Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Le rappeur franco-camerounais Yamê, encensé par entre autres Stromae et Timbaland, était de passage au Club Soda pour deux concerts la fin de semaine dernière pour les Francos de Montréal. Retour sur le premier spectacle à guichet fermé de la série.
Les revendeurs de billets abondaient devant le Club Soda samedi soir. Le tout premier concert de Yamê en sol montréalais affichait complet. Une supplémentaire était prévue le lendemain. La jeune autrice-compositrice-interprète Anaïs MVA a également traversé l’Atlantique pour assurer la première partie du musicien. La chanteuse pop de Bruxelles a ouvert la soirée avec une performance d’une trentaine de minutes aux côtés d’un guitariste. Anaïs MVA est représentée par Sony Music France. Elle a lancé son premier EP Métastases en direct sur TikTok ainsi qu’un second EP Remède en mai dernier.
Yamê est entré en scène un peu avant 21h, vêtu d’un débardeur en tricot rouge, d’un pantalon de la même couleur et d’espadrilles assorties. Visiblement heureux d’être en présence d’une foule aussi chaleureuse et provenant de tous les horizons, le rappeur a lancé le spectacle avec la chanson Ayo Mba, première piste de son album ELOWI (qui signifie «ce qui n'est pas visible» en langue mbo', parlée au Cameroun) paru en octobre 2023. Le public comblé scandait les chants d’ouverture avec l’artiste, debout derrière son clavier.
Emmanuel Sow, mieux connu sous le nom de scène Yamê (qui signifie «le verbe» en langue mbo') était entouré d’un bassiste et d’un formidable batteur. Le groupe, apparemment réduit à cause des besoins de la tournée, a enchaîné les chansons avec dynamisme, faisant chanter les spectateurs à tue-tête. Yamê bougeait d’un bout à l’autre de la scène avec une force de caractère exceptionnelle, accompagnant ses gestes de mimiques faciales originales, dévoilant son sourire édenté.
Le musicien autodidacte, influencé par son père auteur-compositeur-interprète du Cameroun, a parsemé sa performance d’anecdotes, évoquant les jam sessions parisiennes qui l’ont aidé à forger sa marque. Nous avons même eu droit à une version complètement éclatée de l’indémodable classique La bohème de Charles Aznavour. Yamê et ses acolytes ont toutefois vraiment mis le feu dans la salle avec les pièces Call of Valhalla et Bécane. Le Club Soda vibrait au rythme des lourdes backing tracks et des airs rugis par la foule.
Le spectacle a duré un peu plus d’une heure, le catalogue du rappeur étant jusqu’à ce jour plutôt limité. L’excellent jeu du batteur accentuait grandement le côté vivant et palpable de la musique live. Yamê a clos la soirée avec un rappel solo d’une courte version intime de Bécane, piano et voix. Les prouesses vocales du musicien, constellées de notes exceptionnelles passant de l'aigu au grave, ont eu raison de moi. Retrouvez toute notre couverture du festival ici.