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Lancé le 5 juillet, le camp musical estival verdunois est déjà un succès. Surpris par l’impact social de l’initiative destinée aux jeunes de 7 à 17 ans, son fondateur Patrick Mainville prépare l’avenir du camp avec enthousiasme.
C’est en observant la réaction de sa fille de 7 ans tandis qu’ils écoutent ensemble le film l’École du Rock, que Patrick Mainville à l’idée de créer un lieu d’enseignement musical. Le copropriétaire des studios Musicopratik de Verdun décide alors d’ériger un camp de jour pour jeunes afin qu’ils pratiquent le rock en s’amusant.
Alors que la pandémie a fragilisé sa propre entreprise et les carrières de ses amis musiciens, l’ancien professeur de guitare tente de trouver une solution pour que son projet puisse éclore. Afin d’offrir à ses employés de continuer de vivre de leurs passions, il contacte la santé publique pour développer un protocole efficace qui respecte les normes sanitaires. « Ça a été très difficile, on ne savait pas si on devait ouvrir. Je me suis mis en mode guerrier à ce moment-là », confie-t-il.
Pour que les enseignants puissent être correctement rémunérés, il obtient également une aide financière du gouvernement. Ce soutien budgétaire permettra surtout aux étudiants d’avoir accès à une formule de cours complète et peu onéreuse.
Pendant tout l’été, les studios de répétition de Musciopratik accueillent des enfants et des adolescents répartis en deux catégories d’âge sans exigence de niveau. Au bout de trois semaines d’enseignement, le fondateur de l’école est surpris par les aptitudes et l’investissement de certains de ses élèves. « Pour les plus vieux qui ont entre douze et seize ans, ça joue, c’est hallucinant. Eux, ils ne veulent pas prendre de pauses. » observe-t-il.
Chaque semaine, ces derniers constituent des groupes de cinq auxquels ils donnent un nom. Accompagnés par leurs coachs, ils créent leurs propres compositions quand ils n’en choisissent pas une déjà existante. Les répétitions peuvent commencer pour préparer le mini-concert du milieu de la semaine. Plongés dans une ambiance très similaire à celles des rockeurs professionnels, ils enregistrent leur production en fin de semaine dans le studio voisin Sophronik.
Photo : Page Facebook de l’École du Rock.
Pour s’assurer de livrer un enseignement agréable et efficace, Patrick Mainville a adopté la méthode d’apprentissage de Mariève Blanchet, professeure de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Celle-ci consiste à favoriser l’autodétermination et à placer le pouvoir de décision dans les mains des enfants et des adolescents. « Par exemple pour nous c’était de choisir de faire des groupes, d’avoir un nom qu’ils se donnent, développer leur sentiment d’appartenance, un espace à eux », explique Patrick Mainville. Les instructeurs se mettent par ailleurs physiquement à la hauteur des enfants afin de briser la hiérarchie « élève-professeur ». « Ça fonctionne tellement bien que les jeunes vont jouer avec les coachs et ils veulent les intégrer au groupe. » ajoute le fondateur de l’école.
Après trois semaines de formation, le camp est aussi un succès en dehors de l’école. En effet, les retours des parents s’avèrent extrêmement positifs et certains proposent à Patrick Mainville de faire du bénévolat et de s’impliquer dans le projet. Même si l'offre fournie par l'école est peu dispendieuse, certains jeunes ne peuvent pas participer au cours, faute d’argent. En constatant leur désarroi, un père de famille a suggéré de payer les frais de scolarité de l’un d’entre eux si la situation se présentait à nouveau.
Pour prolonger ce succès, des programmes d’enseignement sont prévus pour le printemps et l’hiver prochain. Les étudiants qui veulent continuer de progresser et de se perfectionner à la guitare, au chant, à la basse ou à la batterie pourront donc pratiquer en groupe deux fois par semaine pendant trois mois. « Le but c’est d’essayer de les garder stimulés et de développer le sentiment d’appartenance avec les jeunes en utilisant comme outil la musique », conclut Patrick Mainville.