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Jeudi soir, le Théâtre Beanfield a accueilli une expérience intimiste, mais ô combien enivrante avec le concert de Lou-Adriane Cassidy. L’artiste a présenté son dernier album, Journal d'un Loup-Garou, devant une salle comble, démontrant ainsi l’étendue de son talent et la profonde connexion qu’elle entretient avec son public.
Cette soirée avait un goût savoureux, presque privilégié, compte tenu du peu de dates au Québec. Montréal peut se considérer comme chanceuse avec ses deux représentations au Théâtre Beanfield, dont la première a eu lieu hier soir.
«On ne fait pas beaucoup de spectacles, on les garde très précieux dans nos cœurs », a lancé Lou-Adriane pendant le concert.
Le public en était conscient et n’a pas hésité à partager son enthousiasme avec la chanteuse, qui est arrivée sur scène sous un tonnerre d’applaudissements, avant de commencer par Dis-moi, dis-moi, dis-moi, que la salle reprendra par moments.
Lou-Adriane Cassidy a mis les bouchées doubles pour proposer ce spectacle à la mise en scène simple et recherchée. De chaque côté de la scène se dressaient des escaliers qui conduisaient à une estrade surélevée. Le milieu était, quant à lui, réservé à la fine équipe de 7 musiciens et musiciennes qui ont accompagné l’artiste pendant le spectacle, composé d'Alexandre Martel, de Thierry Larose, de Pierre-Emmanuel Beaudoin, de Vincent Gagnon, de Mariève Harel-Michon, d'Odile Marmet-Rochefort et de Jeanne Laforest.
Lou-Adriane a bercé le public de sa voix envoûtante, glissant avec aisance de l’aigu au grave, de la délicatesse à la puissance, comme lors de Je pars en vacances. Elle a offert pour chaque chanson des prestations où elle a tout donné, se démenant, sautillant et dansant sur scène.
Lors de la sortie de Journal d'un Loup-Garou en janvier dernier, celui-ci paraissait déjà très prometteur dans sa version studio : l’effet est décuplé en direct.
Lou-Adriane interprète ses chansons avec ferveur, comme c’est le cas pour Souffle Souffle ou alépok, qui mêle puissance et rythme. Le public commence à applaudir en rythme alors que Thierry Larose, présent parmi les musiciens, se déchaîne en duo avec elle sur scène.
L’auteure-compositrice-interprète nous surprend même par sa présence scénique, se « transformant » en loup-garou lors de la chanson Journal d'un Loup-Garou. Tandis qu’une lune se lève au-dessus de la scène, Lou-Adriane semble s'y diriger pour finalement s’y poser, profitant des paroles pour donner l’impression de hurler sous la pleine lune.
Le concert a aussi offert des instants plus doux et sensibles, comme lors de Ariane, une chanson dédiée à sa meilleure amie Ariane Roy, absente ce soir-là. En toute intimité, les spectateurs se sont laissés bercer par la voix de l’artiste, qui résonnait dans leurs têtes.
Le temps s’étire aussi lorsqu’elle chante Adieu, une nouvelle chanson écrite après le décès de sa grand-tante. Lou-Adriane, postée derrière sa guitare, offre une prestation remplie de sens et d’émotions, créant un instant hors du temps.
Elle profite aussi de TDF pour inviter l’auteure-compositrice-interprète N NAO (Naomi de Lorimier) à la rejoindre sur scène pour chanter, offrant au public une belle complicité qui se termine par une étreinte.
Ce concert et cet album sont plus qu’une affirmation pour Lou-Adriane Cassidy, qui a convaincu tout le monde dans la salle. L’artiste à l’air fière, tout comme le public, et l’on a l’impression de voir un enfant émerveillé devant ses cadeaux lorsqu’elle reçoit des acclamations après chaque chanson.
Ce jeudi soir, on pourrait dire qu’il y avait également un 8e musicien : le public. Celui-ci n’a pas hésité à reprendre les paroles, parfois seul, comme dans Oui le serpent nous guette, et Entre mes jambes, tirées toutes deux de son deuxième album, Lou-Adriane Cassidy vous dit : Bonsoir.
Les spectateurs et spectatrices ont même eu l’occasion de devancer l’artiste en reprenant les paroles de Réponds. La chanteuse explique au milieu de la chanson qu’elle allait leur demander de chanter avec elle, mais qu’elle a été devancée.
C’est sur 16 ans bientôt 30 que Lou-Adriane tire sa révérence après une interprétation mêlée à une pointe de nostalgie, saluant la foule et laissant les musiciens continuer à jouer.
Après quelques minutes d’absence, elle réapparaît sur scène en tourbillonnant, ayant troqué sa jupe contre une robe pour clôturer la soirée en beauté avec trois chansons pour le rappel. Elle termine officiellement ce premier concert à Montréal par Ça va ça va.
L’artiste propose une interprétation douce et intimiste, permettant à chacun et chacune dans la salle de chanter à la manière d’un hymne à ses côtés. Un couronnement final qui affirme le talent de Lou-Adriane, dont on a hâte de suivre l’évolution.
Lou-Adriane Cassidy présente son spectacle une deuxième fois ce 21 février au Théâtre Beanfield, avant de terminer sa tournée à Sherbrooke, au Théâtre Granada, le 16 mai prochain.