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Overlord, produit par Bad Robot Productions – et donc J.J. Abrams, le réalisateur de Star Wars épisode VII et IX –, est un film de guerre qui se veut à mi-chemin entre le film d’horreur et le film de zombies. Le scénario inutile représente des chercheurs allemands faisant des expériences sur des corps pour créer une armée de morts-vivants. Les déportés sont remplacés par des zombies et les cinq protagonistes américains – aidés d’une femme française et de son fils de 8 ans – vont tout faire pour sauver la France de cet enfer. Overlord est un film très américain, sûrement trop d’ailleurs, qui cherche à mettre en scène une nouvelle définition du zombie. Alors que le pitch était vendeur, le film l’est vraiment moins. Ne vous fiez surtout pas au nombre d’entrées en salle car, que vous soyez fan de zombies, de film de guerre ou encore de J.J. Abrams, malheureusement Overlord vous décevra en tout point.
Alors que les Américains débarquent en Normandie, cinq survivants issus du même avion vont devoir réaliser une mission: détruire une tour émettant un signal radio allemand. Jusqu’ici, tout va bien. Lorsque le personnage principal Boyce, correctement interprété par Jovan Adepo, réussit à se faufiler dans le bâtiment allemand, il se rend compte que ces derniers réalisent des actes de torture et de médecine radicale sur des survivants: il trouve des corps enfermés dans des poches de liquides visqueux, des femmes sans colonne vertébrale ou encore des hommes dans le coma avec des tuyaux partout sur le corps. Boyce, caché dans la salle de torture, va alors être témoin de la renaissance d’un homme mort après s’être fait planter une seringue remplie d'un liquide orangé en plein cœur. Overlord devient alors un film horrifique de zombies, où ceux-ci vont se multiplier pour former une nouvelle armée. Les cinq soldats américains vont devoir combattre ces hommes invincibles, à travers un combat dans l'esprit de celui entre Wolwerine et Deadpool. La non-crédibilité du film et des effets spéciaux en devient assez risible, tout en n’étant pas pour autant une série B, malheureusement.
Overlord enfreint les codes du zombie. En effet, alors que celui-ci est attiré par de la chair humaine, il n’est en aucun cas dépourvu d’aptitude intellectuelle dans ce film. Par exemple, lorsque Boyce réanime son ami photographe de guerre avec une seringue au sérum « zombiesque », celui-ci renaît doté d’une force supplémentaire, du langage et de l’immortalité. Néanmoins, il faudra lui tirer une balle dans la tête pour pouvoir le tuer, comme tout bon zombie. Cet emploi flou des codes du zombie rend ce film peu crédible et nous ennuie. D’autant plus qu’additionné au scénario assez commun, Overlord ne présente rien de nouveau dans ce genre du cinéma: une mère célibataire qui a du courage, des combats finaux extrêmes, le sacrifice d’un personnage secondaire (on ne vous dira pas lequel !) pour sauver sa patrie et la France, et des personnages allemands voués à la torture, à la mort et au viol. Bref, tout est déjà vu et revu.
Les deux seuls points positifs que nous remarquons: la direction artistique et les décors. Avec un choix de réalisation de nous mettre dans la subjectivité des protagonistes américains, nous sommes surpris tout autant qu’eux par les personnages opposants, les zombies ou encore les bruits, et les décors sont assez répugnants. La salle de torture avec ces poches où sont stockés des corps humains est très réaliste et vraiment glauque, ce qui nous convainc un peu plus. Malheureusement Overlord est un film qui se prend au sérieux tout en devenant une série B et ce mélange peine à nous séduire. Le ton humoristique apporté par les remarques du personnage de Tibbet, incarné par John Magaro, nous fait sourire mais a du mal à nous faire décoller. C’est déçu et peu surpris que nous quittons la salle en étant, tout de même, resté jusqu’à la fin.
Overlord peine à convaincre, pourtant l’équipe technique était prometteuse. Comme nous l’avons précisé plus haut, cette production signée Bad Robot est en plus écrite par les scénaristes de Captain Phillips (nommé aux Oscars 2014) et de The Revenant (primé aux Oscars 2016 à plusieurs reprises). En attendant le prochain film du réalisateur Julius Avery, on termine par la bande-annonce, qui, malgré tout, vous donnera peut-être goût d’aller dépenser treize dollars pour manger du pop-corn devant ce bon « nanar »!