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Après deux années de festival en virtuel, la 11e édition du Festival BD de Montréal (FBDM) revient en présentiel: c’est sur 1,5 km de parcours situé sur la rue Saint-Denis (entre Gilford et Roy) que les visiteurs pourront flâner et assister aux divers évènements tout au long du week-end, du 27 au 29 mai. Pour présenter ce festival gratuit, bilingue et tout public, Johanne Desrochers - directrice générale du FBDM - a répondu aux questions d’atuvu.
Avec deux éditions organisées à distance, le thème du FBDM 2022 reflète ces retrouvailles tant attendues et la reprise de la vie culturelle montréalaise. Comme l’explique Johanne Desrochers, « en fin de pandémie, c’est un peu ce qu’on avait besoin de faire, de retisser des liens les uns avec les autres ». La bande-dessinée apparaît alors comme un excellent moyen de se raconter, de s’immerger dans les histoires par le dessin et ainsi de raccrocher les lecteurs à des univers qui leur sont étrangers. Pour illustrer ce thème, de nombreuses activités sont proposées tout au long du week-end pour découvrir et échanger sur le 9e art: expositions, discussions avec les artistes, ateliers gratuits de dessin ou encore prestations de dessin en direct sont au programme.
Se nourrissant d’influences très diversifiées, la bande-dessinée québécoise n’a aujourd’hui plus rien à envier aux comics américains ou franco-belges: preuve en est la récente récompense de Julie Doucet au célèbre festival d’Angoulême pour son oeuvre Maxiplotte. L’autrice et bien d’autres encore - dont Christian Quesnel et Jean-Paul Eid - seront présents ce week-end pour discuter de leur travail autour de tables rondes. Si pour Johanne Desrochers la spécificité de la BD québécoise est « difficile à cerner en quelques mots », elle reconnaît l’influence indubitable des États-Unis, de la BD franco-belge mais aussi du manga japonais. Des références desquelles le Québec a su se détacher pour développer son propre style:
« Avec ces trois influences-là, la BD québécoise a fait sa marque. Elle a des traits particuliers parce qu'elle traite de sujets universels mais pas nécessairement de la même façon, elle n’a jamais été vraiment embrigadée dans une obligation de format de 42 pages cartonnées, [...] on trouve toutes sortes de formats. »
Le festival présente également des oeuvres étrangères grâce aux collaborations avec des consulats sur différents continents: les artistes brésiliens Marcello Quintanilha et Marcelo Lelis seront présents, ainsi que l’autrice chilienne Berna Labourdette et l'éditrice Vivian Lavin, avec une emphase sur les femmes chiliennes en BD grâce à une exposition le long du parcours. L’Europe sera aussi représentée avec la présence d’artistes allemands, belges, français, italiens et suisses.
Grosses productions et petites éditions: le FBDM se veut inclusif dans le choix des 90 exposants et des 200 artistes présents tout au long du week-end, une occasion idéale pour découvrir de nouvelles propositions et sortir des sentiers battus.
« Ce qui fait la particularité du festival c’est qu’on a aussi beaucoup d'auto-éditeurs et de plus petites maisons d’édition présentes, ce qui fait qu’on peut trouver des BD ou des œuvres plus difficilement accessibles en librairies. Cela permet de connaître un peu mieux ce qui bouillonne comme relève ou comme publications parallèles à celles des maisons d'édition. »
Le Festival s'ouvrira également avec la remise des Prix Bédélys le 27 mai à 19h, qui récompense les meilleures publications BD de l’année 2021 sous cinq catégories (Québec, indépendants francophone et anglophone, jeunesse et étranger).
Retrouvez toutes les informations sur le FBDM à cette adresse.