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Si vous me connaissez un peu, vous savez que j’aime bien me promener d’un théâtre à l’autre pendant l’été. Mais avant de vous raconter ce que j’ai vu il y a quelques jours, permettez-moi une spécification avec l’expression « théâtre d’été » et « théâtre en été ».
Dans le passé, à tort ou à raison, on disait que les pièces de théâtre qu’on voyait dans les différentes salles pendant la saison estivale étaient futiles, se résumant à des balivernes et à des claquages de portes. Était-ce vraiment le cas?
Je ne suis pas ici pour en discuter.
Je peux cependant dire que depuis plusieurs années que je m’intéresse à ces représentations, je dirais que pour un grand pourcentage, les pièces que j’ai vues sont intelligentes, appellent à la réflexion, font sourire et même à rire aux éclats. En tout cas, elles divertissent et c’est ce que j’aime.
C’est ce que vous trouverez avec la pièce que j’ai vu au théâtre de Rougemont :
LE PLACARD
Cette comédie de Francis Veber, mise en scène par Alain Zouvi (déjà là, c’est gage d’une soirée amusante!) et présentée par les Productions Jean-Bernard Hébert est une caricature de l’homophobie et une condamnation tout à la fois.
J’avoue que parfois, les mots du texte peuvent choquer ou créer un malaise chez certaines personnes dans la salle, par des connotations d’une autre époque; mais je vous rassure: rien n’est méchant; tout est dérision.
L’histoire…
C’est celle de François Pignon, comptable beige, plate, à la vie bien ordinaire. Il se fait congédier de l’usine de caoutchouc et de préservatifs dans laquelle il travaille depuis des années. Certain que la vie l’abandonne (sa femme l’a quitté et son fils ne veut plus le voir), il enjambe sa fenêtre pour se jeter dans le vide...
Si ce n’était pas de son vieux voisin, rusé, c’en était fait de lui. Attentif et sympathique à son sort, il lui suggère une façon d’être réintégré dans la compagnie qui l’a mis à la porte.
Et de là, part la folie du théâtre en été qui fait sourire plus d’une fois, tellement les situations sont cocasses et les quiproquos déjantés!
Bravo aux artistes!
La mise en scène est originale, cette dernière étant séparée en deux, d’un côté, l’appartement de François et de l’autre, le bureau des employé.e.s de la compagnie. C’est l’éclairage qui nous guide d’un côté ou de l’autre selon la scène que l’on doit suivre.
Le comédien qui interprète François m’était jusqu’alors inconnu; je retiendrai son nom : Sébastien Dodge. Il est convaincant dans les différentes facettes de son rôle et par ses mimiques caricaturales.
Le public est tellement heureux de voir le comédien d’expérience, Raymond Bouchard : des applaudissements accueillent son entrée sur scène. Normal : il souligne son 50e anniversaire de métier!
Et que dire de l’employé le plus homophobe qui soit, sinon que… qui a dit que les gens ne peuvent pas changer? Un rôle qu’Hugo Giroux défend avec brio.
On passe une belle soirée avec cette gang de comédiennes et de comédiens, dont le patron, Jean-Bernard Hébert et les collègues de l’usine Élodie Bégin, Myriam Poirier et Marc-André Poliquin qui semblent autant se plaire à nous distraire que nous, à les regarder s’amuser. Bravo à toutes et tous!
À voir...
...jusqu’au 5 août 2023 au Théâtre de Rougemont et
...du 9 au 19 août 2023 au Théâtre Le Patriote de Sainte-Agathe-des-Monts