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Ce lundi 24 juillet, le groupe japonais One Ok Rock a joué au Théâtre Corona devant un public extasié.
One Ok Rock – ou OOR, s’est donné comme mission de devenir le premier groupe rock japonais reconnu mondialement. Après un cheminement parsemé de virages abrupts, ses membres ont amorcé l’accomplissement de leurs ambitions par une tournée mondiale. OOR s’est ainsi arrêté à Montréal pour y présenter son plus récent album, Ambitions.
Crédit photo: Susan Moss
Leur musique a joué sur le rock, mais on a aussi bien senti l’influence du punk rock et de l’emo, parfois même de l’alternatif. Plusieurs pièces ont envoûté le public. Le son de la batterie et des deux guitares (surtout en duo) ont électrisé le public, voire même littéralement fait vibrer le plancher. On a pu se rappeler Good Charlotte et probablement Marianas Trench avec les notes vocales élevées, soutenues comme en cri.
Crédit photo: Susan Moss
Sans contredit, c’est un groupe qui plaît aux membres des générations encore aux études ou fraîchement graduées. La chanson « We are » tirée d’Ambitions parle de jeunes adultes composant avec le mal de vivre et l’aversion. Le public la connaît déjà très bien, et comme pour plusieurs autres pièces, il a pu maintes fois se transformer en choriste durant la soirée. Bien évidemment, OOR a choisi « We are » comme chanson de rappel et d’au revoir, scellant l’identité de tous à travers sa musique devenue emblème.
Crédit photo: Susan Moss
Les paroles des chansons y jouent pour beaucoup dans la caractérisation de leur nature « emo ». Par exemple, dans « Take what you want » sur les cœurs brisés, on crie: « Can you hear me? I’m trying to hear you. Silence strikes like a hurricane » (« M’entends-tu? J’essaie de t’écouter. Le silence détonne comme un ouragan »). Les mots rassemblant l’anxiété et la souffrance se sont voulu des porte-voix pour exorciser les phénomènes intérieurs. La séance vaut mieux qu’une thérapie individuelle de sorte que les musiciens du groupe deviennent nos confidents. Tant OOR que Set it Off ou Palisades, qui ont assuré la première partie de façon magistrale, ont dédié des pièces aux gens vivant un conflit, une bataille particulière. « Levez la main ceux et celles qui ont déjà été trahis en amour! »… à en juger par les cris de réception, le message est clair: les musiciens ont compris notre agonie.
Crédit photo: Susan Moss
Pur défoulement cathartique, les pièces étaient constituées d’ondes électrisantes bien « percussionnées ». Mais les mots ont dû tenir tête pour qu’une idée soit communiquée et que le rapport s’établisse entre le Japon et Montréal. Malgré que la voix des chanteurs de chaque groupe ait parfois été engloutie par tout le reste, certains messages ont pu traverser le mur de son. Sans quoi nous n’aurions jamais pu partager l’hommage du groupe Palisades au chanteur de Linkin Park décédé tout récemment. Le groupe, encore mal connu, a dédié sa chanson « Dark » à Chester Bennington. « On voudrait que vous sachiez que nous serons toujours là », avait précisé le chanteur de Palisades avant de la chanter. Juste pour la comparaison, est-ce qu’on connaît une compagnie d’opéra ayant déjà dédié Otello de Verdi à une victime en offrant son support et son empathie aux femmes violentées?
Crédit photo: Susan Moss
La soirée de One Ok Rock a été réussie. Le lien déjà bien établi avec le public par les réseaux sociaux, Youtube et les festivals de rock alternatif s’est renforcé durant ce concert. Reste à savoir si les ambitions de ces musiciens pourront complètement être assouvies.