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Du 14 au 26 mars se tenait la 41e édition du Festival International du Film sur l’Art dans les rues de Montréal. Après une édition riche en poésie, en authenticité, en originalité et en hommage aux arts, le festival se poursuit en ligne jusqu’au 2 avril !
Si, comme nous, vous n’avez pas eu le temps de tout voir en salle, ou bien si vous n’habitez pas Montréal, pas de panique ! Les oeuvres sont désormais disponibles sur vos écrans. Voici une de nos sélections à ne pas manquer. Focus sur Eadweard Muybridge, l’homme qui a capturé le temps.
Photographe de San Francisco au XIXe siècle, Eadweard Muybridge a vécu la vie d’une douzaine d’hommes avant que ses photographies révolutionnaires de chevaux en pleine course n’ouvrent la voie au développement du cinéma et ne transforment l’appareil photo en une machine de perception et de persuasion inégalée. C’est à travers les entrevues de différents historiens, collectionneurs (dont l’acteur Gary Oldman) et photographes que l’histoire de Muybridge renaît dans Exposing Muybridge.
Avant d’arriver à son processus de photos « en mouvement », Muybridge fut connu pour ses photos de paysages et ses expéditions en Alaska pour aller photographier les différentes communautés autochtones présentes sur le territoire. Alors qu’il épouse une jeune femme, de presque vingt ans sa cadette, un accident entrainant la mort d’un enfant va faire changer sa personnalité. Suite à cela, il quitte les États-Unis, va en Amérique du Sud, change de prénom six fois et abandonne son fils en orphelinat lorsque sa femme décède, seule. Très peu respectable par ses faits et gestes, Muybridge revient au États-Unis suite à la commande d’un nouveau mandat : capturer le mouvement d’un cheval au galop, le but étant de savoir capturer « the real life ».
C’est alors à travers tout son processus de recherches, souligné par des historiens fascinés par son travail, que nous apprenons les détails autour de ses méthodes : allant de la recherche du sol blanc pour que la prise de photo fonctionne à la création du zoopraxiscope pour pouvoir voir les images en mouvements.
Bien que l’homme fut exécrable et utilisait son processus artistique pour profiter de ses modèles en demandant aux femmes et aux hommes de poser nus sans réelles justifications scientifiques, Muybridge reste celui qui fut précurseur à la création du cinéma. On lui doit la « capture du temps » et le calcul du nombre d’images par seconde pour que notre cerveau comprenne le mouvement.
Exposing Muybridge nous dresse un tableau bien décevant de cet artiste à qui nous devons aujourd’hui beaucoup. Décédé dans la solitude et la frustration car il n’a jamais été crédité lors de la création du cinéma par les frères Lumière, Muybridge était également un homme raciste, aux méthodes de création peu orthodoxes, et pris par la folie.
Ses prises de vues ont aujourd’hui inspiré une multitude de générations, allant de Francis Bacon, à U2, en passant par David Hockney, Marcel Duchamp, mais aussi les films Matrix ou le compositeur Philip Glass, pour ne nommer qu’eux. Muybridge reste un artiste précurseur emblématique malgré sa personnalité peu respectable.
Cliquez ici pour avoir plus d’infos sur le film.
La 41e édition du Festival International du Film sur l’Art continue en ligne jusqu’au 2 avril. Une édition qui vous transportera dans un voyage extraordinaire au cœur de la création !
Pour accéder à la programmation des films en ligne, c’est par ici et la billetterie c’est par là.