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En après-midi du samedi 7 septembre, à la Salle Wilfrid-Pelletier, les Productions GFN présentaient The Beatles – Hommage Symphonique, un spectacle d’une durée de 2 h 10 (incluant l’entracte) mettant en vedette le quatuor Classical Mystery Tour et une trentaine de musiciens de l’Orchestre FILMharmonique, dirigé par le passionné maestro Francis Choinière, dans une célébration du 60e anniversaire de la première tournée nord-américaine des Beatles.
Tel que vous pouvez le constater sur le site internet des Productions GFN, il s’agissait là du 2e de 11 concerts - échelonnés du 4 au 22 septembre - devant être présentés dans 6 villes québécoises différentes. Au moment où vous lisez ces lignes, les trois représentations de Montréal, avec lesquelles s'amorçait le tour, sont déjà choses du passé.
En cet après-midi du 7 septembre, la salle n’est pas pleine à capacité mais l’affluence est tout de même considérable. La foule est bigarrée. En effet, on y aperçoit de nombreux spectateurs de ma génération (dite des baby-boomers) qui a connu et aimé les « vrais » Beatles, ainsi que des adultes qui cumulent moins de printemps, des adolescents, et même des enfants en âge d’aller en garderie où de fréquenter l’école primaire. Je présume que les plus jeunes ont été entraînés à ce spectacle par des parents désireux de transmettre leur passion à leurs rejetons.
Le célèbre Classical Mystery Tour - qui se consacre à la musique des Beatles et contribue ainsi à entretenir et à perpétuer la beatlemania - est composé de Jim Owen à la guitare rythmique, au piano et à la voix; Tony Kishman à la guitare basse, au piano et à la voix; Tom Teeley à la guitare solo et à la voix; et Chris Camillen à la batterie et à la voix. Le groupe s’est déjà produit avec au-delà de 100 orchestres et fait courir les foules et fait salle comble, partout à travers le monde, depuis plus de 22 ans. Bref, on parle ici d’artistes aguerris et de spectacle rodé au quart de tour.
L'Orchestre FILMharmonique a été crée en 2015 par Denis Chabot. L'orchestre est composé de musiciens canadiens de classe mondiale et est le premier orchestre de musique de film du Canada. Par le passé j’ai eu l’occasion, et le grand plaisir, d’assister à plusieurs de ses envoûtantes prestations et d'ensuite l’encenser dans mes critiques.
L’avant de la scène est occupé par les trois guitaristes-chanteurs, et même pianistes (pour deux d’entre eux), et par le batteur-chanteur, leurs micros sur pieds, leurs trois amplificateurs de guitare, leurs supports de guitare, et un piano à queue. L’Orchestre FILMharmonique prend place derrière sur toute la largeur de la scène. Finalement, l’arrière-scène est occupée par un écran géant où sont projetés, durant l’intégralité du concert, motifs abstraits et couleurs changeantes.
Le concert débute par une version orchestrale de Let it be. Ensuite, le quatuor s’amène sur scène vêtu de noir et arborant des coiffures rappelant celle des Beatles. Ce sont quatre Américains qui ne s’expriment qu’en anglais : vaut donc mieux être bilingue pour bien les comprendre.
À peu près tous les plus grands succès y passent, notamment A Hard day’s night, Yesterday, All you need is love, Penny Lane, Here comes the sun, Yellow Submarine, In My Life, Good Night, Imagine, Hey Jude, Twist and Shout, etc.
La foule est réceptive, appréciative, enthousiaste, et ne se prive pas d’applaudir chaleureusement. Nostalgie et plaisir de la découverte, ou de la redécouverte, d’un répertoire riche en vers d’oreille sont de toute évidence au rendez-vous. Les chansons des Beatles regorgent de ces airs accrocheurs qui pénètrent dans votre canal auditif et ricochent dans votre boîte crânienne à la recherche d’une issue qu’ils ne trouvent jamais.
Le quatuor est redoutablement efficace à livrer la marchandise, très solidement secondé et porté par le FILMharmonique, qui enrobe généreusement le tout d’une couche classique de bon aloi puisque, justement, plusieurs des chansons des Beatles sont désormais devenues des classiques. En cette occasion, le mariage pop symphonique est une véritable réussite. L’orchestre et son chef démontrent, encore une fois, leur indéniable polyvalence.
En dépit de mes bémols, soigneusement étalés ci-dessous, j’ai passé un excellent moment en compagnie de cette réincarnation contemporaine des Beatles. Je recommande vivement la fréquentation de ce spectacle qui s’est mérité une toute aussi triomphale que légitime ovation debout à laquelle j’ai volontiers participé.
Bien qu’il s’agisse là d’un concert en hommage aux Beatles, nul titre de chanson et, surtout plus regrettablement, nulle photo des Beatles originaux, et nul film d’archive les représentant ne sont en aucun temps projetés sur l’écran géant, qui ne sert finalement que d’éclairage multicolore d’ambiance. Cherchez l’erreur! À mon humble avis, qui n'engage toujours que moi, la mise en scène aurait pu faire bien meilleur usage de cet outil. Le rappel autrement qu’en chansons, c'est-à-dire la présence virtuelle des «originaux», brille donc par son absence de l'écran.
Les chanteurs ont de bonnes voix mais...pas de grandes voix, ce qui explique pourquoi ils chantent collés aux micros et avec autant d’amplification.
Les paroles des chansons sont régulièrement incompréhensibles parce que noyées sous les décibels produits par les guitares électriques, la batterie et un orchestre de 30 musiciens.
Les chanteurs ne mentionnent qu’exceptionnellement le titre des quelque 24 tubes qu’ils s’apprêtent à nous livrer. Bonne chance au spectateur pour retrouver (sur disque, sur YouTube, etc.) la chanson qui lui a plu si sa mémoire n’est pas éléphantesque ou s’il n’est pas des plus familiers avec le répertoire des Beatles. Nous sommes apparemment censés reconnaître spontanément tous les titres. Va pour les mélodies, oui! Elles sont effectivement toutes familières à nos oreilles, mais de là à se rappeler de chacun des titres...
Pour en apprendre davantage sur ces deux formations, consulter leur calendrier et vous procurer des billets, retrouvez le Classic Mystery Tour et l’Orchestre FILMharmonique sur Facebook, bien sûr, mais surtout sur leur site internet, respectivement ici et là.