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Ce vendredi 4 août, « le diable est aux vaches » et l’hilarité règne au Théâtre des Hirondelles de Saint-Mathieu-de-Beloeil. Dans cette pièce créée et mise en scène par Francis Vachon, Rodley Pitt, Pierre-Alexandre Fortin, Anne Casabonne, Sylvie Potvin et Denis Houle unissent leur talent pour nous faire passer deux bonnes heures à se bidonner copieusement. Je me suis tellement dilaté la rate que, sur ordre du médecin, je devrai prendre des médicaments pour qu’elle retrouve sa taille normale. Ça c’est du divertissement!
Auparavant, dès 19 h, avant que la scène principale ne soit envahie par cet émérite quintette comique, la scène extérieure accueille l’auteure-compositrice-interprète Amélie Hewett venue nous interpréter des tubes québécois et autres, dont on ne reconnaît pas nécessairement les titres mais certainement les mélodies.
Crédit photo : Page Facebook d’Amélie Hewett
Elle est toute jeune, jolie, en voix; elle chante juste et s’accompagne elle-même à la guitare dont elle joue d’ailleurs fort bien. Durant tout l’été, sur cette scène secondaire, c’est elle qui se charge de divertir les spectateurs en attendant que ne débute le feu roulant de comédie sur la scène principale. Soir après soir, elle propose son mini-récital de 40 minutes à un public plus ou moins attentif.
Je n’ai qu’estime et respect pour les artistes qui doivent se produire ainsi, au profit d’une foule grouillante et bigarrée, composée de spectateurs aux intérêts divergents, qui ne se sont pas spécialement déplacés pour l’entendre mais plutôt pour assister à une pièce de théâtre. Dans un tel contexte, performer avec professionnalisme représente non seulement un défi des plus formateurs mais également une puissante leçon de tolérance et d’humilité. Amélie surmonte allégrement l’épreuve.
Le 15 juin, sur sa page Facebook, elle écrivait : « Je viens de finir ma 4e année de cégep. Je suis en train de faire le ménage de mes trucs de secondaire 5. » Malgré son jeune âge, elle semble plutôt sûre d’elle-même et offre une solide performance qui est tout à son honneur. Elle a déjà du métier, ça se sent, ça se voit et ça s’entend.
Elle offre présentement un CD – maison – réunissant ses propres compositions en attendant la sortie d’un opus plus achevé en octobre prochain.
Amélie Hewett, un nom à retenir, une étoile montante, une artiste à encourager, une page Facebook à fréquenter et plusieurs clips à visionner sur YouTube.
Sans plus tarder, revenons à notre sujet et voyons donc brièvement ce que raconte ce Forfait tout inclus : l’union de Sophie (Anne Casabonne) et René (Pierre-Alexandre Fortin) bat de l’aile et la passion en est désormais absente. Il a perdu son emploi il y a un mois ou deux, mais il le lui cache. Elle gagne un forfait tout inclus dans les Caraïbes. Elle veut aller en voyage avec sa meilleure amie mais René s’impose et elle doit donc se résoudre, à contrecœur, à ce voyage de couple. Dans l’avion, ils font la connaissance d’un autre couple, formé de Michel (Denis Houle) et Jocelyne (Sylvie Potvin), deux sangsues plutôt envahissantes qui les talonneront durant toute la durée de leur séjour. Arrivés à destination au même hôtel, par le même autobus, les quatre nouveaux amis improvisés font la connaissance de Javier (Rodley Pitt), leur G.O. qui leur réserve diverses surprises et activités.
À notre arrivée dans la salle, nous découvrons un bracelet à chacun de nos sièges. Nous sommes invités à le porter peu avant le début du spectacle. À intervalles réguliers, ce dernier s’illuminera de blanc, de rouge, de bleu ou de vert, ou se mettra à clignoter pour complémenter l’action se déroulant sur scène.
Les situations sont loufoques, les rebondissements sont nombreux et les dialogues sont savoureux. Les blagues abondent, les rires fusent et la salle s’amuse. Il n’y a aucun doute, il s’agit bien de théâtre d’été : léger, frivole, burlesque et, surtout, drôlement divertissant.
Chacun des protagonistes habite parfaitement bien son personnage et en tire le maximum. Je décerne néanmoins une mention toute spéciale à Anne « Sophie » Casabonne et Denis « Michel » Houle qui sont particulièrement gâtés par le scénario et la distribution des rôles, et qui nous livrent de fréquentes et très savoureuses lignes.
Sur la photo ci-dessous, dans l’ordre habituel, on reconnaît les membres de cette distribution du tonnerre : Rodley Pitt, Pierre-Alexandre Fortin, Anne Casabonne, Sylvie Potvin, ainsi que l’hilarant Denis Houle qui vole quasi systématiquement la vedette.
Crédit photo : François Larivière
Le grand écran, qui occupe tout l’arrière-scène, fait partie intégrante et essentielle d’un décor des plus remarquables et fonctionnels. On y projette différents arrière-plans qui situent parfaitement bien l’action et rehaussent grandement l’aspect visuel. Ce décor lumineux et coloré est globalement une réussite incontestable.
La pièce se termine par une chorégraphie de danse à saveur Club Med, à laquelle la salle au grand complet est conviée et à laquelle elle participe de bon cœur, avant de livrer une ovation debout et une solide salve d’applaudissements à une équipe de comédiens redoutablement efficaces.
Tous les artisans de ce méga succès, et de ce formidable travail d’équipe, méritent des félicitations : autant Francis Vachon à titre d’auteur et de metteur en scène, qu’Andrée-Anne Garneau, assistante à la mise en scène, Valérie Bourgeois et Guillaume Bélanger à la production, Martin Fontaine à la scénographie et à la direction technique, Jennifer Tremblay à la conception des costumes, Alain Jenkins à la conception des accessoires, Philippe Paulin aux éclairages, Frédéric Angers à la sonorisation, et Creative Lab à la conception vidéo.
C’est une pièce à voir absolument, pourvu que vous ne soyez pas trop effrayés par une éventuelle dilatation de la rate. Vous pouvez consulter le calendrier des prochaines représentations et vous procurer vos billets, en accédant au site internet du Théâtre des Hirondelles ici.