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Ce 27 juin, troisième journée du Festival en chanson de Petite-Vallée, a commencé tranquillement, avec le spectacle extérieur d’Étienne Dufresne, puis les prestations au Chapiteau de Myriam Gendron et Martha Wainwright, avant que VioleTT Pi ne clôture la soirée en apothéose avec une prestation explosive au Camp chanson.
Vers midi, le vent nous amenait au restaurant-motel Étoile du Nord, à Cloridorme, pour un concert que l’on a pas l’habitude de voir tous les jours. Bien assis sur des chaises, couvertes ou directement sur l’herbe, le public attendait l’arrivée d’Étienne Dufresne, qui s’apprêtait à jouer devant un décor enchanteur, avec, tout autour, de l’eau à perte de vue, et une légère brise marine qui rafraîchissait les visages.
Un décor idéal qui convenait parfaitement à la performance de l’artiste montréalais de folk et de pop. En compagnie du guitariste David Lagacé, Étienne Dufresne, lui aussi muni de sa guitare, a été le capitaine de cette traversée paisible et douce qui se faisait parfois bousculer par un vent d’humour.
L’auteur-compositeur-interprète, bien emmitouflé dans son pull, s’est lancé avec Rien, une pièce tirée de son premier album, Excalibur. Il a également mis l’emphase sur son plus récent disque, Etienne Dufresne fait des efforts, évoquant que c’est comme si une boucle se bouclait, l’album ayant pris naissance ici à Petite-Vallée, lorsqu’il était chansonneur. Un concert qui a permis de redécouvrir sous un autre angle ses titres comme Canal Évasion, J’fais des efforts, Bein normal lors de laquelle l’artiste s’est mis à siffler, ou encore Envie d’être.
Vers 16 h, l’auteure-compositrice-interprète Myriam Gendron s’est installée dans le Chapiteau à Petite-Vallée pour un autre moment reposant. Assise sur une chaise et équipée de sa guitare, elle a interprété la pièce instrumentale Shenandoah (I), qui figure sur son album dédié au répertoire traditionnel nord-américain Ma délire — Songs of love, lost & found, qui a été inspiré par une résidence au Vieux Moulin du Bic en 2016.
Myriam Gendron a proposé une complainte trad avec Au cœur de ma délire, entremêlée d’un collage de bruits diffusé avec son téléphone, dont ceux du moulin où elle avait fait sa résidence, d’un reportage sur un accident et de voix d’enfants. La belle Françoise (Pour Sylvie), tirée de son plus récent album Mayday (2024), a permis d’installer une ambiance plus sensible, la chanson ayant été réécrite pour sa mère.
La voix grave de la chanteuse est venue bercer nos oreilles, créant un concert à la fois contemplatif et sincère dans une atmosphère feutrée.
« Chaque fois que je viens ici je me demande pourquoi j’habite Montréal », a par ailleurs déclaré l’artiste.
La guitare était aussi de la partie pour le concert de Martha Wainwright, qui est montée sur la scène du Chapiteau plusieurs minutes après la prestation de Myriam. Pas besoin de se déplacer : l’artiste nous a fait voyager dans un univers bien distinct, le temps d’une performance spontanée et espiègle.
L’auteure-compositrice-interprète, qui célèbre cette année le 20e anniversaire de son premier album éponyme, a débuté sa prestation avec Far Away, qui apparaît sur ce dernier. Drôle et lumineuse, la chanteuse en a profité pour refléter des moments de sa vie, de sa difficulté à se faire signer chez un label au début de sa carrière, mais aussi des passages plus personnels, lâchés avec légèreté, donnant une ambiance à la « Martha Comedy Show ».
Elle a aussi chanté Ball & Chain, When the Day Is Short, ainsi que des chansons en français, comme Dis, Quand Reviendras-Tu ? ou encore Ayoye, qui se retrouve sur l’album Trauma : Chansons de la série télé Saison #4 (2013).
L’artiste a également suspendu les chansons pour ensuite lire un passage de son livre Rien de grave n’est encore arrivé, publié en 2022 et traduit par Fanny Britt. Un récit authentique et sincère, comme sa prestation.
En rappel, elle a tenu a proposer Cheminant à la ville des Sœurs McGarrigle, un duo composé par sa mère Kate McGarrigle et sa tante Anna McGarrigle. Un clin d’œil a sa grande famille reconnue dans le domaine musical, son frère étant d’ailleurs Rufus Wainwright.
Martha a finalement terminé sa prestation sur une chanson de son cru, Bloody Mother Fucking Asshole, devant un public conquis et réjoui.
Après une deuxième représentation de La Marée du Forgeron, spectacle d’abord proposé jeudi 26 juin dernier, Violett Pi a terminé la soirée au Camp chanson dans une ambiance électrisante où l’apaisement a laissé place à une transe collective et unie.
Sur des rythmes intenses et chaotiques, l’artiste est venu jouer avec ses musiciens une multitude de pièces, commençant par Labyrinthite.
Un raz-de-marée sonore s’abattait dans la salle, au plus grand bonheur du public en état d’effervescence, qui n’a pas réfléchi à deux fois avant de se jeter dans un marathon entre cris et sauts. Un engouement retrouvé avec des mosh pit, dont un qui s’est créé rapidement lors de Hors de la portée des humains, titre tiré de l’album Manifeste contre la peur (2016).
VioleTT Pi a instauré une ambiance tout en contraste avec le début de la journée, permettant aux plus fêtards de se lâcher sur du bon rythme.