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À voir les déneigeuses débordées et des enfants galopants, luge à la main, il semble que la préparation de nos jardins (ou balcons) nourriciers ne soit pas d’actualité. Et pourtant ! Pour souligner le coup d’envoi de la saison agricole, c’est bien maintenant que Cultiver Montréal et Espace pour la Vie organisent la Fête des Semences que se tient en ligne jusque'au dimanche 7 février à 21h. L’occasion pour les horticulteurs chevronnés ou les jardiniers du dimanche de poser toutes leurs questions et de s’entretenir avec des semenciers locaux expérimentés afin d’être prêts pour le printemps à venir.
La Fête des semences est un rendez-vous annuel où les particuliers peuvent se procurer directement des semis auprès des fournisseurs et tout le nécessaire pour la préparation de leur potager, balcon ou jardinière. « Nous pouvons parfois l’oublier, mais les semences sont à la base de l’agriculture, avec un bon semis on fait de bonnes plantes » explique Gaëlle Janvier, porte-parole de Cultiver Montréal.
Ce réseau d’agriculteurs urbains qui oeuvre dans le Grand Montréal s'occupe de l'organisation de cette fête depuis deux ans. « Notre mission avec celle-ci consiste à rendre disponibles au public les fournitures et les productions de semenciers d’ici, mettre en valeur ce corps de métier essentiel, mais aussi faire rayonner le patrimoine gastronomique de notre province, l’agriculture biologique et la biodiversité », ajoute Gaëlle Janvier.
Pour cela, l’édition 2021 revisite sa formule pour s’adapter au format virtuel tout en satisfaisant les besoins des professionnels et des « visiteurs ». Si le nombre de panels et de conférences est plus restreint cette année, une multitude de rencontres et de foires aux questions virtuelles avec des semenciers et fournisseurs agricoles sont au programme.
Selon Gaëlle Janvier, d’ailleurs spécialiste en systèmes d’alimentations locaux, c'est « une façon de favoriser les rencontres, les dialogues et la transmission du savoir qui se faisaient les années précédentes dans les kiosques. On ne répète jamais assez que pour bien choisir un semis, rien de mieux que de parler directement avec son fournisseur ».
La parole est donnée à une vingtaine d’exposants, qui peuvent expliquer leur métier, leur production et surtout conseiller sur le choix et sur l’utilisation des semis.
« Acheter ses semences lors d’un évènement comme celui-là permet de s’assurer d’utiliser des espèces locales adaptées à notre climat, contrairement à celles achetées en grandes surfaces. C’est aussi l’occasion de découvrir une multitude de familles de plantes que l’on n’aurait jamais pu voir ailleurs, et de participer à une économie locale. »
L’espoir de réunir le plus grand nombre de personnes possible sera sans doute dépassé cette année comparé aux éditions précédentes. En effet, le public est mieux sensibilisé à l’agriculture comme richesse locale, et à une nouvelle façon de considérer l’alimentation en utilisant les bons produits pour la santé, l’environnement et l’éthique sociale.
Sans oublier que « la crise que nous sommes en train de traverser démontre les limites de nos modes de consommation dont celui concernant l'agriculture », confie Gaëlle Janvier. « Avec cette fête, nous aspirons à offrir des pistes d’idées ou des alternatives aux systèmes jusqu'alors pratiqués. »
L’évènement s’adresse à tout un chacun, du jardinier aguerri au novice souhaitant cultiver son propre basilic. Parmi les exposants questionnables en direct, Les jardins de l’Écoumène à Saint Damien dont les semences bénéficient du label « Québec vrai » ou encore Gaia Organic Seeds et ses 700 variétés, font partie de la diversité des semenciers en lice pour que tout le monde trouve plantes à son goût et sache les cultiver en toute confiance.
« Seront disponibles des semis d’espèces assez classiques, comme des tomates, des fleurs, indique la porte-parole. Mais aussi, pour les plus aventureux, de nouveaux croisements sélectionnés par les semenciers personnellement tels que la carrot bomb de la ferme Tourne-Sol, un piment fort sucré et orangé. Ou encore des spores de champignons et même espèces endémiques à redécouvrir, melons d’Oka ou kiwis arctiques… Le but est d’avoir le plus de choix pour faire vivre notre patrimoine agricole ».
Vous êtes tannés de voir ce noyau d’avocat dépérir dans le coin de votre cuisine et souhaitez tenter l’expérience d’avoir une vraie petite récolte cette année ?
Voici les conseils de Mme Janvier :
Quelles sont les étapes à suivre ?
Tout d’abord, il faut, en février acheter vos semis à la Fête des Semences de Montréal(rire). Une fois que vous avez vos espèces, choisies d’après les recommandations indispensables des semenciers invités, vous pouvez vous faire un petit calendrier sur lequel vous indiquez les dates pour semer en intérieur les graines et quand les sortir à l’arrivée des beaux jours.
Quels sont les outils nécessaires ?
Cela dépend de l’espace dont vous disposez. Mais que ce soit sur votre terrasse ou dans un jardin, vous devez toujours avoir un bon terreau, un peu de soleil et surtout de bonnes semences sans oublier un peu de connaissance et vos mains.
Comment devrions-nous choisir nos semences ?
Il faut éviter de se battre avec la nature. Le mieux est d’évaluer votre milieu, votre surface, votre exposition et avec cela, demander conseil aux fournisseurs et semenciers. Vous pouvez faire autrement, mais les rendements seront moindres. Après cela, vous pouvez choisir vos espèces plantées d’après vos goûts, votre intérêt et votre curiosité.
Pour plus de conseils et de découvertes, il suffit de s'inscrire gratuitement aux activités proposées qui auront lieu sur Zoom et ainsi interagir facilement avec les intervenants. Ou il est aussi possible de suivre les discussions sur Facebook lors de directs. En espérant voir Montréal déborder de potagers ce printemps.