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La Vitrine lançait le 15 octobre une nouvelle plateforme dédiée à la découverte des sorties culturelles au Québec dans laquelle elle agit à titre de soutien et d'intermédiaire à la promotion de la culture. Pour comprendre un peu plus son rôle, atuvu.ca s’est entretenu avec la directrice générale de cet organisme sans but lucratif, Kathia St-Jean.
Cette nouvelle plateforme permet de regrouper un bon nombre des sorties culturelles dans la province. La Vitrine souhaite en cette occasion mettre le numérique au service de l’ensemble du milieu et proposer un projet qui est destiné à évoluer.
Dans sa mission, La Vitrine veut aider le domaine culturel à « se connecter pour prendre un virage numérique au niveau de la promotion » et se voit comme un entremetteur entre le milieu et le public, ses deux grands axes.
« Notre objectif, c’est de vraiment connecter le public à sa sortie idéale, peu importe où il se trouve au Québec et peu importe ses intérêts [à savoir] théâtre, humour, chanson, danse... », confie la directrice générale de La Vitrine Kathia St-Jean.
L’organisme souhaite ramener la sortie culturelle en tête de liste chez le public, pour ne pas que ce dernier associe uniquement le divertissement à la plateforme de diffusion en continu Netflix, ou au restaurant, comme l’explique Kathia St-Jean. L’important est de l'aider à développer une citoyenneté culturelle, ce que Culture Montréal définit comme le fait de « participer à la vie culturelle de sa ville et plus particulièrement de son quartier. »
Pour le deuxième axe, La Vitrine veut accompagner le milieu culturel. « On veut les faire voir davantage, donc leur offrir plus de visibilité. »
Elle précise que la nouvelle plateforme s’adresse à tous celles et ceux qui sont impliqués dans la promotion d’une sortie culturelle, autrement dit les diffuseurs, les associations, les producteurs et productrices, les artistes ou même les citoyens et citoyennes.
Cependant, la directrice générale tient à nuancer, si la plateforme répertorie divers spectacles et activités présentés dans la province, elle ne permet pas d’acheter des billets.
Pour Kathia St-Jean, le virage numérique est important, d’abord parce qu’il permet de reprendre la mainmise sur les outils et sur les données, mais aussi sur les stratégies : « Facebook n’est pas obligé d’être le seul à faire la promotion des sorties. »
« Il y a des défis numériques, mais il y a aussi des défis sur les nouvelles tendances d’achats de dernière minute. »
Après avoir mis en place une communauté de pratique, La Vitrine s’est rendu compte qu’à la suite de la pandémie, le consommateur ne réagissait plus de la même façon.
« Toutes les salles, tous les partenaires nous ont dit "Hi ! Là, c’est l’enfer, il y a une semaine d’avis, même deux jours, on ne sait pas si notre salle est pleine." Ça change considérablement la façon de faire des communications et du marketing », développe Kathia St-Jean.
Pour elle, il est difficile pour le consommateur de se retrouver dans la diversité d’offres de divertissements. « Il y a beaucoup d’étapes entre nous et la salle de spectacle. Il y a le déplacement, le stationnement, le restaurant, la gardienne. C’est un engagement une sortie culturelle. Il faut comprendre ça dans le contexte actuel, qui n’est plus celui d’il y a 5 ans », explique-t-elle.
« Ce n’est pas comme un produit classique, la culture. Tu ne peux pas, comme un chandail, faire une étude de marché [...] Il faut trouver les bonnes bretelles, le bon public pour ce produit-là. »
« Donc, partant de là, il faut, sur les paramètres autour, être en mesure [...] de les définir, de les documenter, pour être en mesure de trouver le bon public. Justement, c’est ça notre travail. »
Selon Kathia St-Jean, il faut travailler l’empathie envers le public, chose que le numérique aide à faire.
Celle qui compare souvent La Vitrine à une association touristique pense qu’elle va au-delà d’une plateforme. « C’est vraiment un collectif qui prend en main sa promotion culturelle », conclut-elle.
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