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Ce jeudi 21 mars, le Musée McCord organisait son premier 5@9 de l’année dans le cadre de la série Printemps numérique, donnant ainsi le coup d'envoi de la saison qui prévoit pas moins de 150 rendez-vous planifiés jusqu’au 21 juin.
La vocation première de ces événements est de soutenir et d’encourager la créativité digitale, tout en offrant des rencontres pour favoriser la réflexion et les échanges autour des tendances de l’inventivité digitale et des enjeux de transformations numériques.
Pour ce premier rendez-vous, les visiteurs étaient invités à découvrir plusieurs expérimentations aussi bien artistiques que scientifiques, le tout sur un fond sonore électronique avec Tony Almonte aux platines, juste à coté des Minous qui nous offraient une performance artistique plutôt expérimentale dans leur tenue saillante couleur chair.
Dans la zone des bars et autres stands de nourriture était projetée une simulation de tête robotique, mais le brouhaha ambiant rendait très difficile les interactions vocales, comme le fait d’arriver à chanter par-dessus toutes les conversations.
Les robots NAO bleu et rouge
Le premier modèle NAO, créé par SoftBank Robotics en 2006, était bleu. Sa version rouge, sortie quelques années plus tard, s'est vue équipée d’un nouveau cerveau. Celui-ci permet notamment une programmation via un logiciel chorégraphique, dont la complexité s’intensifie au fur et à mesure tout en restant relativement simple via des hypothèses et conditions (« if..else..then » pour nos amis développeurs).
Ces deux approches offrent en fait la possibilité de pré-programmer des séquences prédéterminées sur le robot comme des pas de danse ou le jeu pierre-papier-ciseau, ou encore de lui faire reconnaître des couleurs et des personnes via les systèmes de reconnaissance visuelle intégrés dans ses yeux. Le robot réagit donc à des stimulus qui, bien orchestrés et travaillés, donne une impression de spontanéité déconcertante. Mais attention, ce n’est pas tout à fait de l’intelligence artificielle.
Ces automates ouvrent de très belles perspectives d’apprentissage, aussi bien pour des programmes scolaires classiques dans les écoles, que des programmes de développements d’aptitudes pour des personnes souffrant de déficiences; car il faut avouer que l'intérêt suscité par ces petits humanoïdes est énorme et captivant, surtout si on le compare aux livres traditionnels d’apprentissage.
L’Humanoïde Pepper
Ce modèle de robot est plus proche du modèle type « compagnon » que l’on peut généralement apercevoir dans les films de science-fiction. Sa tablette pectorale, qui permet une programmation en glisser/déposer via des applications, facilite grandement les interactions puisqu'elle est très proche des tablettes classiques. Et il n’est pas étonnant que Pepper se retrouve déjà dans des lieux tel que des maisons de retraite, ou encore dans des gares pour guider et accompagner les utilisateurs dans leurs tâches quotidiennes ou leur déplacements.
Pour plus d’information sur ces deux types de robots, vous pouvez visiter le site de Softbank Robotics.
Arts médiatiques et intelligents
Cette expérience nous invite à nous interroger sur les conditions d’utilisation des multiples applications que toute personne a tendance à accepter, sans prendre le temps de vraiment les lire. Au moment où elles sont acceptées par le visiteur du 5@9, une photo est prise et elle est affichée sur l’écran suivant à toute personne tournant la molette. En plus, cette même image est soumise au vote des participants pour souligner qu’en acceptant cette application, on perd notre droit à l’image.
Coco Brain
Développé par l’Université de Montréal, ce casque a pour vocation de détecter l’activité cérébrale (les ondes alpha et beta pour être précis). Allié à un système de reconnaissance faciale, l'objet en tire des informations pour influencer la musique jouée dans le casque, via une cartographie des actions prédéterminées.
En temps normal, cela nécessite un peu plus de paramétrage pour bien fonctionner; mais, l'expérience nous donnait déjà une bonne première impression de ce que la télépathie pourrait faire.
Casque de sensorialité virtuelle
Conçu par l’artiste Alexandre Saunier, d'ailleurs présent sur les lieux pour expliquer son concept, ce casque s'inspirant du matériel des soudeurs est équipé de plusieurs rangées de LED rouges qui jouent une séquence visuelle, le tout soutenu par des sonorités. Le but recherché est de créer une expérience émotionnelle afin de prédisposer l’utilisateur à s’isoler de son environnement extérieur, pour par exemple se mettre en état de méditation.
En résumé...
Comme lors de tous les 5@9 organisés au Musée McCord, toutes les expositions en cours sont également accessibles aux visiteurs. Et force est d'admettre que le contraste était assez intéressant avec l’exposition de Michel Campeau, Avant le numérique, accessible jusqu’au 6 mai prochain.
L’artiste nous amène à nous souvenir du temps où la photo était un objet qui rassemblait les gens autour du traditionnel portrait de famille, où on immortalisait l’instant en prenant tout le temps nécessaire pour bien réussir le cliché avant de le développer dans la chambre noire et de l’exposer dans un cadre... ou de le ranger dans un album.
L’artiste nous amène ainsi à nous interroger sur l'instantanéité de la photo numérique, jetable, corrigée à outrance via les filtres disponibles sur une multitude d’applications, aussi vite prise qu’oubliée si elle n’est pas partagée sur les réseaux sociaux. Ce n’est plus l’objet qui intéresse... mais le nombre de Like que la publication a généré.
Pour en savoir plus sur l’ensemble des rendez-vous du Printemps numérique, toute la programmation est disponible ici ; et pour visiter l’exposition de Michel Campeau, toutes les informations sont sur le site du Musée McCord.