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Le dernier passage du musicien JD McPherson à Montréal remonte à juillet 2016, alors qu'il donnait une prestation au Club Soda dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal. Il revient ce 14 avril pour le plus grand plaisir de ses fans, et sera ainsi en prestation à L'Astral. Mais qui est cet énigmatique musicien? atuvu.ca propose sa sélection de cinq chansons qui vous feront découvrir le talent de cet artiste! Plongez-vous dans ses pièces très courtes (certaines ne font que deux minutes!) et concises, où il est question de romantisme, de liberté, et d'un coeur aventureux sans entraves... Tout comme d'un vrai retour dans le passé, sans nostalgie. Pleins feux sur JD McPherson!
Jonathan David McPherson est un auteur-compositeur-interprète américain de Broken Arrow, Oklahoma. Avec sa signature unique qui se base sur la musique des années 1950, il veut ressusciter les beaux jours du rock and roll. Le rhythm and blues et le rockabilly font partie prenante de ses sonorités, qui mélangent le brut et le sophistiqué. Les influences du musicien sont très diverses. Elles prennent racine aux sources du rock and roll (Elvis, Fats Domino, Eddie Cochran, Little Richard, Led Zeppelin), mais aussi à travers certains artistes des années 1980 et 1990, tels que les Pixies, et même le Wu-Tang Clan. Ses chansons rétro satisferont les puristes, tout comme les adeptes de sonorités plus modernes!
JD McPherson a lancé trois albums, dont le plus récent, Undivided Heart & Soul (2017), a été enregistré à Nashville. Il a premièrement sorti Let the Good Times Roll, en 2015. L'artiste a d'autre part gagné le trophée du « Best Rock / Hard Rock Album » pour Signs and Signifiers, lors des Independent Music Awards 2012. Accompagné de ses musiciens Jimmy Sutton (contrebasse), Jason Smay (batterie), Raynier Jacob Jacildo (claviers) et Doug Corcoran (saxophone, guitare, claviers), JD McPherson vous fera revivre toute une époque, loin d'être révolue.
Perte de son emploi d'enseignant: un mal pour un bien
Le parcours de JD McPherson est pour le moins étonnant. Il a été professeur d'art dans un collège en Oklahoma pendant 3 ans, avant d'être congédié en 2011. Apparemment, son approche ne s'harmonisait pas avec la philosophie de l'école ; il n'adhérait pas au programme scolaire, ce qui a été un gros problème. Mais les élèves étaient pourtant enthousiastes, notamment à propos de ses dictées, qui étaient des biographies d'artistes, comme Charlie Christian, The Clash ou Duke Ellington. Les règlements plutôt stricts de l'établissement l'ont donc, de fil en aiguille, propulsé vers une carrière artistique inattendue. JD McPherson a ainsi pu se consacrer à son art en toute liberté, lui qui avait pourtant un travail très stable. Comme quoi, l'animal intérieur est sorti de sa « cage »!
Cette chanson nous transporte définitivement dans les années 1950, avec sa contrebasse tapageuse et son saxophone très glamour. C'est une ode à une belle femme du Nord, où JD McPherson devient un chat qui chasse une souris...
« Every song I sing
It screams about a north side gal
Well she gets colder
Every time I try to hold her »
La pièce-titre de l'album est un peu plus lente que les autres, et sa ligne de basse est « chaude » et accrocheuse. Les musiciens explorent des sonorités plus modernes, avec un passage de claviers agrémenté de xylophone très intéressant. On ne peut que se concentrer sur la pièce, qui réclame notre attention pleine et entière.
« Welcome in a heart that's true
Standing outside uninvited I require your
Undivided heart and soul
Heart and soul
Heart and soul »
On se demande à qui est dédiée cette mystérieuse chanson... Celle-ci est idéale pour danser, étant rapide et très énergique, avec son saxophone et ses rythmes déjantés. Deux petits interludes évoquent curieusement « No Surprises » de Radiohead, qui aurait été mis sur fastforward!
« Knocking down walls like a bombardier again
Hair falling down like a razor blade
Breaking every heart by the way she played
Everybody talking 'bout the All-American »
Cette pièce en l'honneur d'une pyromane se révèle tout à fait romantique et exaltée. Elle peut sembler un peu désordonnée et « brute », mais elle est au contraire très bien ficelée et efficace. « Fire Bug » revisite à sa façon le classique « Surfin' U.S.A. », des Beach Boys.
« Fire bug, fire bug
She's my little fire bug
She gonn' light a fire when she begins to kiss and a hug
I took her to the winter ball and melted all the snow
That little gal starts dancing and she torches up the floor »
La guitare saturée et rapide de « Lucky Penny » évoque une promenade à bord d'une voiture décapotable, et présente des sonorités qui font parfois penser à Lenny Kravitz. Les paroles sont d'une belle poésie, avec des strophes bien découpées, composées de vers ayant des rimes suivies:
« I keep rolling where the bad wind blows
I keep running, but the trouble follows
Ain't no telling where I'm gonna end up
This lucky penny's been nothing but bad luck »
Somme toute, le 14 avril prochain est un rendez-vous à prendre pour voir le quintette aux cheveux gominés mettre le feu aux planches de L'Astral! Vous pouvez vous procurer vos billets juste ici. Il est également possible de suivre JD McPherson et ses comparses sur Instagram, sur Facebook, ou encore, de rester à l'affût via le site officiel. Vive le rétro!