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Ce samedi 19 janvier, c’est par un froid cinglant que je me suis rendu au Théâtre Maisonneuve pour assister à Zhong Yi 2019. Ce spectacle tout en couleurs nous en a mis plein la vue et les oreilles en combinant chants, numéros de danse, pièces musicales ainsi qu’une remarquable prestation circassienne.
Zhong Yi est une « célébration de la diversité culturelle de la Chine à travers les âges », qui met principalement l’accent sur la danse traditionnelle et ancestrale.
Cette célébration annuelle d’une culture chinoise plusieurs fois millénaires et du nouvel an chinois est présentée « sous la direction créative » du Centre montréalais de la Culture et des Arts chinois (CMCAC). Elle rassemblait une distribution arborant de flamboyants costumes et mettant en scène quelques 60 danseurs, 5 chanteurs et plusieurs musiciens jouant des répliques d’instruments anciens.
Crédit photo: Page Facebook de Zhong Yi
L’événement a, entre autres, mis en scène quatre maîtres de cérémonie (deux dames et deux messieurs) qui se sont répartis les différents segments de présentation selon leur aisance respective à parler anglais, français ou mandarin.
Ce grand spectacle de variétés, qui comptait seize tableaux, n’offrait pour tout décor qu’un immense écran occupant toute l’arrière-scène. Il a amplement été illuminé grâce à des projections quasi permanentes diffusant de magnifiques images contextuelles, toutes aussi colorées les unes que les autres.
Pendant deux bonnes heures, les teintes vives et « chaudes » des multiples costumes ont fait oublier aux spectateurs la rigueur du froid qui sévissait à l’extérieur.
L’extravaganza s’est ouverte avec « Opera Carol », évoquant l’opéra à la chinoise. Ensuite, une jeune chanteuse est venue interpréter l’aria « Habanera » de l’opéra Carmen… sur un tempo que je n’avais jamais entendu auparavant. La jeune chanteuse s’en est bien tirée si l’on fait abstraction des quelques difficultés ou faiblesses qu’elle a affichées et qui sont probablement imputables à la nervosité.
J’ai crû comprendre que l’ensemble de la distribution est de statut amateur ou semi-professionnel, et qu’elle doit par conséquent bénéficier de notre soutien et de notre encouragement car les efforts manifestement déployés sont considérables. Le talent saute aux yeux et la bonne volonté est palpable.
Par la suite, nous avons été gratifiés de plusieurs prestations musicales enthousiasmantes, en plus de celles de danse. Les titres étaient des plus évocateurs, tels que « Architect of the Mind », « Fleurissement », « Voices From Mountain Birds », « Chant des regrets éternels », « La brise, la bruine et les souvenirs », etc. Les danseurs et danseuses d’âges variés se sont donnés à fond et avec conviction.
En guise d’avant-dernier tableau intitulé Circus : POI & Hula Hoops, a émergé des coulisses une somptueuse créature circassienne du nom de Jamye La Luna. Blonde aux cheveux courts, vêtue d’un juste au corps rouge scintillant au reflet métallique, elle m’est apparue ravissante, athlétique et même sculpturale. Elle tenait en mains six hula-hoops lumineux avec lesquels elle s’apprêtait à nous épater.
Crédit photo : Site internet de Jamye La Luna
Après m’être remis en place la mâchoire inférieure tombée sur mes genoux, j’ai pu me concentrer sur sa performance hypnotisante. Qu’elle en manipule et en fasse tournoyer un seul ou plusieurs simultanément, sa maîtrise du hula-hoop laisse pantois d’admiration. Elle fascine par sa seule silhouette et, bien sûr, par sa création continue de magie visuelle.
Ensuite, elle a achevé de nous séduire à l’aide de deux bâtons lumineux appelés LEDs POI, qui ont la propriété de changer de couleurs et qui, lorsqu’elle les fait virevolter, génèrent des images virtuelles saisissantes. Ma femme et moi croyons avoir reconnu des fleurs, des oiseaux, des papillons et des figures géométriques. Durant une telle prestation, et dépendant de l’angle de vue – ma tendre moitié et moi étions carrément de côté plutôt que directement en face –,l’imagination et notre vision peuvent jouer des tours et nos perceptions varient.
Le spectacle semble avoir été franchement apprécié par la communauté chinoise montréalaise, qui était d’ailleurs fortement représentée dans la salle et qui a toutefois applaudi de façon plutôt contenue, voire réservée.
Au Nord-Américain et Canadien-français que je suis, la culture chinoise offre certes du dépaysement, mais surtout toutes sortes de belles surprises découlant de la découverte ou de l’approfondissement de cette culture immensément riche. C’est un spectacle à voir, absolument! Si vous l’avez raté cette année, vous pourrez certainement vous reprendre l’an prochain.
Prenez note que Zhong Yi est présent sur Facebook et que vous pouvez accéder au site internet du CMCAC (ou MCCCA en anglais) en suivant ce lien.
Pour en apprendre davantage sur l’impressionnante artiste circassienne Jayme La Luna, vous pouvez consulter le site internet Les Productions Jayme La Luna par ici, ou encore cet autre site des Productions Hoopdanse, par là.