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L’Agora de la danse présente la pièce chorégraphique Nightlight, mise en scène et interprétée par George Stamos et disponible en webdiffusion jusqu’au 20 mars prochain. Avec la présence du batteur Rémy Saminadin sur la scène, la performance incarne une véritable ode à la nuit et à toutes ses facettes. Interrogé par atuvu.ca, George Stamos nous dévoile son processus de création et le message porté par Nightlight.
L’euphorie d’une atmosphère de boîte de nuit, la douceur du sommeil ou la brutalité d’une insomnie: voilà tous les aspects que George Stamos explore avec Nightlight. Par le biais d’une mise en scène colorée, festive et un jeu de lumière maîtrisé, la pièce chorégraphique nous plonge dans différents tableaux traduisant le sentiment de son créateur que « la nuit peut offrir beaucoup ». Pour le chorégraphe, la nuit c’est à la fois « les night clubs où l’on peut être soi-même et s’exprimer » et « le moment de repos où la vie se construit au travers des rêves et de l’imagination ». Cette dualité entre communion et solitude se retrouve dans le processus même de création de Nightlight: s’il s’agissait d’abord de célébrer des retrouvailles en personne avec un public, cette intention a dû finalement être retranscrite pour une performance filmée et diffusée sur le web:
« Ce qui est curieux c’est que j’ai créé cette pièce comme une célébration du contact avec d’autres gens [rires]. Ma chorégraphie se voulait aussi le reflet des sentiments du public et je regardais les gens directement. Je voulais célébrer et reconnaître le fait que nous soyons ensemble en temps réel. »
Pour George Stamos, qui n’a pu présenter qu’une fois son travail sur scène devant un public, des changements ont été appliqués pour adapter Nightlight aux exigences d’un visionnage en ligne, tels que la réduction de la performance à 30 minutes. Le fait que celle-ci soit filmée ne dessert cependant pas la pièce, bien au contraire: la réalisation et le montage apportent de l’intimité, de la précision et mettent en valeur les éléments présents dans l'œuvre, notamment les costumes. En collaboration avec Antonio Ortega, le chorégraphe-interprète se sert de la haute-couture pour danser en symbiose avec des pièces uniques et extravagantes. Le costume peut ainsi devenir un accessoire, comme une couverture qui s’adapte aux mouvements du danseur:
« Je ne voulais pas faire un défilé de mode, j’étais plus intéressé par les sensations que ces costumes font ressortir, particulièrement celui en tissu bleu qui est très confortable et fluide. Je voulais jouer avec ça et voir comment mon corps y répondait. »
Crédit: Teagan Lance
En duo avec le batteur Rémy Saminadin, la performance est aussi le lieu d’interactions, d’échanges de paroles (en français et en anglais) et d’expression, comme du slam. George Stamos se rend compte de son besoin fondamental de rythme et décide de former un duo plutôt que de simplement performer en solo sur des morceaux enregistrés. Pour lui, la présence du musicien reflète un « soutien mutuel », « une solidarité » et « une amitié » réconfortante dans une période pendant laquelle on pouvait se sentir plutôt seul.
La scène, quant à elle, devient un espace de découverte: les artistes se fondent dans le décor, jouent avec, le déplacent. Dans Nightlight, le décor comme les corps sont en mouvement.
Pour en savoir plus et découvrir Nightlight en webdiffusion, rendez-vous sur le site de l’Agora de la danse jusqu’au 20 mars.