Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Le premier festival dédié à la musique et aux arts autochtones en Abitibi-Témiscamingue arrive à Pikogan les 13 et 14 juin 2025. Mama8i Nikamo, qui signifie « chantons ensemble » en anicinabe, est un événement rassembleur qui souhaite encourager les échanges interculturels, le partage, et la célébration.
« On est très contents d'être les premiers à mettre les choses en avant et de promouvoir la culture à travers ce festival-là, à travers l'art et la musique », nous raconte Jeremie Kistabish, qui fait partie du comité organisateur du festival.
« C'est un cadeau qu'on voulait faire pour la 10e édition [du Pow-Wow] parce qu'on s'est dit qu'on voulait faire ça encore plus gros et on voulait offrir un cadeau pour les habitués de Pow-Wow. »
Le festival, qui se déroulera les 13 et 14 juin, coïncidera avec le Pow-Wow de Pikogan, qui aura lieu en journée les 14 et 15 juin. Mama8i Nikamo, dont le «8» se lit comme un «w» et le «k» se prononce «g» dans ce contexte, donnera rendez-vous au public dès le début de soirée de son côté.
Ce premier festival consacré à la musique et aux arts autochtones en Abitibi-Témiscamingue souhaite promouvoir la culture autochtone et encourager les échanges interculturels, « que ce soit entre nations autochtones ou que ce soit entre nations autochtones et québécoises ou ontariennes », explique M. Kistabish.
Par ailleurs, la programmation de Mama8i Nikamo, qui souhaite mettre en valeur les talents émergents et plus établis de la scène musicale, ne se concentre pas uniquement sur des artistes de la région, ou du Québec : « C'est vraiment des artistes qui viennent un peu de partout. »
Parmi les artistes, le public pourra retrouver le rappeur Samian, qui est d’ailleurs algonquin de Pikogan, mais aussi l’artiste électro-pop de Wendake Anyma Ora, l’auteur-compositeur-interprète Régis Niquay, et le guitariste Ivan Boivin-Flamand, tous deux originaires de la nation atikamekw. Le groupe de folk rock Maten, qui vient de Mani-utenam, ainsi que le duo composé par Kevin Boudrias, qui est algonquin, et Julie Duguay, qui est québécoise, seront également présents.
Deux autres artistes viendront représenter l’Ontario : l’auteure-compositrice-interprète de pop et R&B Alicia Kayley, et DJ Shub.
Mama8i Nikamo offre une expérience en plein air avec une grande scène, qui accueillera non seulement huit concerts, mais aussi un spectacle de drones en clôture.
« [Le souhait pour cette] Première édition, c'est de partir un événement rassembleur et de trouver une communauté [...] qu'on puisse venir au spectacle, au festival, pour faire des échanges interculturels, mais aussi pour apprendre un peu plus sur les artistes autochtones, sur la culture autochtone à travers la musique », avance Jeremie Kistabish.
Un souhait que la devise du festival « Unissons les nations au rythme des traditions » représente aussi.
« Et c'est sûr qu'il va y avoir, au rythme des traditions, des présentations de danse traditionnelle à travers les spectacles. On va essayer d'apporter le plus possible la culture autochtone à travers ces spectacles-là. Puis on veut offrir une production de qualité. »
La notion d’événement rassembleur se retrouve même jusque dans le logo du festival, réalisé par Keysha Kistabish-Ruperthouse. L'affiche quant à elle, a été réalisée par Jenny Corriveau.
« On cherchait un animal thème et on a regardé plusieurs options [...] puis on cherchait un animal qui était plus rassembleur que, admettons, l'aigle, l'ours ou le loup. [...] la tortue, on trouvait que c'était plus rassembleur, parce que, selon la légende de la tortue, elle porte le monde sur son dos », relate le membre du comité organisateur du festival.
Sur un autre sujet, Jeremie Kistabish affirme que la création de Mama8i Nikamo a été très bien reçue dans le domaine artistique.
« Ils trouvent que c'est une belle initiative, que c'est une bonne idée. Ils trouvent que c'est génial comme idée parce qu’il y a la culture autochtone, puis il y a la musique autochtone, puis il y a le décor autochtone et c'est un mélange aussi qu'on va faire à travers les années. »
Plus largement, il avance que ce nouvel événement apporte un plus dans les festivals de musique autochtone « qu'on ne voit pas tant ».
« C'est pas très présent dans la communauté artistique musicale, c'est pour ça qu'on voulait faire ça en gros, puis on voulait faire ça professionnel, c'est de ça qu'est venue l'idée de créer ce festival », avance-t-il.
« Je connais seulement le festival à Mani-Utenam, Innu Nikamu, il y a la Présence Autochtone à Montréal, et le Indigenous Music Summit à Toronto », nomme-t-il.
Il espère également que le fait de créer un festival dédié à la musique et à la culture autochtone va peut-être en inspirer d’autres.
« C'est pour ça qu'on fait beaucoup d'efforts dans la production, dans la qualité du service [et] dans la qualité du spectacle qu'on va offrir. Le but, c'est pas mal ça, puis c'est d'offrir aussi une vision un peu plus claire sur la culture autochtone, puis de faire des échanges interculturels, et de voir jusqu'où ça va aller », complète-t-il.
Les passes pour le festival Mama8i Nikamo sont d’ores et déjà en vente. Une liste de lecture sur les différents artistes qui composent la programmation est aussi disponible sur Spotify.