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Ce jeudi 26 juillet, les Concerts populaires de Montréal présentaient Du Cinéma, bien entendu! Le titre de ce concert a été finement pensé et s’est avéré être tout à fait approprié. Habituellement, nous allons « voir » du cinéma mais cette fois-ci, nous étions plutôt venus pour l’entendre. Nos oreilles ont été rassasiées d’images… musicales, et les ovations debout se sont multipliées.
La grande vedette de la soirée a été l’Orchestre du Septième Art (OSA), une formation fondée en 2005 et réunissant 50 musiciens. Habituellement localisé à Sherbrooke, il faisait hier sa toute première prestation à Montréal; et compte tenu du vif succès qu’il a remporté, ce ne sera certainement pas sa dernière visite…
C’est la maestra Lise Bellehumeur, ex-enseignante de musique au secondaire pendant 20 ans, qui assure la direction musicale et artistique de cet orchestre symphonique uniquement consacré à la musique de film.
Elle a ainsi veillé à ce que la musique des différentes trames sonores au programme, extraite et arrangée par ses soins, soit tout aussi soigneusement accompagnée de séquences vidéo des plus appropriées. La recherche de parfait synchronisme entre les différentes émotions véhiculées par les pièces orchestrales et les images projetées sur grands écrans, situés de part et d’autre de la scène, sautait aux yeux. Le minutieux travail de sélection s’est constamment révélé et étalé à l’écran, devenu complice de la musique.
Contrairement à la salle de cinéma où le film est la vedette, l’image est roi, et la musique joue un rôle de soutien – passant souvent presque qu’inaperçue –, cette fois-ci c’est le film qui a joué un rôle de soutien à la musique dans cet aréna du Centre Pierre-Charbonneau devenu temporairement salle de concert et temple de la musique de film.
La chef nous magistralement concocté et servi un repas gastronomique musical composé de 11 services, tout en prenant bien soin de toujours annoncer au micro le titre du film ainsi que le compositeur de la trame musicale.
Le premier service a été Les Pirates des Caraïbes par Klaus Badelt.
Ensuite, nos oreilles ont été bercées et nos yeux rassasiés par Jaws de John Williams et par The Perfect Storm de James Horner.
Avant la pause, nous avons été transportés par un triplé d’Ennio Morricone avec Il était une fois dans l’Ouest, Mon nom est Personne et Le Bon, la brute et le truand. Durant ce triptyque western spaghetti, la maestra nous a fait la surprise d’inviter la talentueuse chanteuse Pascale Raymond à faire des vocalises sur chacun des trois thèmes musicaux. Ce segment final a été vivement apprécié. La pause a donc été amorcée sur une ovation debout et une longue salve d’applaudissements.
La deuxième partie du concert s’est amorcée avec Batman Begins par Hans Zimmerman et James Newton Howard, suivi du très prenant Everest par Dario Marianelli.
Et puis Bugs Bunny Rides Again est venu nous divertir et nous faire rigoler alors que trois membres de l’orchestre se sont dirigés à l’avant-scène pour jouer les rôles respectifs de Bugs Bunny, de Yosemite Sam et de bruiteur. Le premier, qui portait des oreilles de lapin, et le deuxième, qui arborait un énorme chapeau de cowboy, ont assuré les dialogues des personnages qu’ils incarnaient pendant que le bruiteur s’exécutait visiblement sous nos yeux.
Les deux dernières pièces ont été Secretariat de Nick Glennie-Smith et Game of Thrones de Ramin Djawadi.
Ce concert a rappelé et éloquemment démontré comment la musique de film peut être toute à la fois inventive, éloquente, lyrique et digne d’intérêt, même en dehors de son habituel rôle de soutien de l’image et de l’action.
L’ovation finale et les applaudissements ont été à la hauteur de l’intense plaisir que nous avons éprouvé durant près de deux heures. L’OSA nous reviendra très certainement dans le cadre de futurs Concerts populaires tellement sa prestation a été appréciée… On en aurait d’ailleurs repris bien volontiers.
Les Concerts populaires de Montréal prennent fin la semaine prochaine avec le spectacle intitulé 240 voix… plus une! Ce concert – à guichet fermé – mettra en vedettes le ténor Marc Hervieux et un chœur de 240 voix. Je lui prédis un triomphe! Comme à son habitude, Marc va très certainement cartonner, surtout aussi bien soutenu et accompagné par le Grand Chœur.
Pour en apprendre davantage sur les Concerts populaires de Montréal, vous pouvez fréquenter sa page Facebook ou consulter son site internet ici. Souhaitons pérennité à cette désormais vénérable institution qui célèbre sa 54e édition cette année et qui se démarque infailliblement par sa persévérance dans l’excellence.