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Louise (Alexandra Lamy) part décompresser en Corse pour oublier son mari infidèle. Après une nuit de folie, elle découvre que son amant d’un soir, est mort, à ses côtés ! Andréa (Miou-Miou), la mère de celui-ci débarque et la prend immédiatement pour sa belle-fille. Prise de panique dans ce tumulte, Louise se retrouve obligée de jouer le rôle de la belle-fille idéale pour quelques jours. BELLE-FILLE aborde avec humour, légèreté et délicatesse les thèmes du deuil et des relations familiales. À travers cette comédie réellement sympathique, la réalisatrice Méliane Marcaggi, montre son aisance à réaliser des comédies humaines où les relations, souvent extra-générationnelles, sont justes et sensibles.
Les actrices Alexandra Lamy et Miou-Miou ont des rôles taillés sur mesure où l’on pourrait presque croire qu’elles sont réellement de la même famille ! Alexandra Lamy nous fait toujours rire et son jeu, franc et spontané, est toujours très crédible. Miou-Miou livre quant à elle une belle-mère corse collante, mais tout aussi aimante. Les personnages secondaires masculins sont également assez jubilatoires : Rodolphe, le meilleur ami homosexuel et artiste, n’a pas toujours sa langue dans sa poche et ses dialogues ponctuent exquisément le film. Anto, le frère du défunt, nous fait tout d’abord redécouvrir le charme de l’acteur belge Jonathan Zaccaï, et vient appuyer le jeu d’Alexandra Lamy. Enfin, Thomas Dutronc, qui interprète Florent, le défunt, est toujours enthousiasmant et plein de vie, bien que nous le voyons peu à l’écran ! Il réussit très bien dans ce rôle de fêtard invétéré.
Avec ce troisième long-métrage (après LES VIEUX FOURNEAUX, avec Pierre Richard et Eddy Mitchell, et LE TALENT DE MES AMIS, avec Alex Lutz), Méliane Marcaggi place cette fois-si son décor en Corse, où les paysages et la lumière font du bien au moral dans nos journées reconfinées d’automne québécois. Niveau technique, la séquence d’introduction avec son montage rapide et sa multitude de personnages est très rythmée et très bien réalisée. Le rythme du film évolue rapidement pour s’installer par la suite en Corse et prendre davantage son temps, ce qui ne fait pas de mal. Méliane Marcaggi, qui signe également les dialogues, démontre son talent de dialoguiste où les échanges entre les personnages sont bien balancés entre la justesse et l’exagération, sans jamais en faire de trop. Enfin, la bande sonore réalisée par Thomas Dutronc vient également égayer davantage ces plans ensoleillés, ces villages aux pierres roses et cette vive nature.
Quelques clichés corses sont là, toujours réalisés avec bienveillance et délicatesse. Les accents, les routes sinueuses, ou encore la représentation des familles territoriales et possessives viennent donner un réalisme à l’histoire tout en nous faisant voyager dans cette utopie familiale.
Finalement, Louise réussira-t-elle à faire le deuil de la relation qu’elle entretient avec son mari ignorant et macho, en traversant le deuil familial de son amant d’un soir ? Cette comédie tendre et délicate alterne de manière très juste entre peine et allégresse, tristesse et tendresse. Un film sympathique, aux décors agréables et aux acteurs d’une grande sincérité.
Notre note : ***