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Tire le coyote, Benoit Pinette de son vrai nom, est un auteur-compositeur-interprète né à Sherbrooke. À la sortie de son album Panorama, en 2015, la carrière de Tire le coyote s’est hissée au palmarès et le public s’est ému de cette voix si particulière. Dans son dernier opus, Désherbage, Benoit Pinette nous enveloppe de ses réflexions quant au sens de la vie, de ce qui reste, de ce qui part, des amours, des amitiés, des peurs et de l’espoir qu’apporte le terreau fertile du temps.
Après un premier EP de cinq chansons en 2009, Tire le coyote lance un premier album, Le fleuve en huile en 2011; puis un second, Mitan, en 2013. En 2014, un troisième disque paraît (Au Morrin Center), mais c’est en 2015 que Tire le coyote retient l’attention du public avec son album Panorama. On découvre alors la profondeur de la voix de ce chanteur unique, et toute la poésie de ses paroles résonne sur les ondes radiophoniques.
L’auteur-compositeur-interprète se dévoile une fois de plus à nous avec la fragilité de sa voix et le pouvoir de ses mots dans son dernier album, Désherbage. Sorti le 22 septembre dernier, au début de l’automne, Désherbage se veut telle la terre qui demande à être labourée après les cultures estivales; et en quête de repos, comme un mouvement perpétuel de vie, ce qui a été fera pousser ce qui sera.
Rassemblant plusieurs générations, la sensibilité des thèmes qui émerge de Désherbage est désarmante et tendre; les dernières chansons de Tire le coyote sont à la fois mélancoliques et douces, toujours offertes comme un souffle câlin qui nous accompagne dans les moments importants de notre vie.
C’est à la Maison des arts, à Laval, que Tire le coyote entamait sa tournée 2018 le 18 janvier dernier. Déjà plusieurs spectacles de cette tournée affichent complets et quelques supplémentaires sont annoncées.
David Portelance
C’est David Portelance qui faisait la trop courte première partie du spectacle de Tire le coyote. L’auteur et compositeur est de retour sur scène après l’enregistrement de son deuxième album, Un abri contre le vent, qui sortira ce 25 janvier. Accompagné de l’harmoniciste Lévy Bourbonnais, les deux artistes ont rapidement créé une ambiance intime et conviviale entre eux et les spectateurs.
« […] on suit le chanteur dans sa quête du bonheur, avec les amours qui se brisent puis les précieuses amitiés qui permettent de garder le cap […] il ne cherche pas à nous assommer sous le poids de ses mots. Il y livre une mélancolie belle et à fleur de peau, sentie et authentique. Le ton, la poésie, les arrangements, tout est magnifique… »
D’une simplicité désarmante, mais oh combien charmante, David Portelance s’est livré au public avec authenticité et humour. Le chanteur est déjà très connu dans le domaine musical pour ses collaborations avec Fred Pellerin entre autres, et la qualité de ses chansons ne fait que s’accroître depuis la sortie de son album Tenir la route en 2014.
Son premier album a d’ailleurs eu une nomination à titre de Révélation de l’Année à l’ADISQ 2015. La voix et l’énergie que dégage David Portelance rappelle celle du jeune Paul Piché, de l’époque où les mots étaient simples, mais portés par l’émotion; ce temps où chanter était un échange, un partage…
Sa musique à saveur « folk country traditionnel » nous rappelle les dignes racines de nos mémoires. C’est beau, touchant, ça résonne dans l’âme et honnêtement cet artiste est un très, très gros coup de cœur!
On aurait aimé une première partie qui dépasse les trois chansons et aussi un duo avec Benoit Pinette, dit Tire le coyote. David Portelance est vraiment un chansonnier à retenir!
Avec le temps
« Quand ton corps est une cage où l'on enferme la maladie / Tu veux reprendre le tirage sous prétexte de tricherie / Le temps prépare un carnage et plaidera sans doute la folie / Toi tu la dévisages pour lui voler des morceaux de vie / Si la mort fait le voyage et qu'elle se pose sur ton lit / Faut pas s'attendre à un sondage pour connaitre tes envies / Mais si on compte le courage à la grandeur du défi / Tu scores un gros pointage, un record toute catégorie / Laisse-moi pas, on retrouvera le feu / Laisse-moi pas, on brûlera les adieux / Le ciel est backorder »
On se doutait bien que la voix unique de Tire le coyote allait percuter les spectateurs dès les premières notes, mais la spiritualité qui se dégage de l’interprète sur scène est saisissante. C’est un véritable honneur que de partager cet instant avec cet homme singulier. Un peu timide, Benoit Pinette sait tout de même envelopper de douceur ses spectateurs, dans un moment unique d’échanges et de mise à nue.
Les thèmes chéris de l’album Désherbage sont le temps, les amitiés, l’amour, la candeur de l’enfance, les saisons mélancoliques et la pureté de l’intime. L’introspection a toujours été au cœur des œuvres de Tire le coyote, mais il se dégage maintenant un constat de deadline dans ses compositions. Loin de s’apitoyer sur le poids des années qui passent, Tire le coyote nous livre toute sa sensibilité à travers ses mots. On sent toujours en lui une certaine nostalgie, mais aussi un désir profond d’avancer.
« Comment te dire merci, sans trouer le silence / La vie prend son élan dans les craques de ton âme / Grave encore ton nom sur mon faible taux d'inflation / Avec le temps, j'apprends l'aube sans défaillance / Et je deviens libre de bonheur chaque jour / Comment te dire merci sans trouer le silence. »
L’émotion est à son comble dans « Le ciel est backorder », « Tes bras comme une muraille » et « Comment te dire ». Mais Tire le coyote sait secouer ses drames et entame « Fifille » et « Les couleurs de notre équipe » avec un rythme plus rock mais tout aussi profond. On reconnait le style country folk du chanteur dans ses chansons « Pouvoirs de glace », « Toit cathédrale » et « Chanson d’eau douce ».
Bien entendu, la chanson thème « Désherbage » a de quoi déterrer les racines les plus profondes et – oh surprise – Tire le coyote nous interprète « Jeu vidéo », « Videogames », de Lana del Rey.
Lors des célèbres chansons « Jésus » et « Calfeutrer les failles », les spectateurs ont entamé les paroles en écho au chanteur. Cependant, durant presque la totalité du spectacle, le public, essentiellement composé de la « génération silencieuse », est demeuré discret. Il aura fallu que Tire le coyote demande aux spectateurs de se lever pour dégourdir les gens à la toute fin du spectacle. Il est à noter que les salles de Tire le coyote attirent normalement une belle panoplie de générations et que le public est souvent plus réactif aux prestations du chanteur que ce soir-là, à Laval.
Les musiciens qui accompagnent Benoit Pinette contribuent énormément au succès du spectacle; d’un professionnalisme extraordinaire, chacun demeure simple et unique, que ce soit dans leur prestation ou leurs échanges amicaux entre eux. Une vraie belle gang de gars passionnés par la musique!
À la fin du spectacle, Benoit Pinette est demeuré présent auprès de son public afin d’échanger sur son métier, sa vie, ses inspirations, une façon toute délicate de bien terminer la soirée.
Tire le coyote sera en tournée à travers le Québec, tout au long de 2018. On vous invite à consulter son site internet afin de connaître les endroits qu’il visitera. Aussi, portez attention au site de David Portelance afin de découvrir ce grand artiste.