prix air d’opéra (Riki Turofsky et Charles Petersen) de 5 000 $, le Prix André-Bourbeau du.de la meilleur.e artiste canadien.ne (Fondation Bourbeau) de 3 000 $, et un des deux Prix coup de cœur des élèves de Montréal (de la CSSDM) de 500 $. Simone est donc l’une des deux quadruples gagnantes de la soirée, l’autre étant Meredith Wohlgemuth, la soprano américaine ayant remporté le 1er prix du volet Mélodie.
Une autre multiple gagnante, Sarah Dufresne, s’est distinguée en remportant trois prix. En effet, en plus du 2e prix du volet Aria, elle a remporté le Prix de l’Observatoire québécois de l’art lyrique pour le.la meilleure concurrent.e originaire du Québec ou résident.e au Québec depuis au moins un an de 1 000 $, et un des deux Prix coup de cœur des élèves de Montréal (de la CSSDM) de 500 $.
Les trois gagnantes du volet Aria sont réunies sur la photo ci-dessous. De gauche à droite, il s'agit de Sarah Dufresne (2e prix), Simone McIntosh (1er prix), et Valerie Eickhoff (3e prix).
Cependant, « la » grande gagnante de ce concours se nomme Meredith Wohlgemuth et elle a remporté rien de moins qu’un total de 100 000 $ en prix. Soit le Grand prix en argent (James-Norcop) de 30 000 $ pour la 1re place du volet Mélodie; le Prix Mélodie française (Diane Loeb) de 5 000 $; la Bourse de développement de carrière Joseph-Rouleau (Fondation Azrieli) de 50 000 $; et, pour finir, la Tournée du.de la vainqueur.e Normand-Beauchamp dans trois villes nord-américaines (Sarah Beauchamp) de 15 000 $.
Meredith est à droite sur la photo ci-dessous en compagnie des deux autres gagnants du volet Mélodie, soit le baryton américain Bryan Murray (3e prix) et la soprano britannique Harriet Burns (2e prix).
Pour revoir toutes les épreuves - en différé - de ce concours des plus relevés, cliquez ce lien; et pour consulter la liste complète de tous les prix et bourses, ainsi que les noms des heureux gagnants, suivez cet autre lien. Dans un cas comme dans l’autre, le CMIM sera heureux de vous accueillir sur son site internet. Il est également présent sur Facebook.