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Du 6 au 16 juillet 2017, le Festival d’été de Québec fêtera sa 50e édition avec une programmation riche et diversifiée, en plein cœur de la ville de Québec. Pour célébrer dignement cet anniversaire prestigieux, Isabelle Boulay, Kendrick Lamar, P!nk, Backstreet Boys, Lady Antebellum, Les Cowboys Fringants, Flume, The Who, Metallica, Gorillaz, Muse se succèderont pendant 11 jours sur la scène Bell des plaines d’Abraham, lieu maintenant symbolique du FEQ! Avec quatre scènes extérieures et trois scènes intérieures, les festivaliers pourront également voir à travers la ville des artistes comme Bobby Bazini, Les Trois Accords, Melissa Etheridge, The Strumbellas, Les Sœurs Boulay, et bien plus encore! En attendant le début des festivités, atuvu.ca a invité Jean-Érick Dorval, membre de l’équipe du Festival depuis plus de 25 ans, à nous livrer quelques-uns de ses coups de cœur des précédentes éditions.
Dans les premières années qui ont suivi la création du Festival d’été de Québec en 1968, des troupes de théâtre ancrées dans le domaine des arts de la rue, des chorales et des chansonniers dont quelques-uns bien établis (Leclerc, Vigneault, Ferland, Léveillée…) constituaient l'essentiel du programme. À partir de 1980, en écho à la Superfrancofête tenue 6 ans plus tôt et qui avait ouvert la Capitale sur la francophonie mondiale, les musiques du monde se sont imposées et plusieurs artistes de l’Espace francophone ont pris l’affiche au Festival.
Trente ans plus tard, le FEQ a connu un changement majeur constituant l’un des points marquants de son histoire. Jean-Érick Dorval nous explique: « En 2004, le Festival a pris un gros virage musical, après avoir consulté le public au sujet de leurs préférences et de leurs envies. On a compris que les grandes vedettes internationales devaient vraiment avoir leur place, et des artistes ont suivi en conséquence, comme ZZ Top ou Manu Chao. On se positionne désormais au niveau des grands festivals internationaux comme Coachella, par exemple ». Voici ses moments les plus intenses qui ont jalonné le parcours de 50 ans du Festival.
1) 1990, Mano Negra enflamme la ville!
Cette année-là est marquée par la présence de beaucoup de grands noms de la musique francophone, tels que Noir Désir, Stephan Eicher, Alain Bashung. L’un des moments clefs est la performance de Mano Negra, l’ex-formation de Manu Chao, qui fait sans conteste monter la température: « Une folie entourait le band à cette époque. Un an auparavant, ils avaient joué aux Foufounes Électriques à Montréal, et, au lieu de faire le Zénith de Paris, ils avaient choisi de faire leur tournée dans les clubs de striptease à Pigalle. En 1990, ils jouent au FEQ, et une foule monstre évaluée à 35,000 personnes est massée jusque sur les remparts à Place d’Youville! », nous raconte Jean-Érick.
2) 1998, entre folie québécoise et élans fantasmatiques...
De cette édition, on retient tout particulièrement le concert de Bran Van 3000, suivi le lendemain de celui de Jean Leloup & Les Naufragés du Titanic, sur la grande scène de l’Esplanade du Parlement. De Bran Van 3000, Jean-Érick se souvient des chanteuses qui se présentaient comme des créatures irréelles avec des ailes, telles des elfes ou des papillons. Quant à Jean Leloup, « Il avait offert un spectacle-concept aux envolées surréalistes, en exclusivité partagée avec les FrancoFolies de Montréal. C’était une sorte de très grand salon surréaliste, avec l’artiste qui, en plus, renouvelait sans cesse ses chansons en spectacle », s’extasie-t-il.
3) … et découvertes intimistes et exceptionnelles!
Jean-Érick Dorval ne manque pas de nous rappeler que, au-delà de rassembler la foule mélomane lors des concerts du Festival, l’une des missions de cet événement est de faire découvrir de nouveaux artistes de la relève de façon privilégiée. « Cette même année, j’étais du petit groupe de personnes réunies au Pub Saint-Alexandre pour entendre -M- aka Mathieu Chedid, alors nouveau venu sur la scène musicale française. On était une cinquantaine maximum dans la salle, j’étais placé à l’avant, les yeux à la hauteur de ses pédales de guitare. Je connaissais déjà son père, Louis Chedid, j’avais une vraie curiosité de découvrir ce que faisait le fils », confie le chef du financement public du FEQ. Cette année encore, le Festival offre de nombreuses occasions de découvrir des artistes qui seront peut-être sur la grande scène Bell dans 10 ou 15 ans!
4) Des after-hours endiablés au D’Auteuil!
Jusqu'en 2001, le D'Auteuil a été le lieu de prédilection pour les "after" du Festival, accueillant environ 200 personnes avec des programmes-doubles nocturnes, souvent à 23h30 et 1h30, avec par exemple un band québécois et un groupe français. Toutefois, au tournant de ce nouveau millénaire, un événement se produit pendant le FEQ. La façade du bar-spectacle s’effondre. Heureusement, il n’y a pas de concert en cours lorsque la devanture du vieux bâtiment en pierres tombe en ruines. Mais cela oblige l’organisation du Festival à être repensée, et la programmation est transférée dans d’autres lieux à la dernière minute…entraînant bien du remue-ménage! Le D'Auteuil restera pour les festivaliers qui l'ont connu, un lieux de soirées festives et mémorables.
5) Wyclef Jean réunit la communauté haïtienne sur les Plaines de Québec en 2004…
Alors que les précédents jours étaient extrêmement pluvieux, entraînant presque les festivaliers les plus motivés à prendre des bains de boue malgré eux, le soleil pointe le bout de son nez le jour du concert de Wyclef Jean, en 2004. L’artiste haïtien crée une émulation particulière sur les Plaines de la ville, toute la communauté étant venue le soutenir avec des drapeaux de son pays d'origine. Les mains se lèvent ensemble, vers lui… Jean-Érick se souvient de la rencontre avec cet artiste, qui devait certainement avoir beaucoup d’humour: « Alors que je sortais d’une conférence de presse, j’avais les cheveux tout croche quand j’ai croisé Wyclef Jean. Il s’en est amusé et m’a dit "Nice hair man" ! ».
Le Festival vous invite à vivre votre moment marquant avec la 50e édition du FEQ. Achetez votre laissez-passer ici ou consultez la programmation ici.