C’est à la Balustrade du Monument-National que Pascal Cameron présentait son troisième spectacle intitulé Boules de Poils. Bien que la Balustrade accueille une petite audience d’à peine 50 personnes, c’est devant un public « en délire » que l’humoriste a chaleureusement été accueilli ! Pascal Cameron nous a surpris en nous faisant rire, rire et encore rire que ça n’avait pas de bon sens ! Il s’installe comme la révélation du Zoofest 2019 !

Pour avoir vu Pascal Cameron à plusieurs reprises ces dernières années, que ce soit dernièrement au spectacle 100 humoristes en 100 minutes ou bien dans différents bars de Montréal qui proposent des soirées d’humour, nous étions parfois interloqués face à son humour qui est dérangeant et morbide. Diplômé de l’École Nationale de l’Humour en 2011, c’est tout-sourire qu’il arrive sur scène en expliquant sa journée d’humoriste : se lever à 11h, boire un café puis venir faire son show d’humour… assis ! Car être debout, quand tu as un tabouret sur scène, ça n’a pas de sens.

Rapidement il compare son quotidien avec « la pire job du monde », c’est-à-dire creuser des trous dans les cimetières. « Au moins ils sont heureux quand ils terminent leur journée par un enfant, car en creusant un plus petit trou, ils peuvent terminer plus tôt ! ». On vous avait prévenu, il a un humour parfois morbide mais qui conquit les spectateurs en moins de deux minutes !

Avant de se lancer dans l’humour, Pascal Cameron faisait la jello pour les malades en phase terminale dans les hôpitaux. Et avant ça, petit, il n’a jamais vraiment su prendre sa place ; il se considérait « non pas comme un enfant, mais comme une mouche à fruit qu’on a envie de frapper toutes les 2 minutes ».

Aujourd’hui, cet humoriste qui vit de son art, doit parfois garder sa petite-nièce. Il avoue rapidement et sans trop de difficultés à l’auditoire : « j’aime ma nièce comme le chalet de mes amis : c’est cool quelques fins de semaines par année, mais lorsqu’il brûle et qu’il meurt, c’est pas mon problème ». Vous êtes prévenus une seconde fois, il a un humour parfois morbide mais qui conquit les spectateurs !

Après avoir traité plusieurs thématiques très actuelles (se chicaner en auto, vieillir, pleurer, les français à Montréal), son sketch sur la maladie mentale est de loin notre favori. Alors qu’aujourd’hui tout le monde à un TDA, il se rend compte qu’aucun de ses amis n’a un vrai diagnostic mais, qu’en 2019, le monde s’autodiagnostique : « je pense que je suis bipolaire, parfois ça va, parfois ça va mal ». Il renchérit en précisant qu’il est en train de tomber dans l’anxiété climatique « aujourd’hui on passe de l’hiver à l’été, de la Nintendo 8 à la réalité virtuelle directement ». Pour trouver une solution à ces faux-problèmes, Pascal Cameron propose l’amour.

Oui ! L’amour semble être la solution à tout : « sauf quand tu te fais crisser, alors là, la solution c’est les gins tonic ! ». Avant de nous quitter, il a terminé son show en voulant définir la séduction en 2019. Mesdames et messieurs, soyez prévenus, suite à ses expériences, il peut vous dire que les applis de rencontres sont « le village à rabais du dating ».

La soirée arrive déjà à sa fin alors que nous pensions être à la moitié du spectacle. Pascal Cameron nous a surpris et nous a surtout fait rire sans cesse. C’est clairement la grande révélation du Zoofest 2019 et on vous incite à le suivre de plus près !

Alors n’attendez plus et dépêchez-vous de prendre les quelques places disponibles pour sa dernière représentation de Boules de poils le 26 juillet 2019 en cliquant ici. Pour suivre toute son actualité, n’hésitez pas à vous abonner à sa page Facebook en cliquant là et profitez de son podcast ARK présenté tous les lundis à 17h00 par ici !