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Hier (jeudi 15 juin), le festival de la chanson de Tadoussac nous offrait ses premières étincelles musicales! Des Sœurs Boulay à Choses Sauvages, nous avons vécu de belles montagnes russes de styles et d’ambiances musicales.
À 18h, l’équipe du festival nous promettait des concerts éclectiques, et pour toutes les générations: 7h plus tard nous pouvons dire que le pari est réussi. La rédaction d’atuvu.ca a fait le déplacement et vous raconte cette première soirée haute en émotions!
La brume laisse la place aux derniers rayons de soleil pour notre première bal(l)ade en direction de la scène Québécor, dans l’Église de Tadoussac. Tels deux anges venus du ciel, dans leur longue robe et souliers blancs, les Sœurs Boulay y célèbrent 10 ans de collaboration avec ce quatrième spectacle Échapper à la nuit. Depuis qu’elles ont remporté les Francouvertes en 2012, il s’en est passé des choses… des prix, deux bébés, des amours, des séparations, des voyages et une multitude de crises existentielles! Brodé sur leur intimité, le spectacle est ponctué par les anecdotes des deux sœurs qui osent trébucher, rire d’elles, se chicaner… Maniant une multitude d’instruments, elles s’entourent d’une nouvelle formation musicale (3 musiciens) avec un aparté acoustique - très apprécié! - en duo. Elles assument et assurent un son de plus en plus pop qui tend parfois même vers le rock, sans pour autant délaisser leur goût des chansons à texte. Toujours avec autant de poésie, elles s’engagent sur la complexité de l’existence et des relations humaines, sujets intergénérationnels qui touchent visiblement le public - tous âges confondus - réuni pour l’occasion. Enfin, le jeu de lumière sobre mais efficace ajoutait aux mélodies et paroles, une bonne dose de mystère, donnant un ton presque mystique au concert.
Après trois rappels, dont une reprise francophone de Lana Del Ray, nous quittons les Sœurs Boulay pour aller goûter aux sonorités des Jardins Hydro-Québec qui recevaient comment debord, le groupe de rock au style groovy. Les musiciens Rémi Gauvin (voix, guitare et piano), Karolane Carbonneau (guitare électrique et voix), Olivier Cousineau (batterie et voix), Étienne Dextraze-Monast (basse et voix) et Willis Pride (claviers et voix), offraient un son bien québécois, qui alterne entre ballade rock et pièce punchy sur lequel la foule se déhanchait avec plaisir. On leur reconnait des textes assez décontractés, touchant parfois sur la corde sensible, avec toujours une bonne d’ose d’humour et de second degré. Petite pépite de la soirée lors du rappel final: le solo de clavier de Willis Pride est sorti du lot, déchainant le public dans une danse effrénée. Pour passer des Sœurs Boulay à Choses Sauvages, comment debord était la transition plus que parfaite.
Pour clôturer notre première soirée, nous descendons dans les bas-fonds de l’église pour nous laisser entraîner dans les enfers délirants de Choses Sauvages. Après un concert électrique sur la scène Loto-Québec des Francos, le groupe débarque dans le sous-sol de l’Église, la salle intimiste du Festival. Deux salles, deux ambiances? Pas pour les rockeurs qui, coûte que coûte, défoulent leur énergie et se donnent corps et âmes au public. Le show s’ouvre sur le personnage fascinant qu’incarne Félix Bélisle, aussi bon à la voix qu’en chauffeur de salle, qui nous présente ses acolytes Marc-Antoine Barbier (guitare, claviers, voix), Thierry Malépart (guitare, claviers, voix), Tommy Bélisle (claviers, voix) et Philippe Gauthier Boudreau (batteur). La performance plus que vitaminée des 5 musiciens est contagieuse: le public se déchaine autour de l’interprète qui descend dans la fosse, pour sentir la foule en extase et tenter quelques sauts dans les mush-pit… Il réembarque vite dans ses déhanchés indécents et magnifie les passages purement instrumentaux et légèrement psychédéliques de leur deuxième album Choses Sauvages II. On les suit sur les sentiers du rock et du funk, dans une quête sonore qui ose également toucher aux influences plus électroniques et nu-disco. Hypnotisés du début à la fin, impossible d’imaginer notre retour à la surface: « Soleil Noir » ou « Soleil Blanc », difficile de choisir son camp!
@crédit photo: Kelly Jacob
Ce voyage musical - quasi spirituel - a démarré en beauté cette 39e édition du Festival de la chanson de Tadoussac!