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C'est le 28 octobre dernier que l'auteur-compositeur-interprète Luc De Larochellière présentait son nouveau spectacle à la mythique salle Pauline-Julien, sise dans l’établissement portant le nom de l’amoureux et alter ego de feu Pauline Julien, soit le Cegep Gérald Godin. C'est dans cette salle émotivement chargée, comme le rappelle le chanteur québécois, que ce dernier a voulu partager avec ses fans les chansons de son onzième album, intitulé « Autre monde ».
Pourquoi « Autre monde »? Parce que, comme il l'explique lui-même dans son spectacle : « Chaque personne a son monde. Chaque personne EST un monde... Il y a donc plusieurs mondes possibles et existants, et il s'agit de partager tous ces mondes... » Il ajoute, citant Jean-Paul Sartre : « L'enfer, c'est les autres. » L'autre est donc en soi un « autre monde »...
Et c'est parti pour un spectacle de deux belles heures de chansons, où les anciennes sont aussi bien sûr interprétées, pour le plus grand bonheur des spectateurs.
Luc De Larochellière a toujours été quelqu'un qui s'interroge sur le sens de la vie. Ses chansons reflètent cette quête existentielle, où il pose des questions de fond, en recherchant des réponses non-alambiquées. Ce sont donc ses textes, profonds, bien écrits et chargés de sens, qui en font toute sa force. Personnellement, c'est ce qui me séduit chez ce chanteur. Sa langue n'en est pas une de bois, mais bien de cœur et d'intelligence. Ce sont ses mots que l'on vient entendre. Sa musique, pour moi, est secondaire. Je la trouve plutôt redondante et stigmatisée. Il me semble que ce sont à peu près toujours les mêmes airs qui accompagnent des paroles différentes. Laissons donc la place à quelques-unes des plus belles paroles de Larochellière, dans la chanson qui l'a fait connaître : « Si fragile »...
On ne choisit pas toujours la route
Ni même le moment du départ
On n'efface pas toujours le doute
La vieille peur d'être en retard
Et la vie est si fragile
On ne choisit jamais de vieillir
On voudrait rêver un peu plus
La vie n'est pas faite pour mourir
On meurt souvent bien entendu
Car la vie est si fragile
Le nouveau spectacle de Luc De Larochellière s'ouvre avec la chanson « Voyageurs ». Il y est question des voyageurs que nous sommes dans la vie... des êtres éphémères, qui sont appelés à faire le voyage le plus honnête et correct possible, face à soi et aux autres. Les autres titres de ce dernier album sont « Comme un chien dans... », « Naître personne », « Un autre monde », « Dis...Tu te souviendras? », « D'état en état ». Le chanteur a regroupé ses chansons par thème et il se fait un plaisir de nous les présenter, avant de les interpréter. C'est agréable de pouvoir ainsi mieux connaître la personne qu'est Luc De Larochellière, en dehors de ses chansons... Il se décrit lui-même comme « quelqu'un d'imparfait, dans un monde imparfait , avec des spectateurs imparfaits eux aussi, mais on fait du mieux qu'on peut avec tout cela »...
Le chanteur a bien sûr interprété ses grands hits, tels « Cash city » (que les Français ont adoré parce que la chanson est en anglais, souligne-t-il), « Sauvez mon âme », « Ma génération », pour n'en nommer que quelques-uns. Comme il n'y avait pas de programme, il est difficile de se rappeler tous les titres interprétés. Avec lui sur scène, on retrouvait José Major à la batterie, Etienne Rathé au violoncelle, ainsi que Gabriel Godbout-Castonguay au clavier.
En quelques mots, ce fut une belle soirée, simple, chaleureuse et intime, à l'image de la personnalité de Luc De Larochellière.
Pour voir la programmation de ses prochains spectacles, cliquez ici.