Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Le lundi 22 juillet, le National Youth Orchestra (NYO) Canada – l’Orchestre national des jeunes du Canada – poursuivait sa tournée canadienne, entamée la veille à Ottawa, en s’arrêtant à la Maison Symphonique de Montréal pour offrir son deuxième concert sur une série de neuf qui le mèneront jusqu’en Espagne. Sa prestation relevée a été grandement appréciée !
Le NYO Canada
Il s'agit d'un orchestre composé de 94 musiciens – dont l’âge moyen est de 20 ans – sélectionnés au cours de 519 auditions et issues de 9 provinces canadiennes ainsi que trois musiciens en provenance de l’Union Européenne. Son actuel maestro, Michael Francis, peut légitimement s’enorgueillir d’une impressionnante feuille de route.
De généreuses notes au programme de la soirée nous informaient que « l’institut estival de formation de NYO jouit d’une réputation stellaire » et « qu’il s’agit de l’école orchestrale du Canada offrant le programme le plus complet et le plus approfondi aux meilleurs jeunes musiciens classiques du Canada ». L’institut estival de formation « sans frais de scolarité, est rendu possible grâce aux généreux donateurs » de toutes provenances.
Fondé en 1960 et ayant « formé des milliers de virtuoses et de musiciens polyvalents », le NYO est carrément devenu une institution incontournable qui se dévoue inlassablement au développement des jeunes talents.
Les trois œuvres au programme
D’abord, l’éclectique programme nous a proposé une création du compositeur canado-américain contemporain, Jared Miller, intitulée Under Sea, Above Sky. D’une durée de 10 minutes, l’œuvre est inusitée, novatrice, voire audacieuse. Cependant, je ne lui accolerais pas le qualificatif de mémorable. À mon humble avis – qui n’engage que moi puisque tous les goûts sont dans la nature –, à force de trop vouloir innover vers la modernité, l’auteur semble avoir oublié d’insérer une mélodie, un ver d’oreille, dans sa musique que je n’hésite d’ailleurs pas à qualifier d’expérimentale. Au final, elle m’a beaucoup plus intrigué que plu et je n’en conserverai aucun souvenir impérissable. La prestation a néanmoins été saluée par une généreuse salve d’applaudissements, preuve que mon opinion ne fait ni autorité, ni unanimité.
Le très court apéritif a été suivi par le Concerto pour violon et violoncelle op.102 en la mineur de Johannes Brahms. Alors là, total changement de régime. Nous avons été bercés par 30 mémorables minutes empreintes de lyrisme et de moments planants, marquées par la virtuosité patente des deux solistes qui se sont efficacement exprimés et distingués en dialoguant entre eux et avec l’orchestre qui les a expertement soutenus et transportés. La violoniste Alison Kim et le violoncelliste Matthew Christakos – tous deux récipiendaires du Prix Michael-Measures du Conseil des arts du Canada – ont brillé de tous leurs feux pour notre plus grand plaisir. L’avenir leur réserve sûrement de grandes choses.
Après l’entracte, on nous a servi le plat principal, la pièce de résistance, sous la forme de la Symphonie no 5 de Gustav Mahler. Nous nous sommes goulument et joyeusement empiffrés de musique. Cette œuvre magistrale, d’une durée de 70 minutes bien comptées, n'est rien de moins que spectaculaire, enlevante, voire carrément excitante. Les moments forts abondent et nous en mettent plein les oreilles en fournissant notamment aux cuivres de multiples occasions de briller et de se distinguer. La musique passe régulièrement par des accalmies pour mieux ressurgir avec force et éclat, comme un irrépressible torrent, pour nous engloutir d’enivrantes sonorités sous un déluge de décibels, et on adore ça !
Vous pouvez revisiter cette œuvre en visualisant le vidéo ci-dessous pour en voir et entendre la version du Lucerne Festival Orchestra sous la baguette du maestro Claudio Abbado.
Le chef-d’œuvre de Mahler ayant été copieusement applaudi par une foule debout, qui en redemandait avec insistance. On nous a donc offert en guise de rappel deux chants a capella mettant en vedette tous les musiciens de l’orchestre, qui ont été à nouveau submergés par un deuxième tsunami d’applaudissements provenant d’un parterre conquis et ravis. La soirée a été un retentissant succès !
Vous pouvez en apprendre davantage sur le NYO et son agenda en parcourant sa page Facebook ou son site internet, ici. Quant au prestigieux maestro Michael Francis, il attend votre visite sur son site internet, juste là.