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La 16e édition du Festival interculturel du conte de Montréal prendra son envol du 22 au 31 octobre prochain. À cette occasion aura lieu le Combat des contes, évènement où cinq personnalités de divers milieux doivent défendre un conte qui leur tient à cœur. L'événement prendra place le dimanche 24 octobre prochain, à l’Auditorium de la Grande bibliothèque.
Ce sont cinq contes, portés par cinq grands conteurs québécois qui sont en nomination. Cinq personnalités de renom en débattront sur la place publique, afin de déterminer le conte incontournable que tous et toutes devraient absolument entendre. Chacun des contes en lice illustre un enjeu actuel – changements climatiques, capitalisme, déresponsabilisation, deuil et plus encore.
Personnalités et conteurs
La politicienne et militante Manon Massé soutiendra Le fermier et son propriétaire, conté par François Lavallée. Pour la femme politique, l’oeuvre est incontournable. « Ce conte très actuel nous rappelle que dans l’Histoire, on a été plusieurs à se retrouver dans la position du fermier, et que c’est en usant de stratégies et d’astuces qu’on survit, en misant sur la solidarité qu’on réussit à passer au travers. », dit-elle.
Auteure et chroniqueuse à la Presse, Rima Elkouri défend quant à elle L’histoire du petit bossu, de Oro Anahory-Librowicz. Pour Elkouri, ce conte est à la fois léger, puissant, drôle et profond. Selon elle, il résonne à une époque où les gens sont divisés, où les débats de société sont polarisés. Pour avancer, mieux vaut miser sur le commun de l’humanité plutôt que sur ce qui divise, pense la journaliste.
Gilles Bibeau, anthropologue médical, a choisi Les oiseaux d’été, porté par la conteuse et poétesse Innue Joséphine Bacon. « Ce conte est d’une très grande richesse, belle philosophie de la nature, de la vie et de la vie en communauté. C’est l’occasion de le faire entendre et de nous l’approprier aussi parce que les autochtones nous en font cadeau. Nous avons tellement tardé, des siècles ont passé… Il faut que cette parole soit entendue aujourd’hui, parce qu’elle est fondamentale pour nous aider à comprendre les défis que nous vivons comme société dans ce rapport à la nature. », explique-t-il.
L’artiste multidisciplinaire Dulcinée Langfelder soutient le conte Amédée, conté par Joujou Turenne. Il s’agit d’une œuvre qui parle de la vieillesse, des derniers adieux et d’amour. Pour Mme Langfelder, « ce conte est une histoire authentique, racontée avec affection et beaucoup d’amour, qui nous fait apprécier la vie jusqu’à la dernière goutte. Et on a besoin de ça en ce moment ».
Finalement, Sophie Malavoy, communicatrice scientifique, a choisi Les pieds palmés, conté par Mike Burns. Pour elle, ce conte est pertinent notamment dans cette période de féminicides. En effet, la pandémie a démontré qu’encore trop d’hommes tuent, prétextant abusivement aimer. « Dans ce conte, elle s’enfuit et c’est ce que j’aime », dit Malavoy. « Aimer vraiment c’est quand on est prêt à laisser partir l’autre. Quand le bonheur de l’autre vaut plus que le nôtre. Le conte de Mike Burns est fondamental et magnifique, il me parle beaucoup. »
Billets
Les intéressés sont invités à se procurer leur billet en ligne. L’évènement sera également retransmis en direct sur le web et sera animé par l’écrivain Jean Barbe.
Pour entendre les personnalités expliquer leur choix avant le combat en personne et pouvoir prendre connaissance des contes, les gens sont invités à se rendre sur le site internet du festival. Ils peuvent ensuite voter pour celui qui, selon eux, mérite de gagner!